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I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous || Jane
Maé J. Appleby
Maé J. Appleby
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I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous || Jane  Empty
I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous || Jane  EmptyMer 29 Juil - 19:18

Jane & Maé
Bim. Il s’était réveillé d’un coup comme ça, les yeux grands ouverts. Maé releva légèrement la tête et balaya la pièce du regard. La chambre était plongée dans le noir, conformément à ses préférences, il dormait bien du côté gauche et à priori les rues de Silverlake étaient encore endormies. Qu’est-ce qui avait bien pu l’arracher à son sommeil de la sorte ? Un cas de conscience ? Ca dépend, ça dépend si on considère que tromper sa petite amie fictive c’était sémantiquement possible ou pas. C’était une question à laquelle il n’avait pas de réponse et qui a fortiori faisait un peu trop travailler sa tête. Pas de là à l’empêcher de dormir, mais de là à l’extirper des bras de Morphée plus tôt que prévu. De toute façon les circonstances particulières qui entouraient sa vie amoureuse faisaient que dès qu’il partageait le lit d’une autre femme, il ne dormait pas sur ses deux oreilles. Comme n’importe quel compagnon volage, certes, sauf que lui c’était pour des raisons un peu différentes. Il vivait dans la hantise de se faire surprendre par un paparazzi. Sans compter qu’aujourd’hui tout le monde est susceptible d’être un paparazzi, il suffisait d’un smartphone et d’un bon angle de vue et en 24h ça faisait le tour des tabloïds. Maé Appleby, l’infâme, a succombé à ses vils instincts et a osé tromper la grande Victoria Doland. Une incartade que son père ne lui pardonnerait mais alors, jamais ! S’il en arrivait là, il lui faudrait alors choisir entre révéler l’énorme supercherie ou accepter d’être catalogué comme un briseur de cœur à vie. Autant choisir entre la peste et le choléras. Sauf que voilà le Maé Appleby c’était un être humain comme les autres et comme n’importe quel être humain ils y avaient des plaisirs auxquels il ne savait résister. Après tout il ne faisait que suivre les préceptes du sage Oscar Wilde et comme tout bon disciple, à la tentation, il cédait.

Maé tourna la tête à sa gauche et se délecta de la vue qui s’offrait à lui. Les cheveux blonds de Jane parsemant son oreiller, son dos dénudé, sa chute de reins et…la couverture. Il esquissa un sourire et laissa courir son doigt le long de sa colonne vertébrale. Il était vraiment content de l’avoir rencontré. Elle était belle à tomber. Elle était de celles qui avaient un physique, un visage d’ange, mais qui jouissait d’une richesse intérieure encore plus belle. Jane c’était une artiste, elle était intéressante, talentueuse, drôle et au final ils partageaient plus que leur lit. Il s’était beaucoup plus attaché à elle que prévu et il ne savait pas trop comment le gérer. Un coup d’un soir c’est juste pour un soir nan ?  Il n’était pas question de sentiment amoureux mais d’une certaine tendresse, d’un attachement sincère qui faisait qu’il se sentait un peu mal de l’avoir entraînée dans ses histoires compliquées. Si Dawn était amenée à le découvrir, elle n’hésiterait pas à lui arracher les yeux. Oui parce que l’ironie voulait qu’ils se soient rencontrés via Dawn, alors que Jane l’accompagnait à une soirée organisée chez les Appleby. Ils auraient pu se rencontrer dans n’importe quel lieu public mais non il fallut que ce soit sa belle-sœur qui fasse les présentations.  Ils avaient innocemment sympathisé pendant cette soirée avant de se revoir dans des circonstances beaucoup moins innocentes. Jane avait d’ailleurs rencontré Victoria à cette occasion, elle était donc au fait de la situation de Maé sans pour autant le questionner à ce sujet, ils n’avaient jamais abordé sa situation. Jusqu’ici ça l’arrangeait, c’est quand même beaucoup plus facile d’ignorer un fait quand celui-ci n’est jamais évoqué, sauf que cela faisait maintenant près d’un mois qu’ils se voyaient régulièrement et qu’il ne pouvait plus prendre autant de risque sans la mettre au courant. Il avait bien l’intention de la revoir et pour ce, il lui fallait mettre certaines conditions en lumière.

Bien obligé de constater qu’il n’arriverait pas à se rendormir, Maé attrapa son portable posé sur la table de nuit et consulta ses mails. Geste quasi machinal qu’il exécutait tous les matins. Pas de grosse crise en vue, il pouvait donc prendre le temps de profiter de sa matinée. Le producteur n’était pas trop du genre à déléguer, mais il n’était pas contre la possibilité de souffler un peu de temps en temps. Doucement il se leva du lit, enfila son caleçon et se dirigea vers la cuisine. Sur le chemin, il se prit les pieds dans une pile de cahiers de dessin entreposés par terre et pesta quelque chose dans sa barbe. Il la taquinait souvent sur le côté artsy de son appartement, le chaos artistique qui y régnait s’opposer radicalement à la sobriété de son intérieur. Parfois il regrettait de ne pas avoir plus exploré sa fibre artistique, car même s’il était un producteur en quête de profits, une partie de lui faisait quand même ce métier parce qu’il aimait le cinéma. Il s’attarda quelques instants pour observer ses œuvres les plus récentes et atteignit finalement la cuisine. Un coup d’œil à la pendule, il était 7h du matin. Il avait l’habitude de se lever assez tôt mais il n’était pas pour autant du matin. Il resta quelques instants sans bouger, comme assommé et se décida enfin à se servir un verre de jus d’orange. C’était sa recette miracle du matin, ce qui l’empêchait de tout envoyer chier pour aller se recoucher. Alors qu’il s’était lancé dans la recherche d’un verre, il crut ressentir une présence derrière lui. C’était Jane qui s’était réveillée et l’observait d’un air amusé. Elle avait ce petit air endormi qui était néanmoins très sexy. « J’ai oublié où sont les verres… » Dit-il, un sourire dessiné sur les lèvres.
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I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous || Jane  Empty
I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous || Jane  EmptyLun 10 Aoû - 22:05
Tu ne sens pas les doigts de ton amant qui effleurent ta peau encore endormie. Qui te provoquent un frisson inconscient. Tu dors paisiblement, sereinement, comme si ta vie était banale, comme si tu étais une fille sans histoire, sans problèmes et pourtant. Pourtant ta relation, ou qu’importe le nom qu’elle porte, est fortement prohibée. Dangereuse, secrète, sujette à controverse et à rumeurs. Mais tu t’en fiches. Tu as ton monde, tu as ta bulle, loin des tracas du quotidien, loin des pensées parasites de la plupart des gens. Maé c’est ton amour charnel, ton inspiration, ton désir de passion, d’envie, de désir, de cette flamme qui te fait te sentir vivante jusqu’au fond de toi. Tu ne demandes pas l’amour. Tu ne cherches pas l’amour. Notion floue, vague, longtemps laissée de côté, oubliée, volontairement. Enfouis au fond de toi, supprimé de ton esprit comme on raye une ligne dans un cahier.

Lorsque tu ouvres les yeux, la chambre est baignée dans une douce lueur claire, celle du jour, qui te sort doucement des bras de Morphée. Tu te retournes, en direction de celui qui t’as offert sa passion, la nuit dernière, comme durant bien des nuits depuis un mois maintenant. Tu passes doucement ta main sur l’emplacement qu’il a occupé à tes côtés et tu te redresses, ton intimité encore cachée par le fin drap blanc. Tu sembles si pure, si angélique dans tout ce blanc, avec ta longue chevelure blonde. Tu perds ton regard un instant par la fenêtre, juste devant ton lit, dans ce ciel clair qui s’étend à perte de vue. Pendant un instant, tu songes, tu replies tes bras autour de tes genoux que tu as ramenés jusqu’à ta poitrine. Tu repenses à ta rencontre avec Maé, comme le destin peut parfois emmener des choses étonnantes. Une personne qui te comprend, qui te correspond et surtout, avec qui te partage énormément de choses. Une énorme complicité, en tout moment, en toute occasion, jusque sous les draps. Tu souris un instant, seule, dans ta rêverie, avant de décider de te lever. Tu sais que Maé n’est pas bien loin, jamais il ne part sans rien dire, comme un voleur. Pas que tu n’espères quoi que ce soit de sa part, tu n’es pas, toi-même, irréprochable, mais vous deux, c’est autre chose. Sans que tu es les mots exacts pour caractériser ta pensée. Tu as déjà écrit, peins, dessiné sur cette relation qui t’inspire. La passion est ton mot d’ordre, où qu’elle se trouve.

Tu te lèves, enfiles ton peignoir immaculé et prends la direction de la cuisine, ou quelques bruits se font entendre, signes évidents de la présence de Maé. Tu arrives doucement, tes pieds nus étant parfaitement silencieux, et tu le vois, ton grand brun, au regard qui provoque en toi un élan de désir, de dos, en train d’ouvrir des placards en quête visible de quelque chose. Ton visage dessine un air amusé, tandis que tes yeux pétillent de malice. Tu restes là, sans bouger, sans rien dire, tu profites juste de cette vue, de cet instant, en bon artiste qui aime observer le monde qui l’entoure. Douce poésie du quotidien. Il se retourne vers toi et ton regard se pose dans le sien « Le placard juste au-dessus du four » Que tu déclares, de ta voix douce, la mine encore un peu endormie. Puis tu t’avances, tu t’approches et vas jusqu’au frigo dont tu sors le jus d’orange. Puis ton chemin se continu jusqu’à la cafetière. Tu as besoin de ta dose de café noir pour bien démarrer la journée. « Encore dormi d’un œil ? » Que tu déclares, toujours amusé. Tu as appris à t’amuser de sa nervosité, toi, tu es loin de ces préoccupations. Tu te sens légère, tu te sens bien. Comme souvent. Comme souvent en sa compagnie. La perspective d’une relation sans conséquences, sans engagements. Pourtant tu ne le sais pas encore, mais tu risques d’être surprise.
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