Taeho ∞ Jesse

생일 축하해 형

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah non mais quelle journée de merde ! Tout le monde était sûr les nerfs aujourd’hui et j’ai eu un mal de chien à conserver ma bonne humeur avec toutes leurs conneries, sérieusement. Entre les internes qui ont fait que des conneries à cause des évaluations en approchent, les titulaires qui sont d’une humeur de castor affamé, la direction beh…. C’est la direction quoi, et nous, pauvres petits infirmiers que nous sommes, on s’est ramassés tout ce beau monde dans la gueule en plus des patients mécontents par l’attente, les douleurs et la chaleur, comme si on a un pouvoir dessus. J’vous jure, parfois, c’est carrément à se tirer une balle, mais ce soir, c’est son anniversaire ! J’ai fait style d’ignorer le truc toute la sainte journée pour qu’il ne se doute de rien pour ce soir à vrai dire. Il va penser que je suis un mauvais coloc héhé ! Après l’effort, le réconfort. Des achats en boutique vegan pour moi, à la boucherie pour lui, même si ça me donne envie de vomir (enfin, pas autant que le motard plein de poils de ce matin…. Erk). Je suis vraiment trop mignon quand on y pense.

Il fait chaud, beau et j’ai un immense sourire aux lèvres en allant jusqu’à chez nous. La moto me donne un sentiment de liberté. Je sais que ça serait mieux que j’achète enfin une voiture, mais je n’en ai absolument pas envie. Je ne sais pas, c’est juste, j’aime me déplacer comme ça. Une fois à la résidence, je me gare et prends mon gros sac avec tout ce qu’il faut dedans pour galoper dans les escaliers et arriver vite à notre étage. Porte ouverte, je m’engouffre avec les courses avant de regarder Hobbes qui se dort la pilule sur le canapé inondé de lumière et un rire m’échappe. Ce chat est absolument… génial. Il me fait penser à la réincarnation de Baloo.

Sa pâté de servie, je vais voir Simba et Nala pour les nourrir aussi et passer un peu de temps avec eux. J’aime tellement mes deux petits monstres. Ils effraient les gens par leur aspect, mais ce sont des amours. On s’arrête trop souvent aux apparences. Une dernière gratouille, un lavage de main excessif et je me presse pour mettre mon tofu et sa viande à mariner avant de sortir le grill électrique sur le balcon avant de nettoyer la table et les chaises. Il fait beau et chaud, autant profiter de tout ça.

Sangria au frais, brochettes prêtes, salade faite, je m’étire et file à la douche rapidement pour me décrasser un peu. 20h bientôt, il ne devrait pas tarder à rentrer, enfin je suppose. Les heures supplémentaires arrivent souvent mais quand même. J’me dis que pour son anniversaire, il devrait avoir un bon karma. Une fois propre et habillé, je n’ai plus qu’à l’attendre sagement en me posant dans une des chaises dehors, mes geckos sur les genoux pour leurs faire prendre aussi un peu l’air et profiter de la vue et de la soirée qui se termine. Il aimera ses cadeaux ? J’espère. Ça fait pas longtemps qu’on vit ensemble, mais j’aime être avec lui. On s’entend bien à vrai dire et ça fait du bien d’avoir un ami. Faut dire, entre gens assez calme on allait bien s’entendre. Hobbes arrive et je lui gratte la tête doucement avant d’entendre la porte s’ouvrir. « Hey ! » Toujours assis, je tourne la tête vers lui avant de me lever en posant Simba et Nala sur mon épaule. « Bon annniiiiiiversaiiiiiiire ! » Autant annoncer la couleur maintenant. « J’ai prévu le repas, de l’alcool pour une fois et des cadeaux. » Je sautille en souriant. « T’as le temps de prendre une douche si tu veux le temps que je fasse cuir la bouffe ! » Un baiser sur sa joue et je pars vers le frigo pour commencer à tout préparer.

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AAu bout du rouleau, crevé, lessivé... Je n'avais pas d'autre mot pour dire à quel point j'étais fatigué. J'en pétais en fait, et je savais que mon lit était encore loin. La garde avait été longue, beaucoup trop pour le petit être humain que j'étais. J'avais besoin de mon sommeil, de ma nourriture, de mes pauses à rien faire et surtout, j'avais besoin de laisser mon cerveau respirer autant que mes poumons. Mais non. Toute la nuit, toute la journée, j'avais du enchainer les questions, les patients, les parties de james en l'air. Ok, juste une. Ellen était plutôt en forme et j'avais besoin de me défouler alors pourquoi pas? Mais cette petite escapade en salle de repos avait remplacé ma sieste. J'étais un zombie qui n'avait plus la notion de rien, plus la notion du temps, et donc qui n'avait pas vu que les douze coups de minuit avaient sonnés, m'administrant un chiffre de plus au compteur de mes années.  En gros, c'était mon anniversaire et personne ne me l'avait souhaité. Tant pis, je devais travailler et ne pas me soucier de ces gamineries. J'étais un homme mur, un vrai, un adulte, un ... j'lalais m'arrêter là. On avait compris. Mais je rêvais de mon gâteau, et mes cadeaux et... je devais me faire à l'idée que Matthew, mon petit frère, avait certainement oublié. Tant pis. Je n'étais pas non plus à plaindre et travailler me faisait penser à autre chose. Tae avait aussi oublié. Pas de message. Tant pis. Hobbes m souhaiterait mon anniversaire avec des calins et des ronrons, et puis j'avais des tonnes de trucs à réviser – ou plutôt apprendre.

C'était d'une humeur massacrante que j'avais passé le seul de mon appartement. Le trajet en vélo a été long et pénible, surtout par cette chaleur. Je n'avais qu'une envie : retirer toutes mes fringues et me poser sur mon lit avec une bière. Pitoyable? Peut-être un peu mais au moins je pouvais être seul, prendre du temps pour moi, et noyer l'année passée, l'enterrer pour dire bonjour à la nouvelle qui ne s'annoncerait pas forcément meilleure. Mon étape dans un pub Irlandais du coin n'avait pas réussi à remonter mon moral. Ils passaient un match de foot, Arsenal contre Barcelone. J'aurai pu m'y intéresser un peu si je haissais pas les Gunners. J'attendais qu'une chose, de voir les Celtics faire enfin quelque chose d'intéressant, mais ça serait pour une autre saison. La compagnie n'avait pas été exceptionnelle non plus. Il me restait bien plus que Hobbes. À presque vingt heures j'avais capitulé. J'étais rentré chez moi avec l'envie de m'étaler sur mon lit. Voir la bouille de mon colloc me fit sourire légèrement. Je n'arrivais pas à le détester, à lui en vouloir. Il ne m'avait jamais fait de mal après tout et vivre avec lui était une bouffée d'oxygène après les mois passés avec mon ancien collocataire. Ancienne d'ailleurs ... ancienne colocataire, ou bien ex, c'était devenu tellement confus les derniers temps que je ne savais pas bien si c'était une rupture amoureuse ou une rupture de bail. Hey... Merci... t'as... franchement t'as assuré, merci mec.. Je ne m'attendais à rien quand j'étais entré, la surprise était bien plus grande, et surtout bien meilleure. ouais faut que je me décrasse, je sens le vieux et la bière. Merci Tay Je le repoussais un peu quand il embrassa ma joue. Je savais pertinement que c'était un jeu et qu'il ne me trouvait pas à son goût – du moins je l'esperais – mais je ne voulais pas la moindre confusion. Nous étions collocataires et je n'avais jamais ressenti ce genre d'attirance envers les autres gars. En même temps, je ne voulais pas le froisser et je n'avais jamais vu de fille sortir de sa chambre. De gars non plus d'ailleurs. À méditer.

La douche prise, enfin propre comme au premier jour, et prêt à savourer tout ce qu'il avait préparé. t'avais rien à faire aujourd'hui c'est ça? Franchement c'est cool, j'avais bien besoin de ça. Si tu savais les cas que j'ai eu, sérieux. J'avais déjà attaqué ma première bière pendant que Hobbes se frottait à mes jambes pour un peu de bouffe. Sa gamelle était remplie. tu bosses demain? Pas moi. En gros, je n'allais pas m'arrêter à une bière.

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J e le regarde dans un petit sourire en coin avant de secouer la tête dès le début de ses paroles. « Hey... Merci... t'as... franchement t'as assuré, merci mec… » Tsss. « Comme si j’allais louper ton anniv ! » No way. Je souris en coin avant de me mettre à sautiller, déjà content de la soirée qui va s’annoncer. C’est un peu enfantin, mais j’ai prévu des jeux débiles, j’espère qu’il aime ça. Je ne sais pas vraiment à vrai dire, même si on vit ensemble, on a jamais pris le temps de réellement se poser et discuter. On apprend à se découvrir au jour le jour je crois. C’est pas plus mal des fois. « Ouais faut que je me décrasse, je sens le vieux et la bière. Merci Tay. » Je secoue doucement la tête, un peu gêné de mettre fait repousser sous le baiser, c’est vrai, j’ai cette tendance coréenne qui trouve normal le fait d’être tactile entre personne du même sexe. J’ai toujours vu mon père proche des hommes et peu avec les femmes. Ici, on le qualifierait directement d’homosexuel alors que c’est juste une façon d’être chez nous et même si je suis plutôt enjoué avec tout le monde, j’ai conservé ce trait-là ici, parce que ce n’est pas le fort des américains, il faut bien l’avouer. Je ne voulais pas qu’il le prenne mal, je sais bien qu’il est un homme à femme et au lieu de trop m’attarder sur ça, je me tourne vers la cuisinière pour finir de préparer les brochettes qui ont eu le temps de mariner. Ça sera bon, enfin, surtout les miennes. J’ai du mal à concevoir le fait qu’il mange de la viande, mais j’ai grandi prêt d’un temple bouddhiste, c’est sans doute pour ça que je suis aussi porté sur les âmes et les souffrances humaines ou animales. Je ne sais pas vraiment.

Il s’en va, je mets le grill en route avant d’attendre pour y déposer nos brochettes, puis d’aller chercher ce qui accompagne le plat. J’ai tellement fin et j’en profite pour manger quelques chips en douce avant de le voir revenir et de sourire faiblement tout en me posant dans le fauteuil alors que lui se prend une bière. Une bière ? AH MERDE ! « T'avais rien à faire aujourd'hui c'est ça? Franchement c'est cool, j'avais bien besoin de ça. Si tu savais les cas que j'ai eu, sérieux. » « Au contraire, j’ai eu une journée de merde aussi, mais j’allais pas laisser ça gâcher ton anniversaire. » Il a une drôle de façon de dire merci lui. Je pars à la cuisine et ramène le bol de sangria XXL avec pleins de fruits dedans. Bon, c’est sans doute pas assez alcoolisé pour lui, mais moi et l’alcool… « Tu bosses demain? Pas moi. » « Non, c’est bon, je viens de faire 8 jours d’affilés à cause des maladies. » Je souris un peu, j’irai voir Jaeho demain après-midi, ça nous fera du bien de nous retrouver un peu. Je lui serre un verre, reprenant sa bière pour la poser plus loin avant de me servir aussi et de trinquer à sa gloire. « A ton anniversaire ! » Je souris un peu avant de boire, j’aime bien cette boisson à cause des fruits, pour le reste bof. « J’espère qu’elle est bonne, c’est du fait maison. » Je retourne les brochettes et lui en donne déjà deux de cuites avant de m’en prendre, puis de commencer à manger avant d’attraper les paquets en dessous de ma chaise pour lui tendre. « Tiens. » Bon, le premier, c’est une connerie, juste pour rire, mais j’ai hâte de voir sa gueule devant les bandes de cire… J’en ris intérieurement d’avance. Et le second, well, j’espère que ça lui plaira, je ne savais pas trop, mais lui faire un sweat personnalisé, gris anthracite avec « I love my Hobbes » écrit dans le dos et les deux empreintes des pattes avant du chat, je trouvais ça original. A voir.

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Je ne savais pas comment j'avais pu douter de lui, douter du fait qu'il aurait oublié mon anniversaire alors qu'il m'avait charié peu de temps avant sur ma soi disant vieillesse, mon age avancé, et ltout ce que cela impliquait. J'étais l'ancien, le sage, dans notre collocation. C'était moi le vieux, le responsable...Mouais j'en étais pas vraiment persuadé. C'est quand même adorable de ta part... et merci de pas avoir oublié. ça me faisait chaud au coeur... bon, pas assez por que ce soit l'objet de mes pensées lorsque j'usais du temps sous la douche pour faire aussi resecendre la pression. Je ne penserai jamais à mon colloc à ces moments là. Il n'est pas mon genre... du tout. Pas assez en haut, un peu trop en bas, si vous voyez ce que je veux dire. En sortant, tout propre et les idées claires, j'avais attaqué les hostilités par une petite bière, frâiche, et un peu de nourriture aussi. Huit jours... c'est énorme... j'en ai fait cinq... en finissant avec 24 heures de garde. Je peux te dire que j'en peux plus. Mais là... ça fait du bien, de se retrouver un peu et de plus penser à ça. Pour le remercier, je posais ma bière et le prenait dans mes bras. Un bon calin très viril. Pour le remercier d'avoir organisé cette petite fête improvisée. Que pour moi. merci beaucoup, mec. La Sangria c'est bon, on a pas l'impression e boire comme ça. Merci. Encore. Putain je fais que ça que te dire merci Et pourtant je n'étais pas canadien, juste un petit écossais perdu à Los Angeles. Ok encore une fois je reniais mon paternel mais c'était naturel. Je ne pouvais pas assumer le côté américain de ma personnalité. Accepter que j'avais été un Bennett et non un Brannagh pendant 18 années de ma vie était impossible. J'avais choisi le nom de Maman, un nom avec une histoire, avec une identité ... et qui ne puais pas la bière bon marché. Ma mère était une sainte et je lui devais bien ça. Au moins, je ne perpetuerais pas le nom de mon père si j'avais des gosses. Je ferai que des bébés Brannagh. Que des beaux bébés Brannagh bouclés et parfaits.

J'avais déjà attaqué la viande quand Tayo me tendit un paquet. Un cadeau. Pour moi. J'étais heureux comme un gosse a qui on promettait d'aller à Disneyland. attends, attends Je posais la brochette entamée dans l'assiette et tendit les mains vers lui pour prendre le cadeau. Et au fur et a mesure que j'ouvrais les paquets, je me rappelais de ma mère, d'elle, des noels et anniversaires passés en sa compagnie et en celle de mon frère aussi. Ce petit con me manquait plus que je ne le pensais. ça c'est... merci pour le cadeau... c'est... Veet bandes de cire froide? ... wow... euh... merci. Je ne savais pas bien quel message il essayait de passer mais le deuxième cadeau me fit vraiment rire. J'adorais le hoodie personnalisé, autant que j'aimais mon chat d'ailleurs. Aaaaahhh merci ... je serai sexy à a la salle de gym avec ça. Par contre la cire, t'essaye de me faire passer un message ou quoi? Tu sais que je vais pas m'épiler les jambes Ou peut-être que ce n'était pas pour les jambes. Je savais que mon colloc était imberbe du moins su le torse et sur les jambes ... je n'avais pas vérifié ailleurs. et me dit pas que tu rêve de m'épiler quelque chose parce que ça serait pas un cadeau d'anniversaire du tout Mais j'avai enlevé mon tshirt pour enfiler le hoodie I love Hobbes, tant pis, Tayo devrait profiter pendant quelques secondes de mon torse poilu.

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Je fais une petite moue. « Huit jours... c'est énorme... j'en ai fait cinq... en finissant avec 24 heures de garde. Je peux te dire que j'en peux plus. Mais là... ça fait du bien, de se retrouver un peu et de plus penser à ça. » « Ouais, mais on a tellement de maladies et d’arrêts de travail dans l’équipe, alors pour pas faire chier les mères de famille, j’me propose volontairement. » Je hausse les épaules. Je suis le seul sans moitié, sans gosse, alors bon, autant travailler. « M’enfin, la rageuse de service a quand même trouvé le moyen de me dire que je faisais ça juste pour l’argent. Déjà, si je faisais un métier juste pour l’argent, je serai pas infirmier ! » Quelle conne, j’vous jure. J’accepte le câlin « viril » qu’il me propose en riant intérieurement, c’est fou ce que les hommes hétéros ont besoin de dégager ça de leur être pour être sûr qu’on le comprenne. Quoi que, je ne sais pas s’il me voit comme un bi ou pas, mais parfois, j’ai l’impression qu’il a besoin de faire son mal alpha devant moi. C’est inconscient, j’en suis sûr, mais quand même. A moins que ça ne soit parce qu’on est deux mecs qui vivent ensembles et qu’il veut asseoir un peu le fait qu’il était là avant. Mais pourquoi je me pose autant de question moi ? J’avale un peu de sangria en grimaçant avant de prendre plaisir à manger les fruits. « Merci beaucoup, mec. La Sangria c'est bon, on a pas l'impression de boire comme ça. Merci. Encore. Putain je fais que ça que te dire merci. » « J’vais finir déchiré au bout de deux verres… » Moi et l’alcool, c’est pas le grand amour, mais ce qui me fait surtout rire, c’est sa façon de constamment me remercier à vrai dire. Il n’a pas besoin d’en dire autant.

On commence à manger et j’en profite pour lui donner ses cadeaux avant de commencer à déguster mes brochettes de tofu et légumes. Il ne sait pas ce qu’il rate sérieusement, c’est tellement bon. « ça c'est... merci pour le cadeau... c'est... Veet bandes de cire froide? ... wow... euh... merci. » Je ris devant la tronche qu’il tire avant de reboire un peu. Ça se laisse boire comme du jus d’orange ce truc, c’est dangereux pour mon karma. « Aaaaahhh merci ... je serai sexy à a la salle de gym avec ça. Par contre la cire, t'essaye de me faire passer un message ou quoi? Tu sais que je vais pas m'épiler les jambes. » « Ce sont ses empreintes de pattes en plus ! J’ai galéré à lui faire faire ! » Je boude un peu avant de sourire, content de voir que ça lui plait quand même avant de sourire en coin en voyant qu’il parle de ses poils disgracieux. « Et me dit pas que tu rêve de m'épiler quelque chose parce que ça serait pas un cadeau d'anniversaire du tout. » « Non, ça, ça sera pour mon anniversaire à moi !! Au lieu de m’acheter un truc, tu me laisseras te torturer volontairement ! » J’éclate de rire. « Te stresse pas, je suis passé devant en allant vers les courses l’autre jour, je cherchais une crème pour ma peau et quand j’ai vu ça, j’avais envie de te l’acheter pour te faire rager gentiment, j’ai gagné ! » Je souris en coin. « C’est bien aussi les cadeaux conneries ! »

On continue de manger joyeusement avant de se poser comme des pachas et de laisser quelques restes à Hobbes, histoire qu’il puisse aussi en profiter. J’attrape mes Geckos pour les laisser se balader sur mon corps à moitié allongé. « J’ai pris des petits gâteaux individuels aussi, histoire de marquer le coup, on les mangera plus tard. » Je m’étire avant de masser mes abdos un peu gonflés par ce que je viens de m’enfiler. « Alors, ça va comment les amours et le sexe ? »

Taeho ∞ Jesse

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TTae ne tennait pas l'alcol et moi ... 'allais le tenir pour deux. J'avais déjà attaqué au pub ave quelques uns de mes amis ressortissants britanniques un peu plus tot dans la soirée et je n'allais certainement pas m'arrêter en ci bon chemin, surtout que la sangria était particulièrement bonne. Délicieuse. J'en prendrai bien un seau entier si je m'écoutais. Au moins j'en oublierai tous les problèmes ... travail, famille ... non pas Patrie, je suis pas encore Pétainiste, mais amour, sexe, relation, tout le bordel qui entourait et embuait ma vie. Hobbes doit te détester maintenant... fais gaffe qu'il ne décide pas de se faire un apéro avec Simba et Nala au menu Mon chat était passionné par les Geckos de mon colocataire. Il passait des heures à les regarder, les observer, en se demandant certainement ce qui se passerait si il arrivait à y foutre la papatte dessus. Il les croquerait certainement tous crus... d'une ou deux bouchées ... un vrai morfale ce félin, un peu comme son maître. je ferai bien exprès de déserter la maison le jour de ton anniversaire, je compte pas passer à la cire. Désolé mon grand.

Sur ces bonnes paroles, nous continuèrent notre repas. Je savais qu'il n'était pas un grand fan de viande etc mais il en avait fait pour moi, ce qui était appréciable. Pour être honnête, je ne comprenais pas son régime alimentaire, et je ne pouvais pas me passer de bidoche mais chacun ses choix, sa conscience ... J'aimais trop la viande pour imaginer que c'était un vrai animal avant. Naif. Oui. Humain aussi ... 'tas pas peur qu'ils te mordent les tétons un jour? Oui parce qu'ils étaient en train de marcher sur son corps et l'idée me faisait assez flippé. Je crevais de chaud dans le hoodie mais je ne disais rien , pour ne pas le vexer également. Et puis il posa une question fatidique. Amour... c'est un bien grand mot. Mais rien de ce côté là, c'est le calme plat... sexe c'est un peu mieux. Je sais pas si je t'en ai déjà parlé mais je m'envoie en l'air régulièrement avec une de mes chefs. Un médecin. Elle aime bien m'utiliser, et je sais qu'elle m'utilise mais... C'est assez agréable au fond de se faire entrainer dans une piece vide pour la prendre. Les heures de garde passent bien plus vite. Je souriais comme un bien heureux. J'aurai pu parler de Carter mais je préférais me taire. La petite brune me rendait dingue, et de plus en plus chaque jour mais à quoi bon se faire du mal? On était ami. Rien de plus. Rien de moins. Et toi? Une copine??? un ... je sais pas, un copain peut-être? Ou tu préfère faire comme moi et enchainer les coups faciles? Ellen n'était pas un coup si facile que ça mais j'étais assez fier de moi quand j'y pensais. Tout le monde ne pouvait pas se venter de s'être fait choppé dans un coin par Ellen..