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We've got tonight babe, why don't you stay ? || Leo
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We've got tonight babe, why don't you stay ? || Leo EmptyMar 11 Nov - 22:53
Leo ∞ Keandra


Haleiwa, Hawaii -24 juin 2012

«Mais va te faire foutre putain ! » Et là voilà qui d'un revers de main, claque la porte. K. ne comptait certainement pas faire machine arrière. Il fut un temps où elle adorait sa petite sœur, mais il fallait croire que c'était du passé. Il valait mieux qu'elle parte, sinon cette affaire allait partir en bain de sang. Keandra ne la comprenait plus. D'un jour à l'autre, la gamine avait radicalement changé. Okay, la brune se doutait qu'elle y était pour quelque chose m'enfin.. Ce qui était fait, était fait et elle ne reviendrait pas en arrière. Il ne fallait pas compter à ce qu'elle revienne vivre avec eux. Avec lui. Il avait peut-être changé, mais à ses yeux, c'était toujours un vrai connard. Oui désolé pour la vulgarité depuis tout à l'heure, mais la Wailana n'a jamais été du genre à mâcher sur ses mots. Oh ça non. La preuve, elle venait de l'être avec Kai. En même temps elle avait de quoi l'être ; la petite jouait les grandes. Ridicule. K. ne comptait certainement pas faire demi-tour et l'excuser une fois de plus. C'était trop. Elle avait besoin de prendre l'air. Se retrouvant à présent dans son appart', l’Hawaïenne envoya un message à sa meilleure amie et partie prendre une douche en attendant sa réponse.

No Message. Elle soupira. La Iver avait toujours son téléphone sur elle et bien entendu il fallait qu'elle ne lui réponde pas ce soir là. Une autre idée lui vint alors en tête : Whitely. « J'débarque dans dix minutes chez toi. » Elle ne lui donna pas le choix. Bien sûr, Keandra ne viendrait pas seule. Bières et pizzas au menu. Comme avant.. Le temps où il n'y avait que deux. Et Sloan. Le temps où les Iver n'avaient pas encore rejoins la bande. Juste eux. Ça ne pouvait pas leur faire de mal. Retour aux sources comme on dit si bien. Pas de beaux yeux pour les distraire -enfin, ça c'était ce qu'elle pensait haha. Pas de Rae pour lui. Pas de Talan pour elle. C'était fou le pouvoir que les deux cousins avaient sur eux. Au final, Leo, Monsieur 'je ne me mettrais jamais en couple' s'était casé avec l'anglaise. Quant à Keandra, elle était ensorcelée par l'ours. Elle en venait même à se lancer dans un combat avec la Bernstein pour savoir laquelle finirait dans son lit chaque soir. Elle bien sûr, mais bon, elle ne voulait pas trop s'en vanter. Parce que ouais, être avec le Talan ne la rendait pas fière. Mais gagner ? Of course. C'était au final plus un jeu qu'une histoire de sentiments et de guimauves comme le petit couple Leo&Rae. Rah non, rien à voir. Eux étaient mignons, ils s'étaient bien trouvés. K. le pensait et l'avait déjà dit à sa meilleure amie : elle était la bonne pour le Whitely. Même s'ils ne faisaient pas de grandes démonstrations affectives -surtout quand Talan était dans les parages- elle voyait qu'ils étaient bel et bien amoureux. Alors non, rien à voir avec son histoire avec le monstre des mers. Juste physique. Purement physique.

Arrivée chez le blond après être passée par la case pizzeria -et sexy pizzaiolo, elle frappa, puis entra. Pas habituée à ce qu'on la fasse attendre, elle rentrait toujours avant même d'en avoir la permission. Ce n'était pas comme si ça le gênait après tout, sinon depuis le temps il aurait verrouillé la porte à double tour. « LEONARD A TABLE ! » Hurla-t-elle tout en se dirigeant vers le salon. Il était assis là, sur le canapé. Il ne capta même pas son arrivée. Une tête décomposée, elle remarqua de suite que quelque chose clochait. Elle déposa les affaires sur la table basse et vint s'installer à ses côtés. « Allô, la terre à Leo ? Je répète, la terre à Leo, vous me recevez ? » Ouaip, elle n'était pas douée dans le genre humour quand elle voyait que ça n'allait pas. Mais bon, c'était toujours mieux que rien. « Qu'est-ce qu'il t'arrive pour faire cette tête d'enterrement ? Tu devrais plutôt être content, tu vas passer la soirée avec la fille la plus sexy de toute l'île, accompagné d'une certaine pizza que tu aimes particulièrement et de bières. Que demander de mieux ? » Malheureusement, il y avait mieux. Mieux qu'il pouvait souhaiter à ce moment précis. Mais ça, elle ne s'en doutait pas pour le moins du monde, continuant avec son humour merdique.      

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Leo A. Whitely
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We've got tonight babe, why don't you stay ? || Leo EmptyJeu 13 Nov - 1:07
Leo ∞ Keandra


«C’est fou comme j’étais jamais ici. Dès les premiers jours où Sloan et moi on avait mis les pieds à Hawaii, on avait passé le plus clair de notre temps à dormir – se gueuler dessus ou se complaire dans des projets de cons – sur la plage, à la belle étoile. On était ensuite passés du côté de chez les Iver, du moins, la maison que leur coach avait consacrée à l’équipe de surf professionnelle pour laquelle ils faisaient partie, à crécher sur leur canapé. Keandra avait suivi elle aussi, à sa façon, parce qu’avant d’être notre pote surfeuse elle avait aussi sa famille, sa propre baraque. Et plus vite que je m’en rendais compte, on était toujours là, à oublier l’appart qu’on avait louer un dimanche matin où on réclamait notre indépendance, où aussi on avait mal compris pendant un Skype avec Benji qu’il prenait le prochain vol pour venir nous rejoindre à Honolulu. On était tellement jamais à l’appart où nos noms figuraient sur le contrat de location qu’on avait perdu notre clé une fois, la seule qu’on avait, trop perdus pour en faire un double, trop éparpillés déjà dans le monde de la maison des surfeurs pour penser à autre chose. On surfait, on bouffait ensemble, on buvait ensemble, on couchait ensemble, et on recommençait. Pas tous hen, et même si dans la pièce y’avait facilement plusieurs filles pour lesquelles je me serais pas fait prier de lever la main et de me porter volontaire, y’avait qu’elle au final. Rae. How cute is that. J’aurais facilement pu être raide dingue de sa BFF, si ça n’avait pas été de Rae, qui prenait toute la place du moment où elle entrait dans une pièce. En même temps, elle prenait un nombre relativement bas de centimètres au cubes en espace, mais c’était les gros bras de son colosse de cousin qui occupaient le reste. Beaucoup, étouffants. K. et Sloan faisaient un boulot de génies à le garder occupé la plupart du temps, mais autrement, j’avais bien remarqué qu’il appréciait pas que je traîne trop près d’elle. Protectif dans son genre, il grognait du moment où je la faisais rire, du moment où on s’égarait stupidement du reste du groupe.

Mon téléphone vibra mais j’étais connu pour être de ceux qui le perdaient au beau milieu du sable et qui le retrouvaient 5 jours plus tard alors je me bardai pas particulièrement pour m’étirer et regarder ce qu’on pouvait bien vouloir me dire.  Le regard bien trop occupé à détailler le meuble télé devant moi, avec la télé même pas encore branchée. La console de jeu et ses fils éparpillés qui traînaient sur la table basse, résultat de Sloan qui avait négocié la machine pour un prix ridicule au marché d’Oahu le week-end dernier. J’aurais bien pris une bière, ou une douche. J’étais même pas allé dans la salle de bain de l’appart depuis des semaines déjà, prenant soit ma douche à la maison Iver, soit directement via les installations à la plage. Je savais même pas où on avait foutu le savon ici, encore moins le shampoing. Et comme j’avais pas prévu que la soirée débuterait ainsi, j’avais pas pensé à piquer le gel moussant dans la vanité de Talan avant de filer de là. Avant de la lâcher. Avant de revenir me poser à la maison, aussi abstrait cela pouvait être. « Ouais, alors on touche un terrain d’entente là. Potes. Ça sonne bien. » Que je pouvais être con. Que je pouvais être le pire des cons. Elle avait dit que son horaire l’étouffait. J’avais ajouté que je partais en compétition le lendemain et que c’était là où rien. Elle avait roulé des yeux, je lui avais mentionné que pour elle et sa dernière médaille, j’avais cumulé 3 nuits blanches. Elle s’était énervée et là, j’avais roulé des yeux. On était restés muets. On était devenus potes. On s’était même fait un high five. Puis j’avais filé, prétextant des bagages à faire. Tellement à l’avance, tellement prêt à partir, tellement… arf.

Le canapé était comme neuf, si ce n’étaient les tâches des shooters de Jagermeister que Talan, moi et les autres on avait lamentablement renversés à je me souviens plus quelle célébration post-trophée. Je voyais pas du tout les cernes, j’ignorais même où elles étaient, mais je savais qu’ils étaient là et ça me faisait sourire. Cet appart, ce 4 pièces en bordure de la plage était pas si mal. J’ignorais pourquoi je l’avais évité aussi souvent. Pourquoi j’avais préféré les soirées de fiestas au calme de l’endroit, parfois. Conneries. Je le savais pourquoi je l’avais évité, pourquoi je me foutais carrément que la cuisine ait pas encore de frigo, et un four qui menace de faire brûler l’appart en entier rien que quand on le regardait. Pourquoi y’avait pas encore de draps sur mon matelas, pourquoi la chambre de Sloan ressemblait juste à un ramassis de vêtements qu’elle venait balayer à tous les 4 jours avant de filer de son côté, non sans me ficher un gros baiser bien mouillé par la tête. Pourquoi y’avait juste un gros silence comme ambiance, pourquoi je m’y sentais tout sauf chez moi, de toute façon. « LEONARD A TABLE ! » J’avais une table? Ah bah voilà, j’en étais le premier surpris. Je reconnu la voix par contre, Keandra, l’hawaienne, la pote, la BFF de… « Allô, la terre à Leo ? Je répète, la terre à Leo, vous me recevez ? » Sourire mince sur mes lèvres, regard perdu dans sa direction. À l’heure qu’il est, je devrais me lever, ficher ma cire et ma planche dans un coin, retrouver mon maillot de bain et filer direct à l’aéroport. Le coach serait heureux, je serais là à l’avance, pas comme la dernière fois où j’avais stoppé un avion au complet parce que je me mourrais pour un burrito et que le cuisinier du Chipotle ignorait comment faire correctement un guacamole. « Qu'est-ce qu'il t'arrive pour faire cette tête d'enterrement ? Tu devrais plutôt être content, tu vas passer la soirée avec la fille la plus sexy de toute l'île, accompagné d'une certaine pizza que tu aimes particulièrement et de bières. Que demander de mieux ? » Ah ouais, je devrais peut-être lui répondre, aussi. « Yo. »

Simple, concis, expéditif. Je tournai même la tête dans sa direction, détaillant les vivres qu’elle avait si bien sélectionnés. Bières, pizzas, c’était à croire qu’elle sentait avec ses trucs de voodoo hawaïens cons que ça allait pas. Ou juste qu’elle était sympa. Trop sympa. « Y’a du pepperoni ou juste l’espèce de viande dég, genre le bacon de dinde qu’ils ont essayé de nous faire passer l’autre fois? Merci, hey. » Le type de la pizzéria devait se sentir coupable à voir le nombre de pizza qu’on lui achetait pour la bande. Notre cholestérol lui tenait un peu trop à cœur pour que la garniture importe. « J’ai pas de verres, ou alors je sais pas où ils sont. » Que j’excusai, en me levant et en avançant vers elle, prenant deux bouteilles et les décapsulant avant de lui en tendre une. Fallait que j’explique la mine épuisée, ou juste déconfite, fallait que je m’en remette aussi hen. C’était juste Rae, c’était juste un truc de couple à la con, c’était juste ça, et puis c’est tout. « Mauvaise journée, pardon. Mais c’est ok, j’ai le département complet du paradis qui vient de me faire une livraison spéciale. À croire que mon karma est pas si à chier, hen. » Éclat de rire, coup d’œil égaré vers la boîte de pizza que je soulève du bout des doigts pour confirmer que Keandra est vraiment parfaite et qu’elle a pensé à tout. « Je branche la télé et on se fait un marathon de films d’horreur? Ou alors on bouffe la pizza sur la plage? Y’a un feu de joie je pense, par les mecs de la Nouvelle-Zélande. Ils ont gagné contre le type d’Australie, un vrai carnage. » Je lui laisse quasi pas le temps de répondre avant de prendre une longue gorgée de bière et de m’avancer vers la fenêtre pour observer les dudes sur la plage. « J’aurais adoré leur piquer la médaille à la place. Ils l’auraient pas vu venir, la finale, la tornade comme tu m’as montrée, ça leur aurait cassé la gueule vite fait bien fait! »

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We've got tonight babe, why don't you stay ? || Leo EmptyDim 30 Nov - 13:28
Leo ∞ Keandra



Ça allait lui faire du bien. Passer une soirée tranquille, pizzas et bières au programme. Juste lui et elle. Keandra n'avait pas profité de ce genre de moment depuis un bout de temps maintenant. Entre son boulot au bar du coin qui lui prenait toutes ses soirées et le surf toutes ses journées.. Plus de répit pour elle. Sans compter sur Talan qui avait le don de l'achever autant physiquement que psychologiquement. Et puis Kai.. Mais ça c'était un cas à part. Un cas que pour l'heure, K. préférait oublier. Ce n'était plus son soucis. Le grand frère étant là, il n'avait cas s'en charger. Ce n'était plus son problème à présent. Du moins pour cette nuit. Non, passer voir le Whitely l’intéressait davantage. D'ailleurs, lui aussi avait l'air d'être en petite forme. Pas dans son état normal. Déjà, c'était étrange qu'il se trouvait bien au point de rendez-vous, chez lui, alors que d'habitude Keandra devait faire sa petite recherche pour savoir où il se trouvait. Bon c'était pas bien difficile, il était en principe soit sur la plage, soit au squat de l'équipe de surf ou bien chez les Iver. Et en principe, il n'était jamais seul, pas comme là. Weird. Rae se trouvait toujours dans les parages. A part en cas de compétition ou bien lorsque l'ours se montrait trop possessif. Mais s'il y avait Leo, il y avait Rae. L'un sans l'autre, ça ne collait pas. K. avait connu le Leo avant et après l'arrivée de l'anglaise. Et ouais, on pouvait voir la différence. Vérifiant son portable, toujours pas de message de sa BFF. Ben tant pis, ça se passerait bien entre lui et elle.

Sauf que pour l'instant il y avait plus de elle que de lui. Il était complètement ailleurs. A croire qu'il avait à peine remarqué son entrée. Et pourtant, K. n'était pas du genre à passer inaperçue. Oh ça non. Même ses bonnes intentions n'avaient pas l'air de le préoccuper plus que ça. La brune le secoua légèrement et le garçon revint sur terre. Elle jeta un bref regard sur ses pupilles pour voir s'il n'avait pas commencé la fumette sans elle. Mitigée. « Y’a du pepperoni ou juste l’espèce de viande dég, genre le bacon de dinde qu’ils ont essayé de nous faire passer l’autre fois? Merci, hey. » Ah enfin. La pizza avait raison de lui. « T'en fais pas pour ça,  j'ai su convaincre à ma façon le cuistot de nous remettre au régime normal. » Un petit clin d’œil se fit suivre d'un léger rire. Marre de payer plein pot chaque commande, la belle avait su jouer de ses attribues lors d'une soirée bien arrosée. Donner de son corps pour avoir quelques ristournes, il n'y avait pas de mal à ça nan ? Et ça avait bien marché puisqu'il lui avait préparé correctement les deux pizzas, lui en laissant une gratuite. Les joies d'être une femme et de savoir user de ses charmes.. Ça avait du bon parfois..  

Sa bière à la main, elle but une gorgée tout en écoutant son ami. Mauvaise journée, voilà qui expliquait tout. Okay. K. ne lui en demanda pas plus, n'étant pas du genre à chercher le pourquoi du comment. Bad day ? Ben on fait avec, demain sera probablement meilleur. Et puis ce n'était pas qu'elle était méchante -enfin si un peu- mais elle n'en avait rien à faire. Elle n'avait pas envie de l'entendre geindre et se plaindre du coach ou je ne sais quoi. Ça lui importait peu. Du temps qu'il était à présent content avec une bière et une pizza, voilà. C'était le principal. Elle venait de se disputer avec Kai et ce n'était pas pour ça qu'elle allait venir se plaindre à lui. Sa sœur était une petite conne, point. Pas besoin d'en rajouter. « Faut croire que non ! » Dit-elle en réponse à son histoire de karma, levant sa bière pour supporter ses propos. « Je branche la télé et on se fait un marathon de films d’horreur? Ou alors on bouffe la pizza sur la plage? Y’a un feu de joie je pense, par les mecs de la Nouvelle-Zélande. Ils ont gagné contre le type d’Australie, un vrai carnage. » Les deux idées étaient bien tentantes, fallait le reconnaître. Mais se distraire entre Chucky ou bien avec de beaux surfeurs, elle ne mit pas longtemps avant de peser le pour et le contre. « Qu'est-ce qu'on attend pour sortir de là alors ? » Keandra se leva et récupéra les pizzas et les bières. « On y va ? » Elle ne le laissa pas répondre qu'elle commença déjà à se diriger vers la porte.

Et comme il lui avait dit, le feu de joie et les Néo-zélandais étaient bien là. Perfect. La brune avait bien de quoi se rincer l’œil. Ils s'installèrent non bien loin d'eux, profitant du spectacle tout en savourant leurs pizzas et buvant leurs alcools. « T'as des nouvelles de Rae au fait ? J'essaye de la joindre, mais elle répond pas. » Elle jeta un coup d’œil vers l'équipe et une petite idée lui vient en tête. « Ça te dis qu'on aille se faire quelques vagues ? » Enchaîna-t-elle, tout en désignant d'un coup de tête les planches assez accessibles. Un sourire malicieux et ne lui laissant même pas le temps de répondre à sa première question, K. se releva et tandis sa main au blond. « On fait comment, je les distrais pendant que tu prends les planches ou bien on y va directement, essayant de ne pas se faire chopper ? »    

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We've got tonight babe, why don't you stay ? || Leo EmptyMar 16 Déc - 17:49
Leo ∞ Keandra


Personne pouvait savoir, moi encore moins, que ça allait pas. Que les idées noires, le manque de motivation, le je m’en foutisme encore plus aiguisé qu’à l’habitude étaient reliés à ça. À elle. À nous. Ou l’absence de. C’était ridicule de toute façon, assez pour que je n’ai même pas la décence de me demander comment je le prenais. Je le prenais bien, of course. Je le prenais du revers de la main, je le prenais entre deux bières, je le prenais sans vraiment m’en inquiéter, sans vraiment y penser, sans vraiment réaliser. Je le réalisais pas pour la simple et unique raison que j’avais jamais eu à vivre ça. J’avais jamais été fait pour ce genre de trucs, pour ces idées préconçues-là. J’avais jamais eu à faire face à une rupture, à trois quatre petits mots dans ce genre-là, au fait que la relation changerait, au fait que c’était tout autant ma faute que la sienne. Mon habitude, c’était de laisser les choses aller. De ne pas rien faire d’autre que devenir BFF avec le temps, de lui relayer le boulot, de le regarder faire pendant que je sortais les chips et que je lançais Mario Kart. Mais laisser les choses aller avec Rae, ça aurait tout cassé. J’étais pas du genre à m’en faire, me disant que les filles qui venaient, qui partaient, qu’elles le savaient au fond, à me voir avec elles, à me voir tout court, qu’elles le sentiraient. Qu’elles lâcheraient prise, qu’elles comprendraient. Mais Iver, aussi relax et sans pression ait-elle pu être, ça revenait à la traiter sans vraiment le faire, à la classer sans vraiment lui dire. Ça sonnait faux, lamentablement faux, de juste la laisser attendre. De l’oublier, de partir, de pas rappeler. Je mettais ça sur le fait que j’aurais à la recroiser encore avec l’équipe, avec Talan qui restait mon pote, avec K. et Sloan qui gardaient leurs places bien ancrées dans ma vie comme dans la sienne, avec tout le reste. C’était plus simple, plus logique, plus raisonnable, moins casse-tête de bien faire les choses. Puis elle voulait pareil, au fond. On s’était mis là-dedans tous les deux, on allait s’en sortir en même temps en duo. Point barre. « T'en fais pas pour ça,  j'ai su convaincre à ma façon le cuistot de nous remettre au régime normal. » Fallait que j’arrête de faire le con et que j’écoute pour vrai. Que je prenne une gorgée de bière, que je ravale, que j’agisse en total Leo. Le houblon se chargea du reste, la pizza prit sa part aussi, et déjà, je me sentais un peu plus léger.

Keandra était débarquée dans ma vie un peu n’importe comment, la première nuit où j’étais à Hawaii avec la Bernstein. On avait sympathisé, elle nous avait nourri, je l’avais défié au surf, elle m’avait lavé, je l’avais de suite adoré. C’était ce qu’il y avait de bien ici, au fond. Tout le monde arrive de partout et nul part, tout le monde veut la même chose, tente la même chose. Le surf. Ce qui nous unissait tous, ce qui dictait le moindrement notre façon de faire. Ce qui remplaçait tout le reste, parce qu’une fois sur notre planche, y’avait plus rien d’autre. Pas de problème, pas de distractions, pas de bruits. Et cette impression, cette putain d’impression, d’être le roi du monde. D’avoir tous les droits, tous les pouvoirs, toutes les libertés. Avec ma tête à claque et mon envie de danger, d’adrénaline, c’en était devenu une drogue, forte, puissante, enivrante, douce. Au-delà des joints, au-delà de l’alcool, au-delà des filles. Demandez à n’importe quel surfeur, il confirmera. Après vous avoir reluqué, clairement. « Qu'est-ce qu'on attend pour sortir de là alors ? On y va ?  » J’aurais été bien con de la laisser dehors, ce soir. C’était exactement d’elle que j’avais besoin, avec son moral au top, son caractère directif, ses idées arrêtées, son goût du risque, de l’aventure, son besoin de bouger. Bouger. « On bouge. » que je confirmai, inutile, la voyant déjà filer avec les provisions vers la porte. À voir, elle trouvait probablement comme moi que l’appart était tout sauf accueillant de toute manière. Qui y passerait sa soirée quand il ignorait à jeun où se trouvait les toilettes de toute façon. Ah ben, tient, elles étaient là que je remarquai en les passant, fermant derrière moi, oubliant par le fait même de verrouiller parce que hey, je savais même plus ce qu’on avait fait des clés puis la suivi dans la cage d’escaliers, le trottoir, la rue, la plage. Si au vue des commentaires d’Isla on avait déniché un petit paradis, tous les apparts ici avaient une part de plage à eux. Des plus pauvres aux plus riches, Hawaii, c’était la démocratie du sable et de l’océan. La seule chose dont on avait besoin de toute manière.

Les types un peu plus loin, K. termina sa course en s’installant tout naturellement sur la plage, face à l'eau, de biais avec le feu de joie que j’avais remarqué plus tôt. Les rires de nos voisins nous vinrent aux oreilles assez rapidement et je filai un regard dans leur direction, canettes en l’air, sourires idiots et mouvements embrumés, signes qu’ils célébraient bien,, comme les douchebags qu’ils étaient, leur victoire à la con. Le surf me calmait, mais il me rendait agressif, en mode compétition à tous moments. Étrange. Comme si je voulais tout voir, tout faire, tout vivre. Tout. « T'as des nouvelles de Rae au fait ? J'essaye de la joindre, mais elle répond pas. » Merde. Ça allait le surf avait tout rafflé, il avait tout masqué, tout endormi, mais K., et Rae, elles revenaient au sujet principal plutôt agilement. Ça serait toujours comme ça? Éviter, jusqu’à ce que ça passe? J’ignorais même ce qui devait passer, mais voilà, quand j’avais la tête pleine, c’était déjà moins emmerdant. Moins dérangeant. Moins… blessant? Pour l’égo, surement. « Je l’ai vue ce soir. » Je finis ma bière d’un trait comme tant d’autres fois avant, mais là, maintenant, elle était encore plus nécessaire. Surement la météo humide, tropicale, étouffante, ouais ouais. « Elle est sûrement en train de profiter de son célibat avec Sloan au Da Poke Shack. » Aucun sarcasme, aucune pointe, rien. J’avais digéré la chose, je pense. Le dire à voix haute, le plus calmement du monde, sans rancune, m’avait libéré, soulagé, déçu peut-être un peu, mais voilà. C’est la vie hen, on assume, on avance. La perche qu’elle me tendit de suite me confirma qu’elle comprenait. Qu’elle me laissait cuver le tout comme un grand. Ou alors qu’elle n’avait juste pas entendu. Encore mieux. Je ne répondis même pas, me contentant de me lever et de pousser plus loin la bouffe, lui faisant signe d’aller vers eux alors que je visais les planches. « La distraction ça pourrait être marrant. J’doute pas une seconde que t’as plus d’un tour dans ton sac... » Je lui pointai la direction avec le menton avant de la laisser avancer un brin, la suivant de loin, m’approchant des dites planches pour commencer à la entraîner doucement vers les vagues, limite en sifflant du bout des lèvres tellement je me foutais que les trois gars et leurs deux nunuches nous repèrent. Et puis, ils les laissaient traîner là sans même les regarder – quoiqu’ici, personne surveillait rien jamais – alors on aurait pas pu les blâmer de se la jouer cool hen. Surtout pas si ça me permettait de surfer un peu, relax. Je levai la tête, remarquant que l’océan était plutôt calme et qu’on finirait surement rien qu’à pagayer comme deux cons pour aller le plus loin possible avant de laisser le courant nous ramener mais hey, y’avait pire comme façon de passer la soirée. La voix chantante de Keandra finit par me rappeler à l’ordre, et je l’observai se mettre en position pour la séance distraction. Ouh que le spectacle serait beau à voir, je m’en doutais déjà.

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We've got tonight babe, why don't you stay ? || Leo EmptySam 31 Jan - 14:33
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Et les voilà dehors. Keandra avait envie de s'amuser et de passer du bon temps avec le Whitely. Elle laissait son téléphone de côté pour privilégier le moment avec son ami. Parce que ouais, fallait bien avouer que ça faisait un bout de temps qu'ils ne s'étaient pas retrouvés ensemble et surtout, seul. Elle aimait la bande et aimait par dessus tout sa meilleure amie, mais ce n'était pas pareil. Non pas qu'elle soit obligée de prendre des distances ou quoi devant la Rae par peur qu'elle ne pique une crise de jalousie ou qu'elle soit la source de leurs tensions. Non il n'était pas question de ça. Rae n'était pas de nature jalouse et encore moins jalouse de Keandra. D'ailleurs, c'était plus cette dernière qui fonçait droit sur une fille qui s'approchait d'un peu trop près du blondinet de sa Rae. Elle la protégeait des vautours, bien qu'il n'avait d'yeux que pour sa belle. Enfin ça, c'était avant. Avant que K. ne pose la question de la mort. « Je l’ai vue ce soir. Elle est sûrement en train de profiter de son célibat avec Sloan au Da Poke Shack. » WHAAAAAT ?! La brune ne laissait rien paraître, mais elle était plus que choquée. Alors ils venaient donc de se séparer.. Elle comprenait mieux à présent. Mieux pourquoi sa BFF filtrait ses appels ou messages. Enfin soit Rae était vraiment en train de se bourrer la gueule on ne sait où, ou bien elle déprimait dans son lit, en larmes, chocolat à la main et le film le plus triste du monde en replay. Elle pensait plutôt à la première option venant de sa part. Ouais, elle n'était pas du genre à pleurer sur son sort. C'était la vie après tout. Y avait pas morts d'hommes. Mais pourquoi ne lui avoir rien dit ? Keandra n'en revenait pas. D'habitude elle était la première au courant. Alors si c'était Sloan qui enchaînait les bars avec.. Bref. Elle ne préférait rien dire. Se la fermer était probablement la chose la mieux à faire. Sinon elle aurait un Whitely en pleure dans ses bras, et ça, elle n'en voulait pas. Mieux valait le faire rire.

Les idées les plus idiotes, c'était elle qui les avait. Keandra n'en ratait pas une. Y compris 'emprunter' les planches de surf des autres. « La distraction ça pourrait être marrant. J’doute pas une seconde que t’as plus d’un tour dans ton sac... » Ça, il n'en avait pas idée. Et au moins ils auraient moins de chance de se faire prendre. Alors déterminée, Keandra s'avança vers la bande. Il fallait qu'elle repère le plus mignon des trois. Okay, c'était fait. Lorsqu'ils la virent se pointer devant eux, elle prit l'air le plus enthousiaste du monde et sauta au cou du mec en question. « Oh Ryan, c'est toi ! Je suis tellement contente que tu sois là ! » Ouais, ils s'appelaient toujours tous Ryan. Le mec n'y comprenait rien, ni même ses potes. Elle l'embrassa alors fougueusement avant qu'une nunuche ne pète un plomb. La groupie, la copine sans doute. « On se connaît ? »  Demanda-t-il entre deux baisers. Elle s'arrêta alors. « Quoi tu ne me reconnais pas, t'es sérieux là ? » « Ouais il est sérieux, t'es qui toi d'abord ?! » Haha voilà, le jeu pouvait commencer. « Ben demande le lui. » « Bryan ?! » Ah, c'était Bryan. « Mais j'en sais rien moi, je la connais pas ma puce.. » K. jeta un regard en direction de Leo et lui lança le signal. C'était bon, les planches étaient à eux. « Comment tu oses ! » Et hop, une petite gifle. « Bon courage avec lui ! » Lança-t-elle à la copine avant de partir comme une furie. Et voilà. Le couple s'embrouillait et les amis tentaient d'intervenir, de les séparer. K. rejoint le blond et prit une planche.

« Je crois avoir droit à l'oscar de la meilleure actrice ce soir ! » Un éclat de rire survint. Ils étaient à présent dans l'eau. Elle était calme ce soir. Ils pagayaient depuis une trentaine de minutes maintenant. « N'empêche, ça fait toujours plaisir des planches gratuites. » Oui, ils avaient fait fort sur ce coup. C'était le genre de soirée qu'elle aimait. Faire des trucs impensables, improbables, sur le moment et même si c'était à regretter le lendemain, ils pouvaient en garder un bon souvenir, ou du moins en anecdote à raconter pour plus tard. De retour sur le sable, les bières étaient de nouveaux en mains. Plus le temps passaient, plus il y avait de moins en moins d'alcool. Ils la liquidaient. Dès que leurs bouteilles étaient vides, une nouvelle apparaissait. Keandra était déjà pleine. Elle riait pour un rien. Dansait comme une idiote après avoir lancé une musique avec son téléphone. Lui, se contentait de la regarder. « Allée viens, ramène tes fesses ! » Elle lui prit les mains et tenta de le relever. Sauf qu'elle n'y arriva pas. Elle perdit l'équilibre et se retrouva sur lui. Elle riait de plus belle. « T'es trop gros ! Va falloir se calmer sur la pizza ! » Il se mit à la chatouiller pour la dégager et elle se remit à rire. Pour un rien, pour tout. Ça aurait pu être chiant avec quelqu'un d'autre, mais pas avec elle. On ne se lassait jamais de l'entendre rire, voir même sourire. Et puis en général, c'était plutôt bon signe. Elle ne se montrait pas comme ça avec n'importe qui.

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We've got tonight babe, why don't you stay ? || Leo EmptyDim 22 Fév - 19:19
Leo ∞ Keandra


Keandra était tout un personnage. Adorable, marrante, mais folle. Dans le genre que parfois, fallait que je prenne le temps de détailler l’affaire, avant de juste abandonner. Elle était incompréhensible, elle était une bombe à retardement, elle était le danger sur deux pattes mais l’une des personnes les plus solides, les plus loyales, les plus simples que j’avais pu rencontrer dans ma vie. Ouais, elle déplaçait de l’air et parfois j’en avais la tête qui tournait à la voir prendre sa place, gueuler s’il fallait, en venir aux mains si vraiment ça la faisait chier ou juste y aller d’une remarque bien venimeuse parce que ça l’amusait. Elle était pas du genre à cacher quoique ce soit, à ravaler, à faire comme si de rien n’était, à suivre les conventions. Non, c’était une fille vraie, qui prenait plus que sa place, qui me rendait des fois – souvent – complètement dingue tellement elle ne devait rien à personne, tellement elle était indépendante et puissante, tellement elle était canon quand elle s’élançait, le feu aux yeux, la langue bien assumée. Ouais, canon. J’étais en charge de nous tirer deux planches vers l’océan, mais je ne pouvais pas m’empêcher en bon gars particulièrement con de la voir s’avancer lascivement vers le petit groupe, se prendre au cou de l’un, jouer les innocentes pour l’autre, avant d’y aller all in en déposant ses lèvres meurtrières sur la bouche du dernier. Les esprits s’échauffent, y’a même une gifle qui finit par suivre, et déjà j’entends les cris s’élever d’une copine complètement furax, vraie explosion de jalousie qui commencent à bouillir du moment où la brunette trottine joyeusement dans ma direction. Par chance, j’évite les éclats de furie en étant déjà bien installé sur ma planche, une jambe de chaque côté, me laissant flotter sur la rive. Je siffle un trait pour attirer la silhouette de K. vers moi et finit par lui approcher la planche direct dans sa direction lorsqu’elle me rejoint. Sur la côte, sa petite histoire a pris des proportions assez intenses et encore j’entends la voix de crécelle de l’autre s’élancer dans toutes les directions, comme si elle quittait son copain-ex-copain-re-copain pour mieux le retrouver par la suite et lui tirer des bêtises au visage. Pauvre mec, quand même, qui ne doit pas du tout comprendre ce qui se passe sous ses yeux. Limite, il n’est qu’un autre pauvre d’entres nous, un paumé de plus, qui se fait jouer des femmes comme un idiot de première. On ne les comprend tellement pas, et on ne les comprendra probablement jamais de toute manière. À les voir réfléchir à toute allure, parler sur la note la plus aïgue, nous relancer sur des trucs datant de mille ans auparavant, nous reprendre acidement à chaque geste, y’avait pas à dire, elles se cassaient vraiment toutes trop la tête. C’en était épuisant. Je préférais donc mille fois être celui qui calcule rien. Comme maintenant. Surtout maintenant.

« Actrice, ou briseuse de couple, ça dépend de l’angle! » J’éclatai de rire, couché sur le dos, les bras ballants dans l’eau, les yeux fixés sur le ciel. « Mais hey, ça vaut la peine. Ils ont vraiment mis le paquet sur leurs planches, top confort! » Keandra éclate de rire, on en oublie le pauvre couples de lumières qui est probablement en train de se réconcilier à grands coups de baisers fougueux sur la rive et on se laisse dériver un peu plus loin, toujours plus loin. Les vagues me calment, et ça, c’est probablement ce pourquoi j’y suis accro. Qu’elles soient immenses ou brisées, douces comme ce soir ou dures et puissantes comme en compétition, y’a rien d’autre à y faire pour moi qu’à les passer, les unes après les autres. Jusqu’à ce que j’ai tout fait, tout vu, tout vécu. La compétition, arf. « Une bière et j’file. Y’a l’avion qui part dans 5 heures, je voudrais pas être celui qui gerbe dans les toilettes avant le décollage. Encore… » La surfeuse roule des yeux, alors que je lui tends sa bouteille nouvellement ouverte, sachant très bien que je dis des conneries. J’irai pas dormir. Je quitterai pas cet océan, pas cette plage, pas elle de sitôt. J’en avais pas envie. Et rien que pour ça, ça valait toutes les raisons du monde. C’est surement la raison pour laquelle je ne fis même pas l’effort de répéter mon avertissement lorsqu’elle me fila une nouvelle bière entre les doigts. Ni lorsque je sortis la flasque de whisky que Sloan m’avait si gentiment glissée dans la poche arrière de mon jeans, et grâce à laquelle je trouvais que le sable était particulièrement inconfortable. Ni lorsqu’elle se mit à chanter, à danser, à tourner sur elle-même pendant que je cherchais désespérément un joint au fond de son sac, sac que je venais de vider de son contenu au sol en grattant à travers le sable à la recherche de mon précieux. Ni lorsqu’elle tituba sur un reste de boîte de pizza pour s’écrouler sur moi. L’alcool avait cette habitude de lui faire perdre son équilibre à une vitesse impressionnante et si les effets de la bière et du whisky commençaient à peine à me rendre encore plus con que d’hab, Keandra avait clairement une longueur d’avance en ce qui a trait à être alcoolisée. Son rire me fit éclater pourtant, assez pour que je la chatouille un brin, assez pour qu’elle rigole de plus belle, assez pour que je me rende compte que ça allait. Que c’était la vie. Que tout irait mieux. Surtout à la vue du joint qui brillait à quelques centimètres de ma tête maintenant, étendu au sol complètement K.O. sous la poigne de la brune. « Je peux parler par expérience là, et te confirmer que tes abdos doivent surement être juste des ramassis de frites camouflés. Tu pèses une tonne la belle! » Elle se pousse, je m’étire pour atteindre mon dû que j’agite sous ses yeux, le regard encore plus enjoué qu’à mon habitude. « Et t’as du feu pour compléter cette merveille? » Depuis que j’étais à Hawaii, je n’avais jamais été déçu par la qualité de la marchandise concernant l’herbe. Que ça vienne de Talan, de Rae, de Keandra, de Sloan ou de n’importe qui, c’était toujours un truc de dingue. Et là tout de suite, je frétillais à l’idée de troquer nos vieilles bouteilles d’houblon défraichi pour un joint bien dodu, bien généreux et les délicieuses bouffées qui s’en suivraient.

Keandra sortit avec tout le triomphe qui lui restait un briquet de j’sais plus où et rampa à quatre pattes dans ma direction, sourire aux lèvres. « Bonne fille! » que je blaguai, lui flattant non sans aucune délicatesse la tête, la décoiffant encore plus qu’elle ne l’était déjà. Avançant la tête dans sa direction, je la laissai se pencher vers moi, flamme bien allumée, alors que le joint trônait fièrement au bout de mes lèvres. Mais c’était plus ça que je voulais. Plus ça du tout. Je balançai même le joint à mes genoux, envoyant le briquet le suivre avec zéro finesse avant de passer ma main autour de sa nuque sans la prévenir, sans même montrer quoique ce soit si ce n’était la pulsion qui venait de me balayer là. Et je l’attirai, ne lui laissant même pas la chance de faire autre chose que de suivre le geste, dur, solide, violent, et de plaquer son visage contre le mien, désireux, suffoquant. Keandra. Si ce n’avait été de Rae, j’aurais probablement fait ça bien avant. Je l’avais dit déjà. K était la tentation à l’état pur. Belle, maligne, inatteignable, volage. Mais là, elle n’allait nul part. Je la tenais bien trop fermement pour qu’elle puisse se reculer, ou reprendre son souffle si vraiment elle le voulait.


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We've got tonight babe, why don't you stay ? || Leo EmptyDim 1 Mar - 19:15
Leo ∞ Keandra


Qui aurait cru qu'ils avaient à présent l'idée de voler des planches ? C'était le genre de Keandra, trouver des idées folles et s'y tenir. La première chose qui lui passait, peu importe si à la fin ils se retrouvaient dans un sacrée pétrin. L'importance était de se tenir à ce qu'elle pensait et le plus important : s'éclater. Alors l’hawaïenne partit à la conquête de son due, réfléchissant à un scénario probable le temps d'arriver jusqu'aux surfeurs. Et là, K. se lança. Personne pour l'arrêtait, elle prétendait avoir déjà fréquenté l'un des garçons dans le seul but que celui-ci se retrouve dans la merde face à une petite-amie surexcitée. Et ainsi, les planches étaient à eux. Il ne lui fallut pas plus de cinq minutes pour que cela marche. Ce qu'elle était brillante la petite. Trop facile en même temps. C'était du niveau 1 comparé à la dernière fois ou elle avait du se faire passer pour une autre dans l'idée de pouvoir emprunter une voiture pour aller en soirée avec Rae. Easy. Elle partit alors fière, loin de la bande pour retrouver Leo. Lui, il avait déjà pris les planches et les avaient exportés assez loin pour que la bande ne puisse pas les remarquer. A eux deux, ils faisaient une bonne équipe. Non, vraiment. Heureusement qu'il avait joué le jeu sinon elle aurait fait sa briseuse de ménage pour rien. C'était ça de bien avec le Whitely, il entrait dans son jeu et n'avait pas peur des représailles. Depuis qu'ils se connaissaient c'était ainsi. Bon y avait Sloan avec eux au début, mais ils pouvaient très bien se passer de la blonde-rose. (a)

« Actrice, ou briseuse de couple, ça dépend de l’angle! » Allongée sur sa planche, elle éclata de rire. K. se tourna vers son ami. « Hey, dans tous les cas ils me remercieront pour leurs futurs ! » Vrai. Soit après cette dispute ils allaient se séparés, ce qui en soit était la meilleure option pour chacun d'eux. Ou bien les réconciliations se feraient sous la couette et dans ces cas là, là aussi Keandra pouvait en être remercié. Les seuls qui n'allaient probablement pas s'en remettre étaient ceux à qui les deux planches appartenaient. En tout cas K. & L. en profitaient pleinement des dites planches. Ils étaient bien là en plus. Voguant, se laissant emporter -enfin pas trop non plus, par le courant et les vagues. Ça faisait du bien. Après les éclats de rire vint le silence. K. se contentait de regarder le ciel étoilé et devint songeuse. Elle repensait à sa petite sœur et dans la galère dans laquelle elle s'était encore fourrée. Et bien entendu ça allait être à elle de l'en sortir. Même si elle ne le voulait pas, elle le ferait. Kai restait sa petite sœur après tout. La gamine qu'il fallait protéger de tous et surtout de lui. Le beau-père, le connard. Argh voilà qu'elle en venait à repenser à lui. La brune regarda Leo et le voyant songeur à son tour, c'était mauvais signe. Elle devait l'empêcher de penser à une certaine personne ce soir. Il fallait qu'il se la sorte de la tête histoire de ne pas broyer du noir toute la soirée. Elle se rapprocha alors doucement et renversa sa planche pour le faire tomber. Ce qui marcha.

De retour sur la plage, l'alcool était la bienvenue. « Une bière et j’file. Y’a l’avion qui part dans 5 heures, je voudrais pas être celui qui gerbe dans les toilettes avant le décollage. Encore… » Blague. Keandra lui fit non de la tête avant de boire une nouvelle gorgée. Elle voulait se mettre la tête à l'envers et que Leo en fasse de même. Pas question d'être la seule idiote de la plage à boire comme un trou et danser comme une folle. Elle enchaînait les bouteilles jusqu'à en perdre l'équilibre, ce qui était une habitude chez elle. Bon signe en général qui annonçait que l'alcool faisait déjà bien son effet. Se retrouvant à présent sur le garçon, les taquineries étaient au rendez-vous. Apparemment trop lourde pour qu'il supporte son poids, la belle se retira en faisant la moue. Ses abdos étaient aussi dur que du béton. La salle de sport avait été une bonne excuse au début pour faire de nouvelles rencontres avec de beaux garçons, mais pas seulement. Les exercices lui faisaient du bien et voilà maintenant qu'elle avait une silhouette parfaite. Assez musclé, mais pas trop. Elle en était fière et ce sentait mieux depuis. Anyway.

Leo attira son attention avec le merveilleux trophée qu'elle avait sortit de la bouche de sa sœur quelques heures plus tôt. Elle secoua la tête, préférant en tirer profit avec lui ce soir plutôt que de retrouver la gamine avec. Du feu ? K. en avait toujours un dans son sac. Sauf que celui-ci était vide, les affaires sur le sable. Heureusement elle ne mit pas bien longtemps avant de le retrouver et l'agiter comme s'il s'agissait de la septième merveille du monde. Ne pensant pas avoir la capacité de se relever pour aller près du blond, K. arriva vers lui à quatre pattes. Sa remarque la fit rire, mais il se prit tout de même au passage un coup à l'épaule. Non, ce n'était pas une chienne -haha. La flamme apparente, ils s'approchèrent pour qu'il puisse enfin en prendre une première taffe. Mais il n'en profita pas. A la place il jeta le joint et le briquet le suivit de prêt. « Mais qu'est-ce que tu.. » C'était trop tard. Keandra n'eut pas le temps d'en dire plus. C'était du gâchis, mais il fallait croire qu'il y avait mieux. Beaucoup mieux. Ses lèvres plaquées contre les siennes, il n'y avait aucune issue de secours. K. suivit simplement le geste et répondit à son baiser, ne lâchant pas prise. C'était inconcevable et pourtant ils le faisaient. Se retirant doucement par la suite, K. le regarda quelques secondes. Elle ne savait pas si c'était bien ou non, mais elle en avait envie. Envie de lui. Après tout quel mal y avait-il ? Ils étaient humains. Au pire elle ferait passer ça sur le coup de l'alcool. La belle l'embrassa une fois de plus fougueusement, ne s'attardant pas à retirer au passage le tee-shirt qu'elle avait renfilé un peu plus tôt. Il était de trop. K. passa alors sur lui et commença à défaire la boucle de sa ceinture. Déposant quelques baisers dans son cou pour revenir à ses lèvres, elle s'en foutait du reste. Au final, il n'y avait plus qu'eux sur cette plage.

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We've got tonight babe, why don't you stay ? || Leo EmptyLun 6 Avr - 23:46
Leo ∞ Keandra


J’étais con. J’étais ridiculement con. Et ça me plaisait. Ça me plaisait vachement si le résultat était que j’en finissais par avoir la bouche scellée à celle d’une fille marrante, brillante, fonceuse, mais surtout diablement sexy. Pas que je m’attarde à la personnalité, quand je n’ai besoin que de ça. Quand je ne veux que ça, j’m’en contrebalance. Je joue la carte du surfeur détendu, du musicien mystérieux, ou du blagueur de service. Je paie un verre si vraiment la nana a de la difficulté à être approchée, ou alors je fais qu’être là au bon moment, accoudé au bar, multipliant les étirements sur la plage, passant par là, bref. Je la fais rire, je joue d’un sourire charmeur et je m’inquiète pas du reste. Parce que j’ai de la pratique. Parce qu’à L.A., j’ai joué de ma connerie comme un grand champion, j’ai raffiné mes techniques, j’ai préparé la totale. Puis après y’a eu le Brésil, avec Parker et Benji, deux maîtres dans la matière, deux génies de la drague qui avec leurs attitudes complètement différentes ont fini par peaufiner mon éducation. Sans le savoir, ou en étant pleinement au courant, j’étais devenu plus qu’à l’aise pour draguer des inconnues. Ou des filles connues, comme Keandra, avec qui les remarques à double-sens prenaient tout leur sens à nos débuts. Alors qu’on se croisait sur la plage, qu’elle crashait chez Sloan et moi, qu’elle riait à mes blagues. J’sais pas ce qui a fait que j’ai attendu aussi longtemps avant de faire un geste dans sa direction, même avant Rae. Rien que notre première soirée à Hawaii, j’avais eu toutes les bénédictions de la Bernstein si je voulais la sauter. Mais non, rien, juste une soirée sympa à déconner avec une hawaïenne au déhanché irrésistible. Au regard de braise. À la voix chaude, enivrante. Aux paroles piquantes, bien comme il faut. Mais rien. J’avais gelé, quand elle s’était levée pour partir, prétextant un truc con alors qu’à la base je voulais que la plaquer au mur pour qu’elle partage mes draps aussi bien que j’aurais voulu lui montrer. J’avais été con à ce moment-là, parce que quelques jours après y’avait eu Rae. La gaffe, la cousine, la Iver qui avait tout raflé sur son passage, me coupant le peu de virilité qui me restait après que Sloan ait découvert que K. m’avait envoyé tous les signaux et que j’en avais rien fait. Alors ouais, j’étais tombé amoureux de Rae aussi maladroitement que j’aurais pu le faire. J’avais tout largué pour elle, du moins, dans la mesure du possible, et je m’étais affiché sans me poser grandes questions, parce que ça me semblait simple, normal, justifié.

Et j’en étais encore plus con, là, maintenant, à tenter de me justifier, alors que Keandra s’était détachée, les lèvres gonflées, les joues rosies, me détaillant des prunelles avant que j’agrippe sa nuque, toujours dans l’urgence, comme si c’était une évidence. Ça n’avait aucun sens et pourtant elle ne partait pas, elle reprenait du rythme avec sa propre fougue, elle en rajoutait en retirant son t-shirt et je laissai une main avide flirter encore plus avec l’interdit en détaillant ses courbes que j’avais admirées, de loin, toujours de loin, mais maintenant de près, comme il se devait, comme j’en avais foutrement le goût. Nos visages collés l’un à l’autre, j’avais envie de peu, envie de rien en fait, et de ça. J’avais envie de faire le con, avec elle et seulement elle, j’avais envie de me foutre que quelqu’un nous voit, j’avais envie de lui arracher le short sur lequel elle avait renversé de la bière plus tôt, j’avais envie d’elle là et pas ailleurs, parce que ça serait trop tard. Parce qu’il y avait le risque, toujours le risque, celui de réaliser que j’étais rien qu’un mec, un putain de mec qui pense avec son entrejambe, qui pense pas du tout à savoir, qui veut que de la chair, de la peau, un corps, le sien, dans mes bras qui le pressent, intéressés. Elle s’affaire à glisser ses doigts sur ma ceinture, assez adroite pour ne pas quitter ma bouche une seule seconde, et je soupire intérieurement, l’attirant plus près, l’appuyant maintenant sur moi en passant ses jambes chacune d’un côté de ma taille. Assise, je sens la pression invitante de son bassin, je sens sa poitrine se compresser sur moi, sa peau se parsemer de frissons alors que je laisse mes baisers dériver sur sa nuque, sur ses épaules, sur son décolleté. Mon index s’enroule avec habitude autour de l’agrafe de son bikini et je prends le temps de partager un regard avec elle. Assurance de con, peut-être, rien que pour ne pas passer pour un violeur à défaut de lui avoir sauté dessus comme je l’ai fait. J’ai été bien élevé, faut dire. « C’est pas à cause d’elle… » que je souffle, sachant que Keandra s’en fiche, de mes justifications. Qu’elle est au-dessus de ça, qu’elle l’a toujours été. Mais je veux me l’entendre dire. « J’ai envie de toi depuis trop longtemps. » C’est une déclaration, c’est un aveu, c’est une invitation, c’est fucking n’importe quoi mais c’est là, c’est dit, et elle a à peine le temps de réagir que je laisse le haut de son bikini tomber au sol pour l’avoir prestement détaché, remontant mes main à ses omoplates pour l’amener plus encore contre mon torse.

Ç’aurait pu être foutrement romantique, si on y pense. Avec la plage, les vagues, la lune qui joue le rôle de seule lumière, le feu de joie qui brûle au loin. Ç’aurait pu être une belle révélation, une histoire d’amour en devenir, les tous débuts d’une histoire passionnée et fusionnelle, mais c’était que nous. Keandra et Leo, et c’était déjà bien assez. J’avais pas envie de me casser la tête avec des suppositions, avec des idées, avec des plans pour le futur. Je l’avais fait, ça avait raté, et maintenant je retournais à ce que je faisais le mieux. J’incitai K. à s’étendre au sol, rivant maintenant mes mains à son bassin pour la faire basculer à mes côtés. Le sable ne la ferait pas chier, rien ne la ferait chier, si ce n’était que je continue encore à réfléchir comme un raté, alors qu’elle avait toujours un tissu, aussi minime soit-il, recouvrant son bassin, l’aube de ses cuisses. M’installant au-dessus d’elle, je pris appui sur l’une de mes mains, posée au sol près de sa tempe, pour laisser l’autre se balader sur sa poitrine, son ventre, ses fesses, regrettant déjà de ne pas avoir gardé le rythme, de ne pas avoir lancé la suite, aussi brûlante qu’elle me semblait être. « Tu veux autant que moi? » J’aurais pu lui demander si ce qu’on allait faire était mal. J’aurais pu lui demander si elle voulait reculer, si elle voulait faire marche arrière et qu’on oublie, mais c’était complètement inutile. On ferait pas marche arrière. Alors c’est ce que je réussis à lui sortir, à deux secondes de retirer le peu de vêtement qui me restait, me retrouvant plus près que je ne l’étais encore de faire la plus grande gaffe mais surtout la meilleure de toute ma courte vie. Encore.


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