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ANDY & LEO - Who's got news
Leo A. Whitely
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ANDY & LEO - Who's got news EmptyDim 19 Juil - 2:51
ANDY & LEO


Who's got news


Andy était ma bombe, mon feu à retardement, mon danger. Elle l’avait toujours été, du plus loin dont je me souvienne. Elle brûlait, tout et les autres et tout sauf elle-même et elle s’amusait là-dedans. Elle était dangereuse, elle était si délicate mais si dangereuse. Elle me poussait plus loin encore que je n'étais capable, je faisais pareil, on s’explosait, on gaffait, on merdait solidement, mais on était jeunes et cons et on en avait vu d’autres. Tellement d’autres. Ados, on avait déclenché des sirènes d’alarmes, éclaté des fenêtres, mis le feu à des boîtes postales, lancé des œufs sur le carrelage d’inconnus et de moins inconnus. On avait testé tous les dérivés de bombe à 15$ possible, on avait fait les pires coups au téléphone, on avait même volé une voiture une fois, bah volé étant un grand mot, les clés étant dans le coffre à gant déjà, et on s’en était pas mal toujours sortis indemnes. Sauf une nuit, au commissariat une fois, pour un autre vol je sais plus lequel – on avait la main cleptomane à un moment – à parler comme des gamins, à prévoir notre prochain coup, à jouer au tic-tac-toe avec le gardien de service, à poser des tas de questions à nos potes de cellule. Il nous avait toujours manqué une neurone ou deux, il nous avait toujours semblé que la vie ne finissait pas aussi facilement, qu’elle valait la peine d’être brassée un peu, d’être malmenée comme on le savait si bien le faire, comme on avait toujours envie de le faire de toute façon. Elle était dangereuse donc, et je l’étais tout autant, on avait eu nos lots de tords et de merde, mais on avait toujours su se retrouver, se partager nos débauches, nos foutoirs, nous partager même quand l’un et l’autre était dispersé à l’autre bout du monde – principalement moi – comment on foutait un bordel pas possible avec simplement nos dix doigts. Elle faisait partie de mes meilleurs souvenirs mais surtout des pires et je l’aimerais toujours très profondément pour ça, même si je ne l’aimais pas comme ça, même si j’avais réussi à voir que ses grands cils et ses belles hanches n’étaient pas pour moi, qu’à deux on détruirait le monde si on finissait ensemble. Elle était ma copine, ma bonne copine, la copine qui dit oui à tout, qui propose, qui ose, qui est parfaite, en tout point.

« Mais tiens-le, bordel! » que je m’exclamai, hilare, alors que le caniche tout frisé tout humide venait encore de secouer de son long dans ma direction, jappant allègrement, m’arrosant dans mon entièreté. Andy éclate de rire et je fais pareil, me passant la main sur le front, tentant d’essuyer un brin même si je m’en fiche, je m’en fiche tellement. Y’a des chiens tout autour de nous, des bénévoles à la pelletée, on a été attitrés à s’occuper de 3 d’entre eux et on vient de finaliser le bain du dernier. C’est le genre d’activités qu’elle adore, ça je le sais, et quand j’ai vu le truc passer dans le journal j’ai pas pu m’empêcher de la réserver, de lui imposer ma présence et celle de canins en manque d’amour. On a fini par faire les idiots à la station du bain, assez que je ne la lâchais plus des yeux, anticipant qu’elle sorte une bouteille de shampoing anti-poux d’une minute à l’autre, qu’elle m’asperge de son contenu, qu’elle me fiche la tête dans l’eau moi aussi. Mais elle ne fait rien, tout sourire, m’aidant à sortir Sprinkles du bain, à le sécher, à le flatter aussi un peu, juste parce que même si on se casse la gueule on a un grand cœur. Il jappe, il sait faire que ça au final, et je roule des yeux alors qu’il court pour rejoindre les deux autres, étendus au soleil.  J’en profite pour filer un coup d’œil à l’horaire, à ce qu’il nous reste à faire avant que la journée se termine et les quelques tâches avant 17h me semblent plutôt simples à première vue. « Si on y met du cœur, j’pense que d’ici une heure on a fini la BA du jour. J’ai Miccah et Brent qui m’harcèlent pour aller prendre une bière, tu te joindrais à nous toi? » Andy a toujours été du genre friendly, c’est une fille sympa, simple, pas délicate, et je n’ai jamais regretté de lui présenter des copains. Alors pour mes frères aucun doute qu’elle passerait comme dans du beurre.

Affairé à retourner auprès de nos cabots – faut aller les promener et choisir parmi le tas de jouets donnés par la populace quelques toutous pour leur en faire cadeaux – je remarque que trop tard qu’Andy ne m’a pas suivi, qu’elle est encore derrière, le boyau d’arrosage qui continue de couler, le regard ailleurs. « Blondie, t’as deux secondes pour venir avant que je relance la guerre des jappements! » je prépare ma voix de gros bulldog enragé, au cas où elle ne suive pas ma demande. J’ai 4 ans, là.


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ANDY & LEO - Who's got news EmptyDim 19 Juil - 20:19
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Il est poète, au sens très mâle du terme. À l’étroit dans son époque, incapable de se résoudre à l’ennui et au tiède. Insupportable. Dissident systématique, paranoïaque et coléreux, veule, voleur, querelleur. Il provoque les récriminations partout où il passe. Supportable pour personne, surtout pas pour lui-même. Il aime la vie avec une exigence qui le coupe de la vie. Il affrontera les pires terreurs et endurera la mort de son vivant plutôt que de renoncer à sa quête. Il ne retient aucune leçon puisqu’elles sont contraires à ce en quoi il croit et, obstinément, refait les mêmes erreurs.


Léo et Andy. Andy et Léo. Les enfants terrible du début du 21ème siècle, les nouveaux sales gosses, les terreurs. On avait tout entendu : des commentaires les plus encourageants et admiratifs, aux langues de vipère qui n'attendaient que notre déclin. Soit on nous aimait, soit on nous craignait. Et gare à celui qui essayait de nous nuire d'une quelconque façon, ou qui profitait de son "autorité" arbitraire pour faire sa loi dans les couloirs du lycée. La preuve en est que Rosie -une peste au prénom tout à fait charmant- a eu le droit à un carnage dans son casier, à grand renfort de boules puantes et de mini-bombe artisanale, un jeudi matin. Tout ça parce qu'elle martyrisait ce pauvre Tommy en se jouant de lui et de son amour lubrique pour elle. Plus tard -et parce que Léo et moi n'en avions pas fini avec cette pimbêche- nous avons décidé de jeter des oeufs sur sa superbe baraque, un soir, en plus de décorer son jardin avec du PQ -ou poliment dit, du papier toilettes. C'était une manière pour nous de nous amuser, et aussi de défendre les injustices dans le monde impitoyable des jeunes aux hormones incontrôlables. Du moins, pour ma part. Dieu seul sait à quel point je détestais ce petit monde, ces mesquineries, ces rumeurs, ces messes-basses. Heureusement pour moi, j'ai vite quitté ce foutoir pour m'occuper de ma personne. Et puis Leo, il a toujours été là. I got your back, c'est se qu'on se disait à chaque fois qu'on sentait qu'une merde incroyable allait nous tomber dessus ou quand on nous séparait au poste de police. Je pouvais compter sur lui et son soutien, dans les moments les plus sérieux, comme dans les plans les plus foireux. Et bordel, c'était si bon d'avoir un ami comme lui. Leo devait assurément être le seul type que je pouvais fièrement appelé ami, et en toute assurance. Rien n'avait réussi à nous séparer : mon exclusion du lycée, nos différents chemins de vie, Hawaii, mon "job", le sien, les amis, les petit(e)s-ami(e)s... Pas même notre petit idylle. On se testait mutuellement, on repoussait les limites de l'autre. Il était mon repère dans une ville que je connaissais alors pas, et dans une vie où mon attitude était incomprise. Parce que tout le monde se demandait pourquoi une aussi jolie fille osait faire des bêtises pareilles ? Parce qu'elle le pouvait, trou du cul. Et Leo, il se fichait pas mal de savoir si avoir un vagin entre les jambes m'interdisait de foutre mon bordel ou non. Il s'en fichait tellement. On voulait juste s'éclater et vivre. Et si ça ce n'est pas une preuve de notre amitié inébranlable, alors je ne sais pas comment la démontrer ! Mais Leo, c'est mon meilleur ami. Ma perle rare. Mon acolyte. Mon âme soeur.

Tu plaisantes ? Tu l'excites trop, il est incontrôlable !, répondais-je dans un fou rire immense, en parvenant tant bien que mal de contrôler le petit chien trempé entre mes mains. Il glapie, gigote ses pattes comme s'il courrait dans les airs et bouge la tête dans tous les sens. C'est une après-midi folle ici : il y a tous ces chiens dont on s'est occupé, en leur faisant prendre une bonne douche, et qui n'attendent plus qu'à se pavaner pour montrer à quel point ils sont tout beaux et propres. Lorsque Leo m'a invité -ou plutôt ordonné- à passer l'après-midi ici, j'ai tout de suite sauter sur l'occasion. Parce que je mourrais d'envie de le voir et passer du temps avec lui, et parce que j'adore faire du bénévolat pour m'occuper des animaux. Et ces chiens, ils sont si craquants. Si je pouvais, je les adopterais tous. Au moins, on pourra dire que je fais quelque chose de pacifiste jusqu'ici... Leo finit de nettoyer les résidus de shampoing sur le poil de Sprinkles, et je me penche en avant pour abandonner par terre la boule à quatre pattes. A cause de ce toutou ingérable, je n'ai même pas pu emmerder convenablement mon ami. Et maintenant, grâce au tuyau d'arrosage que je tiens fermement, je nettoie la table sur laquelle traîne les derniers vestiges des douches offertes à ces canins. Au même moment, Leo m'interpelle pour me poser une question. Question totalement banale entre nous, parce qu'on adore aller boire un verre ensemble. D'autant plus qu'après un après-midi pareil, c'est le plan parfait pour décompresser et se retrouver. Sauf que je ne répond pas du tac au tac. Mon cerveau bloque sur quelque chose. Brent et Miccah. Miccah et Brent. Miccah. Quoi ? Et en quelques secondes, je suis déjà dans un autre monde, les pensées fusent à la seconde, pendant que j'essaye d'assimiler une pensée cohérente. Je sais qu'il existe pleins de Miccah à Los Angeles et certainement partout dans le monde. Mais un Miccah et un Brent, c'est vraiment de la coïncidence. J'ai les sourcils froncés, la mine grave et le regard fixé sur un point invisible. J'ai l'air toute concentré, et pour cause, j'ai besoin de toutes mes facultés mentales pour joindre les deux bouts : est-ce qu'on parle du même type ? Fuck me. Leo fini par me tirer de mes pensées une nouvelle fois, lorsqu'il m'ordonne de le rejoindre pour m'occuper de la promenade avec lui. Je lâche instantanément alors l’arrosoir, agite des mains d'un air confus et m'empresse de couper l'eau avant de le rejoindre en quelques pas. J'suis là, j'suis là c'est bon. Désolée ! disais-je en attrapant deux laisses pour m'occuper de deux chiens. Nerveusement, je glisse une mèche de cheveux derrière mon oreille à plusieurs reprises avant d'offrir à mon ami un sourire maladroit.

J'veux bien aller boire un verre, sinon ouais... Mais Brent et Miccah, c'est qui ? Des potes à toi ? Tu m'as jamais parlé d'eux. C'est vrai, normalement je sais beaucoup de choses sur Leo. On a tendance à tout se dire. Evidemment les parenthèses famille sont souvent peu évoquées entre nous. Pour ma part parce que j'ai une famille totalement fucked up pour leur donner une image normale, et Leo parce qu'il a probablement mieux à faire. Et les amis... Normalement j'en sais plus sur ses amis. Mais en l'occurrence, il ne m'a jamais parlé de ces deux là. Ils font quoi dans la vie, eux ? Pas le genre de questions que je pose en temps normal. C'est vrai, même si je m'intéresse aux fréquentations de mon meilleur ami, qu'est-ce que j'en ai à faire de leur boulot ? Mais comme on dit, faut percher le faux pour avoir le vrai, n'est-ce pas ? Pendant ce temps, mes pas feutrés me traînent sur la promenade, sous un soleil éclatant, en compagnie d'une bande de chiens surexcités et de mon camarade de conneries. Sauf que bordel, qui est ce Miccah ? Pitié, que ça ne soit pas lui...  
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ANDY & LEO - Who's got news EmptyVen 21 Aoû - 2:33
ANDY & LEO


Who's got news


Je la détaille, et je souris comme un con. Parce qu’elle me fait ça Andy, parce qu’elle me fait sourire, parce qu’elle me fait rire, parce qu’elle m’impressionne, qu’elle m’impressionnait autant qu’elle m’impressionnera toujours. C’est la fille d’à-côté qui passe pour la jolie blonde, pour le regard de biche, pour la silhouette d’ange, mais qui finit par vous foutre une râclée si vous égarez trop longtemps votre regard sur elle. C’est celle qui m’a vu au plus haut, au plus bas, et entre les deux. Y'avait quelque chose de naturel avec elle, qui malgré les années séparés revenait au galop sans même qu’on ait besoin de forcer. Forcer, se forcer. C’était tellement un concept loin, pour moi, quand elle était là. Y’avait du simple, que du simple, sauf quand on décidait de faire dans le compliqué, dans le trash, dans le chaos, comme nos dix doigts au carré savaient si bien le faire. Et voilà que je réalisais pas encore tout à fait que la vie l’avait remise sur mon chemin, au même rythme qu’Isla, et les Monaghan, et Parker, et Sloan, et les Iver, et… quand j’y pensais trop, ma tête éclatait. Y’avaient trop de coïncidences, trop de monde, trop d’hasards, trop de retrouvailles. Des époques d’avant, des moments d’ailleurs, un avenir qui se dessine avec des bribes du passé, et j’ignorais encore où je me situais là-dedans parfois, parce que ça faisait bizarre. Tout ce beau monde, tout cet amour, toute ma vie qui se rassemble sans le moindre effort, qui se retrouve, qui se blesse, qui se rattache, comme avant. Mais elle est là et j’ai tôt fait de m’y habituer, parce que je vous l’ai dit, c’est normal. C’est une bonne routine, c’est une nécessité, c’est vital que lorsqu’Andy et moi on est ensemble, tout coule de source. J’imagine que c’est ce que ça fait, quand on a une jumelle ou un truc du genre, comme avec mes frères. Isla avait souvent eu peur de ce lien qui nous unissait, me passant des remarques, jugeant du haut de ses escarpins pour mon bien-être, pour mon trop grand cœur qu’elle disait. Mais c’était différent. Elle, c’était ma p’tite sœur. Andy, c’était ma sosie. La nuance, quoi.

Ma sosie, sauf là. Alors que le Leo que je personnifie plutôt bien depuis les 30 dernières années aurait sauté sur l’occasion d’aller prendre une bière en fin de journée – faut dire que le bénévolat ça fait tellement de bien au karma qu’il faut ensuite l’arroser avec du houblon et quelques conneries mal placées pour équilibrer la chose – là, je ne la reconnais pas. Faut dire qu’elle m'a déjà fait le coup quelques fois aujourd’hui, tête en l’air va, mais son regard perdu, ses sourcils fuyants, ses gestes lents, maladroits, saccadés... on dirait presque que je l’ennuie là de suite et je ne perds pas plus de temps question de ne pas perdre de nouveau ma très chère pote de beuverie. Y’a les priorités, là. J’attire son attention, elle revient sur Terre, je fronce les sourcils et sens les plis de l’interrogation se frayer un chemin bien tracé sur mon front. Weiiiiird. Elle finit par me rattraper, laisses en main, et je coule ce qui me reste de doutes dans une blague à saveur de vérité mal avalée. « Tu le dis hen, si je t’emmerdes. » Shit, je voulais y aller dans la subtilité. Ouais, bah non. J’éclate de rire et passe le bras autour de sa nuque, la rapprochant de moi au sens littéral comme au figuré – pas question qu’elle s’éclipse avec ses regards lointains et ses secrets à elle-même. Elle bouge pas, ou je mords. Puis y’a Andy qui relance sur le chemin vers la prochaine tâche, posant des questions sur les dits Miccah et Brent. Et je capte que je ne lui ait jamais vraiment fait le topo de ma famille, si ce n’est de l’avoir amenée à la maison une fois ou deux, pour avoir vu les regards de mes parents se figer devant la bombe à retardement qu’elle jouait si bien. Ils étaient cools d’hab, que je lui avais expliqué, mais fallait croire que les allers et les retours au bureau du principal avaient suffit à leur mettre la puce à l’oreille. Well.

Je m’éclarcie la gorge, parcourant bras dessus bras dessous les quelques derniers pas qui nous séparent de la station suivante. « Laissez-moi vous présenter la famille Whitely, chère Bridgess. » mon accent anglais ressort parce que je le force au possible, et je laisse quelques souvenirs de famille bien british me revenir en tête pour poursuivre mon conte à la con. « Il était une fois deux hippies bien amoureux, l’une italienne, l’autre anglais. » Elle roule des yeux et je fais mine de la faire taire d’un tutut presque éhonté, du bout de l’index. « Après une retraite de yoga des plus fusionnelle en Inde, ils décidèrent de s’établir dans la fascinante région de la Californie, plus précisément à Los Angeles, pour y élever leurs deux premiers nés, des jumeaux. » Elle cesse enfin ses simagrées de gamine ennuyée par l’histoire pour m’offrir toute son attention. Y’était pas trop tôt, hen. « De cette union naquis aussi l’objet de la perfection, le prodige, l’élite, l’élu. Moi. » je la lâche pour faire le con et tourner sur moi-même, ajoutant quelques poses bien sexy et une révérence à la finale. « En clair, Miccah et Brent ce sont mes deux grands frères, les jumeaux. » je me gratte la nuque, retrouvant ma voix normale, ma stature normale, mais les genoux toujours joints et pliés, tel une princesse avec un tad trop de testéstérone. « Je t’ai jamais vraiment parlé d’eux maintenant que j’y pense. Brent était toujours parti à l'autre bout du monde sans rien nous dire, prêt à faire de la casse dans une manifestation ou une autre. Il vient tout juste de revenir. Puis Miccah, le beau docteur parfait, il était tellement submergé par le boulot que même si j’habitais à quelques mètres de lui on se voyait jamais vraiment. Mais ça risque de changer là, il a un horaire du temps plus allégé… » La dernière phrase sort toute seule, sans vraiment que j’y fasse attention. C’est que la dernière rencontre qu’on a eue tous les deux, chez les parents, m’en a appris une bonne sur Miccah…


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