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Tell me when it kicks in ... Ellen & Jesse EmptyMer 24 Juin - 21:14
 
— Ellen& Jesse—

The night's still young

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"Meow" Premier avertissement. "meeeeeow" Deuxième averto, déjà emplein d'une menace sous-jacente. "MEOOOW" j'aurai pu rajouter un "meow mother fucker" tellement le miaulement de Hobbes semblait me juger. C'était sa façon de dire "lève toi feignasse il est bientôt 14 heures, tu dois aller prendre ta douche et avoir une vie d'être humain à peu près normal et civilisé". Quatorze heure, encore le matin dans ma petite tête. La nuit a été longue... Alors... Oui, pour une fois, c'était une nuit normale, à sortir, faire la fête, boire trop et me retrouver avec une inconnue dans un lieu tout aussi étranger. Je n'avais ramené personne à la maison hier soir. Cela changeait, pour une fois. Je savais que je devais être frais pour la garde de 24 heures qui m'attendait ce soir. Toute une soirée, tout une nuit, et un samedi en plus. J'allais passer le weekend le plus excitant de mon année et je ne le savais pas encore. Sorti du lit, j'avais enfilé un semblant de vêtements avant de me diriger vers la cuisine. Taeho avait encore cuisiné à n'importe quelle heure et avait laissé la vaisselle s'empiler... ou bien ce tas d'assiettes dégueulasses était le mien? C'était fort possible que je me fasse cuire des oeufs et du bacon pour éponger l'alcool à 4 heures du matin. Hobbes miaulait encore comme un forcené. ça va, ça va, j'ai compris, t'as la dalle... et moi j'ai ma au crâne alors arrête un peu d'être égoiste et patiente. La patiente est une vertue, tu sais? J'étais réellement en train d'avoir une conversation – ou bien plutôt un monologue – avec mon chat. Abruti. Moi. Pas le félin. Quoi que... à sa façon de s'en foutre partout en mangeant, on ne pouvait pas affirmer que ce félidé avait inventé l'eau chaude.

J'étais déjà un peu en retard lorsque je suis monté sur mon deux roues. Pas de fantasme de motard hyper classe en cuir et tout. Non, je me déplaçais qu'en vélo. J'allais travailler en vélo, j'allais aussi en centre ville en vélo... même pour faire mes courses, ce qui était, je voulais bien l'admettre, un peu idiot lorsque j'avais des trucs lourds à porter. Je me retrouvais souvent à conduire d'une main, l'autre portant un bidon de lait ou de jus d'orange. Je n'avais jamais vraiment compris pourquoi les américains avaient toujours besoin de tout empaquetter par litres et litres ... Un galon de jus d'orange ! Quoi de plus normal et de plus sain – si l'on suit la sacro-sainte date de péremption – que de boire 4 litres et demi de jus de fruit en moins d'une semaine ! Trois jours après l'ouverture si on lit scrupulusement l'étiquette. Tout ça pour dire que j'étais en retard aussi en sortant des vestiaires, vêtu de ma petite blouse bleue claire. Je passais rapidement au tableau pour voir mon affectation. Bloody hell... façon très distinguée pour éviter le traditionnel "Fuck" si cher à mes (demi) compatriotes américains. J'entendais déjà la voix de ma tortionnaire au bout du couloir. Sans m'attarder plus, j'avais couru vers la première chambre des visites, dernier d'un petit groupe de trois, dont deux que je n'avais jamais vu. Des nouveaux en internat, c'était possible ça? Je ne devais simplement pas faire attention à eux. Je ne voyais qu'elle. Ellen posa une question, j'étais ailleurs, à regarder autour de moi, j'observais aussi les deux autres qui levaient la main comme des gosses à la moindre question. En fait ... ils étaient de passages, j'avais moi aussi fait quelques stages lorsque  j'étais encore dans la partie "classique" de mes études. Elle posa la question une seconde fois. Je sentais son regard insistant sur moi. Je ne pu m'empêcher de lui sourire avant de prendre la parole. Je dirai que le plus important dans un suivi post opératoire est de ne négliger aucune douleur et d'écouter le patient? Je n'étais pas sur de la pertinence de ma réponse. Je n'étais même pas sure qu'elle répondait totalement à la question vu que j'en avais entendu que trois ou quatre mots. Une des "gamines" me regarda en pouffant de rire. Je devais avoir faux. ça et des bons soins post opératoires aussi, et .. du sourire et de la bonne humeur, vous êtes pas d'accord madame? Personne ne veut se faire soigner par des gens qui font la gueule. Je réussi à décrocher un rire à la patiente qui semblait stressée d'avoir vu tout un groupe envahir sa chambre. Cela est toujours intimidant. Je regardais toujours Ellen avec un petit sourire. Nous allions passer la nuit ensemble, il valait mieux qu'elle soit de bonne humeur. Je n'avais pas l'intention de passer pour le punching-ball de service ce soir.
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Ellen C. O'Ceallaigh
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Tell me when it kicks in ... Ellen & Jesse EmptyVen 3 Juil - 2:46
Jesse ∞ Ellen
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Nouvelle journée de boulot. En ce milieu de journée, je me devais d’être en forme parce que j’étais de nuit. Comme souvent en fait. Ce n’est pas de tout repos de bosser dans un hôpital. On a beau planifier toute sa journée de travail, on tombe systématiquement sur des imprévus. Ce sont les aléas du métier, de ce métier. Je n’avais pas dormi beaucoup cette nuit ou dans la journée mais peu importe, un bon café et je serais en forme jusqu’à la pause au moins. J’arrivais un peu en avance dans les vestiaires, le temps de déposer mes affaires et d’enfiler ma blouse, je filais déjà en salle de pause pour avaler mon énième café de la journée. Ayant même encore un peu de temps, j’en profitais même pour discuter un peu avec les collègues avant d’y aller. Si mes souvenirs sont bons, je suis en formation avec des jeunes internes et stagiaires aujourd’hui. Mes suppositions furent confirmées lorsque je passais devant le tableau récapitulatif pour rejoindre un petit groupe d’étudiants qui m’attendaient déjà.

Je m’approchais d’eux mais j’eus la désagréable surprise de constater qu’ils n’étaient que trois. Or, quatre noms étaient notés sur le tableau. Je constate que Jesse est en retard, il commence bien la journée. Dans mon travail, je suis plutôt rigoureuse et je n’apprécie pas trop les retards. C’est un manque de professionnalisme flagrant et je ne peux pas tolérer ça. Quand bien même Jesse et moi avons une relation particulière, ça ne lui donne aucun privilège. Pourquoi lui aurait-il le droit d’arriver en retard sous prétexte qu’il se tape sa supérieure ? Non, ça ne fonctionne pas comme ça. Enfin, en attendant, je devais faire le tour des chambres avec les internes qui étaient à l’heure. Je les saluais avec un grand sourire alors que je les conduisais dans la première chambre, commençant à présenter la patiente ainsi que ses problèmes, puis je les interrogeais. C’est une phase d’observation assez importante puisqu’elle me permet de tester leurs connaissances. Ils ne touchent à rien mais ils doivent me montrer qu’ils sauront réagir en toute circonstance.

Au bout d’un moment, Sieur Jesse arriva enfin, en courant. C’est à ce moment que j’avais posé une question importante. Les autres jeunes, tout comme moi, avaient posé leur regard sur le retardataire. Deux mains se levaient alors que Jesse regardait les mouches voler. Alors non seulement il est en retard, mais en plus il n’écoute pas ? Je posais ma question une seconde fois, ne quittant pas des yeux le perturbateur qui ne connait pas la ponctualité. Il m’adressait un sourire avant de me répondre… Complètement à côté de la plaque. L’une des demoiselles se mit à rire, normal, alors que je haussais un sourcil. Il s’enfonça encore plus dans sa connerie en prenant à partie la patiente, ce qui me fit quand même légèrement rire. Du moins, je devais me retenir pour ne pas perdre toute crédibilité. Certes personne ne veut se faire soigner par un médecin qui tire la gueule, mais ce n’était pas ma question. Je croisais alors les bras, mettant mon classeur sous mon bras et je penchais légèrement la tête sur le côté. « Monsieur Brannagh, peut-être que si vous étiez arrivé à l’heure vous n’auriez pas répondu stupidement à une question simple ou complètement à côté de la plaque. » L’une des jeunes filles étouffa un nouveau rire. Bon, je sens que cette fille est une fayote, et je n’aime pas ça. Je lui lançais un bref regard agacé avant de me reconcentrer sur Jesse. « J’espère que vous avez une bonne excuse pour expliquer ce retard ? » Si ce n’est pas le cas, il faudra que je m’occupe de lui pour lui faire passer l’envie de recommencer.

« Quoi qu’il en soit, ma question était la suivante, quels sont les risques postopératoires pour un patient ? En particulier, pour un patient ayant reçu une greffe comme c’est le cas ici. » Ce qui n’a, en soit, rien à voir avec les réponses qu’il m’avait données. La jeune fille leva la main aussitôt comme si un être invisible avait pris possession de son bras. Bon sang, j’ai horreur des demoiselles je sais tout. « Baissez votre bras, ce n’est pas à vous que je m’adresse. Laissons Monsieur Brannagh se rattraper. Lui qui se croit si malin. » Je lui adressais alors un petit sourire, un sourire dont j’avais le secret et qui voulait dire tellement de choses. Comme tu n’as pas intérêt à te planter entre autre.

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Tell me when it kicks in ... Ellen & Jesse EmptyVen 10 Juil - 20:01
 
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Je savais qu'elle n'allait rien laisser passer. Mon retard, ma réponse complètement décalée... et pourtant, je la regardais toujours avec un magnifique sourire figé sur mon visage. Je ne l'admirais pas enfin... enfin si, je regardais tout son être, son physique, son corps... sa bouche, j'évitais de baisser trop les yeux vers sa poitrine que sa blouse mettait parfaitement en valeur. En fait j'avais qu'une envie, la sauter dans une salle de repos aussi vite que possible. Je sais, j'ai dit plus tôt que je n'étais pas une poupée et que je n'allais pas me laisser faire mais c'était plus fort que moi. Panne... mon vélo... est tombé en panne. Mais je vais bien, promis Je ne me suis pas fait mal en tombant, je n'ai pas crevé ma roue non plus.;. En fait j'avais juste lutté à me réveiller, à me lever, à mettre tout mon corps en état de marche. C'était la dure vie d'interne, la dure vie d'étudiant en médecine qui survit grâce au café et aux boissons énergisantes. Ma réponse n'avait aucun sens, certes, et la vraie question demandée n'avais rien à voir avec ma réponse. Mais j'étais quand même heureux car mon impertinence avait fait sourire une patiente, en plus de faire glousser une camarade de "classe". On était que des étudiants après tout. Le premier risque est un rejet. Si le corps n'accepte pas l'addition, le corps étranger, il peut le rejeter et essayer de le détruire, ce qui entraine des douleurs et peut être bien plus dangereux si pas traité à temps. De puis, il faudrait trouver un autre greffon, un autre donneur et repartir a zéro pour le patient. Mais tout va bien madame Ginsberg, je vois que vous avez bonne mine et vous êtes entre les mains de la meilleure qu'il soit. Donc vous ne devriez pas vous inquieter, tout va bien et tout le monde va bien s'occuper de vous. J'avais un peu mouché tout le monde. Je n'étais pas le plus intelligent des étudiants mais j'avais de la répartie, il fallait au moins ça pour sortir du lot, pour être pris au sérieuxun minimum par mes pairs.

Cette visite finie, j'avais suivi Ellen qui allait chercher du matériel médical dans une des réserves. Le reste du groupe était allé boire un café, se rafraîchir un peu – déjà – en ce début de garde. Mais pas moi, j'étais un trop bon élève pour m'abandonner à ça de suite. Je me raclais un peu la gorge, derrière Ellen, afin qu'elle se tourne vers moi. Sans rancune au fait... pour le retard... et le petit mensonge du vélo... mais ça tu viens de l'apprendre donc tu peux pas vraiment m'en vouloir. J'avais été discret, comme d'habitude, déjà que je jouais avec le feu, je ne voulais pas que la nouvelle s'ébruite autour de nous, je ne pourrai pas gérer ce genre de bruits de couloirs. ça va? J'ai vu que j'étais censé être dans l'équipe de Bailey ce soir, mais que t'as échangé les groupes? Dois-je en conclure que tu voulais me voir? Oui, j'étais content et je jubilais un peu mais je ne faisais jamais premier pas, je préférais m'asseoir sur un vieux brancard dans un coin. Je balançais mes jambes comme un gamin idiot tout en la regardant faire l'inventaire de ce qu'elle avait besoin. tout le monde est à la caféteria mais perso j'avais pas très faim ... je mangerai plus tard, quand il faudra que j'ai vraiment de l'énergie. Pas de sous entendu, non j'aurai juste besoin d'énergie plus tard pour finir la nuit.
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Ellen C. O'Ceallaigh
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Tell me when it kicks in ... Ellen & Jesse EmptyMer 22 Juil - 14:21
Jesse ∞ Ellen
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Si Jesse n’existait pas, je crois qu’il aurait fallu l’inventer. Ce type est vraiment… LA distraction. Pas seulement pour moi, mais également pour tout monde. Il est véritablement le clown de service, celui qui fait rire les patients ou qui arrive à les faire sourire alors qu’on vient de leur annoncer une mauvaise nouvelle. Sa bonne humeur est communicative et c’est un énorme point en sa faveur pour ses relations avec les patients. Effectivement, ils n’aiment pas voir leurs médecins faire la tronche, alors heureusement pour eux, il est là pour leur redonner le sourire, même dans les pires moments. Même s’il ne connait pas la ponctualité, même s’il a parfois des difficultés avec l’autorité, je le vois devenir un bon médecin. Le chemin est encore long, mais je suis sûre qu’il y arrivera. J’aime le taquiner, le rabaisser par moment mais c’est parce que je l’aime bien et que je l’apprécie. Cependant, ce n’est pas parce qu’on s’envoie en l’air régulièrement que ça lui donne tous les droits, bien au contraire. Il faut bien le remettre à sa place de temps en temps. Les jeunes prennent vite la confiance. Mais je dois dire que j’aime ce petit jeu entre nous, ça rend les journées bien moins longues et ennuyeuses, bien que j’aime vraiment mon métier.

Son excuse pour expliquer son retard était à l’image de ce qu’il était. A côté de la plaque et absurde. « Une panne de vélo… » Répétais-je doucement pour être sûre d’avoir bien compris. C’est bien ce qu’il a dit. Je hochais doucement la tête en pinçant les lèvres. « Evidemment, ça arrive à tout le monde. » Alors non seulement il arrive en retard, mais en plus de ça, il ose inventer un bobard plus gros que lui. Bien, je prends note. Je vais lui apprendre à se moquer de moi. Quoiqu’il fasse, il a du mal à rester sérieux très longtemps, il ne peut pas s’empêcher de trouver une excuse de ce type… Pourquoi ne pas dire tout simplement ce qu’il lui est vraiment arrivé ? Genre une panne de réveil, une panne de courant mais non, il faut qu’il se fasse remarquer et qu’il fasse rire la galerie. Bref, il répondit convenablement à ma question cette fois et rajouta à l’intention de la patiente qu’elle était entre de bonnes mains, glissant un compliment à mon attention dans la manœuvre. Vas-y rattrape-toi, mais tu ne perds rien pour attendre. J’adressais à mon tour un sourire rassurant à la patiente. « C’est exact. Et en effet Madame Ginsberg, tout va bien pour vous. »

La visite de cette chambre était terminée et comme j’avais besoin d’aller chercher du matériel et des produits, j’invitais mes étudiants à prendre une petite pause et à aller boire un café à la cafet’. Ils allaient en avoir grandement besoin. Ici on ne fonctionne qu’au café de toute façon. Sans ça, il est impossible de tenir le rythme. Tout le monde avait donc pris sa pause, sauf un. Alors que je marchais dans les couloirs, je le sentais me suivre. Rapidement, il se racla la gorge pour signaler sa présence et je tournai brièvement la tête vers lui tout en continuant à marcher. Il s’excusa, à sa façon, pour son retard et pour son petit mensonge pour l’expliquer. Il ajouta que je ne pouvais pas lui en vouloir pour ce dernier parce qu’il venait juste de me révéler qu’il avait menti. Je me stoppais alors dans ma marche. Seigneur, il me prend donc pour une imbécile ? N’importe qui aurait pu deviner que son histoire de panne de vélo était inventée. Je me tournai vers lui en prenant un air faussement choqué. « Non, tu plaisantes ? C’était un mensonge ? Je pensais vraiment que ton vélo était tombé en panne moi ! » Mais je repris rapidement un air un peu plus sérieux, croisant les bras et haussant un sourcil. « Tu oses imaginer que j’ai pu gober ça ? Sérieusement ? »

Je reprenais ensuite mon chemin jusqu’à atteindre des étagères dans une aile interdite au public. Jesse s’installait sur le brancard juste à côté. Pendant que je farfouillais là-dedans, il reprit la parole me demandant comment j’allais et si je l’avais changé de groupe pour la nuit de garde. C’est vrai que je l’avais fait. J’aimais bien l’avoir avec moi, il était parfait pour détendre l’atmosphère et c’était toujours un plaisir de l’avoir dans les parages. J’eus un petit sourire alors que je tournais la tête vers lui. « Oui en effet. Mais je peux te remettre dans son groupe si tu préfères travailler avec des hommes matures et virils. » Le Docteur Bailey avait la cinquantaine bien tassée, c’était un homme d’expérience qui aimait que tout file droit. On apprenait beaucoup avec lui, quand j’étais interne, j’avais d’ailleurs travaillé avec lui. Mais je supposais que Jesse préférait être avec moi. Je ne suis pas stupide, je vois bien sa façon de me regarder. Reportant mon attention sur les étagères et me penchant vers celles du bas à la recherche de divers produits, il expliqua en quelque sorte sa présence ici, avec moi. Pourquoi éprouve-t-il le besoin de se justifier ? Cependant, lorsqu’il mentionna le fait qu’il mangerait quand il aurait vraiment besoin d’énergie, un sourire en coin apparut sur mon visage. Est-ce un sous-entendu à peine voilé ? Je me redressai alors, jetant un œil dans les couloirs. Nous étions seuls, parfait. « Parce que tu n’as pas besoin d’énergie pour le moment ? » Sans lui laisser le temps de répondre, je l’attrapai par le col de sa blouse bleue pour l’attirer avec moi dans la salle de repos juste derrière nous. Heureusement pour nous, il n’y avait personne non plus avec nous à l’intérieur, les lits étaient vides. Je refermai la porte et je le coinçai contre le mur juste à côté, me collant à lui et posant mes mains sur son torse. Avec un grand sourire provoquant, je descendais l’une de mes mains le long de son corps pour prendre les choses en main, au sens propre. « Tu n’as pas intérêt à me faire le coup de la panne. » Je fondis sur ses lèvres pour l’embrasser avec passion pour l’allumer encore un peu plus. Il n’a pas besoin d’énergie pour le moment hein ? C’est ce qu’on va voir. A moins que j’en profite pour lui faire payer son retard… Hum, cruel dilemme.

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Tell me when it kicks in ... Ellen & Jesse EmptySam 8 Aoû - 19:44
 
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Sans me venter, je m'étais toujours considéré comme quelqu'un de fin et d'intelligent. Une bonne intuition, de la repartie, une bonne capacité d'apprentissage et une excellente mémoire.. J'étais le parfait petit spécimen pour me lancer dans des études de médecine. J'étais un rêve pour les profs,, voir même un peu trop. Et déconneur .. Un peu t op d'ailleurs ce qui faisait que l'avis des supérieurs à mon égard était mitigé. Ellen avait l'air de me détester en même temps que m'adorer. Elle aimait mon corps pour sur, sinon elle ne laisserait pas passer une telle insolence de ma part. J'en jouais ... Peut être qu'un jour je regretterai.   ce n'était pas aujourd'hui. J'avais quitté le chevet de la patiente sans m'inquiéter plus que ça pour mon avenir. Je n'avais juste pas envie de   trainer avec les autres internes alors qu'un jeu bien plus intéressant m'attendait. C'était un étrange privilège... Une chance ... Et oui il faut dire c'était un peu de l'abus de pouvoir de sa part. Je pouvais pas vraiment dire non mais pour l'instant je n'en avais pas envie non plus.

je m'étais installé sur un des brancards vide, presque déjà fatigué de mon début de garde, même si Ellen devenait de plus en plus explicite sur la suite des événements. Tu t’ennuierai sans moi ... C'est toi qui a besoin d'un homme viril ... Pour animer tes nuits de solitude ... T'as du bol je suis là ce soir c'était un jeu dangereux que j'essayais de mener. Je savais qu'elle allait finir par me sauter dessus et que je pouvais absolument pas résister. J'en avais hiérarchiquement pas le droit. Malgré le relatif confort du lit à roulettes je fus entraîné vers la salle de repos  après un baiser enflammé. Les choses sérieuses commençaient enfin. Y a personne?Je m’inquiétais légèrement alors qu'elle fermait la porte et me plaquait contre celle-ci. Je la laissais faire ... Impuissant ... Sauf dans la région de mon anatomie  qu'elle venait d'agripper. je suis jamais en panne à ce niveau là hein... c'était presque insultant avant. Pendant qu'elle s'amusait, je lui retirait sa blouse, qui allait d'insinuer que je pouvais l'être. Surtout qu'aucune ne s'était plainte bientot rejoindre la mienne sur le sol. Sans ça elle n'était plus vraiment ma supérieure ... Elle était juste a moitié nue devant moi et c'était à mon tour de la plaquer au mur. On a combien de temps avant la prochaine visite ? je demandais par politesse et stratégie. J'allais m'adapter. Pour l'instant c'était juste à mon tour d'aventurer mes mains à l'intérieur de sa blouse.  Je m'étais égaré un peu, perdu dans son regard, ses yeux ... Ses lèvres. Surtout ses lèvres... Parfaites ... Je n'étais pas un pantin, d'accord la première fois elle m'avait choppé dans un coin sans me laisser la possibilité de dire quoi que ce soit mais là ... Je savais reconnaître qu'elle était magnifique et que j'étais plus qu'excité à l'idée qu'elle soit mienne quelques fois. Quelques instants volés, j'étais heureux, comme un môme. Je n'étais pas amoureux, je ne l'étais de personne... enfin, j'essayais de me dire que personne ne hantais le derrière de mes pensées lorsque j'imaginais une vie à deux, un futur "et ils vécurent heureux et ils eurent beaucoup d'enfants". Ce n'était pas Ellen, mais cela n'avait à ce moment présent, aucune importance.
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Tell me when it kicks in ... Ellen & Jesse EmptyVen 4 Sep - 1:03
Jesse ∞ Ellen
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Jesse était le genre de personne que je pouvais beaucoup apprécier en dehors du travail. Je n’ai jamais eu aucun mal pour me lier avec les hommes de manière générale. Je ne suis pas une fille chiante et j’ai même limite un caractère de mec par moment – merci mes frères. J’aime réellement les déconneurs, les types qui sortent quinze mille conneries à la seconde parce que ça me fait rire et rire c’est primordial. Mes potes sont un peu dans ce style là d’ailleurs, je m’entends vraiment bien avec ce genre de personne. A l’extérieur. Mais pas dans le travail. Au boulot et surtout dans notre branche, j’ai besoin de travailler avec des personnes responsables, des gens qui ont conscience qu’ils ont des vies entre les mains. Par moment, Jesse m’exaspère réellement. Mais il a de la chance d’être dans mes petits papiers, il a de la chance que je ne le vois pas comme un simple interne sans importance que je peux reléguer à mes collègues pour un oui ou pour un non. Parce que ça ne ce serait pas passé de la même manière si je l’avais dans le collimateur. Son corps joue en sa faveur je dois dire.

Cependant, son comportement m’était resté légèrement en travers de la gorge. Peu importe le type de relation que j’entretiens avec une personne, je ne supporte pas qu’on se paye ma tête. Et je ne suis pas le genre de personne à rester sans rien faire. On s’envoie peut-être régulièrement en l’air, mais il doit quand même gardé à l’esprit qu’il y a des limites à ne pas franchir. Je reste sa supérieure et son attitude ne restera pas impunie, c’est mal me connaitre. Il affirma cependant que je m’ennuierais sans lui parce que c’est moi qui avais besoin d’un homme viril pour animer mes nuits de solitude et il ajouta que j’avais de la chance qu’il soit là ce soir. Quel culot. Je haussais alors un sourcil en souriant. «  On n’est jamais seul à l’hôpital et c’est toi qui as de la chance de m’avoir, crois-moi. » Oh oui, une chance énorme, un avantage certain sur les autres étudiants. Mais je constate qu’il me provoque encore alors sans plus attendre, je l’avais entrainé dans une salle de repos déserte. Le genre de salle qui contient des lits pour les médecins qui souhaitent faire une petite sieste pour recharger ses batteries.

Dans la salle, il s’inquiéta de savoir s’il n’y avait personne. Non c’est bon, j’ai vérifié. Je ne lui laissais pas vraiment le temps de faire quoi que ce soit que je l’avais déjà plaqué contre la porte en lui attrapant la partie la plus intéressante de son corps. Première étape, atteindre son égo. J’y étais parvenue sans difficultés avec le coup de la panne. Seigneur, les hommes et leurs performances… C’est réellement le sujet qui fâche. « Il suffit d’une fois, ça a l’air d’être la journée des pannes aujourd’hui, non ? » Lançais-je avec un sourire non dissimulé. Il s’était bien foutu de moi avec sa panne de vélo tout à l’heure, à mon tour à présent. Rapidement, il me retira ma blouse et me plaqua à son tour contre le mur me demandant au passage combien de temps on avait. « Une bonne vingtaine de minutes mais j’ai envie de prendre mon temps aujourd’hui. » Avais-je susurré sensuellement alors que mon visage s’approchait du sien. Il me faut surtout un peu de temps pour ce que j’envisage de faire. « Alors pas de précipitation Monsieur Brannagh. » Avec un grand sourire charmeur, je glissais une main derrière sa nuque et j’approchais mes lèvres des siennes pour l’embrasser doucement pour commencer, mettant un peu plus de hargne par la suite. Mon autre main glissa sous son t-shirt pour caresser son torse directement et pour laisser de temps à autre mes ongles parcourir sa peau. Enfin, je remontais l’une de mes jambes entre les siennes pour frotter ma cuisse contre son entrejambe, doucement. Je peux être partout à la fois. Le tout modérément. Je ne veux pas qu’il me prenne comme un sauvage dans les deux minutes. Alors faisons monter le désir tout doucement.

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