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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC]
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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyMar 4 Nov - 23:57
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.

Je n'avais jamais été plus certaine de faire l'erreur de ma vie et pourtant je fonçais dedans tête baiser. Parce que ses baisers étaient chauds et avides de me goûter, que ses mains ne semblaient vouloir désirer que parcourir mon corps et que toutes mes cellules réclamaient l'euphorie d'une étreinte partagée, voulue, désirer. Il ne me voulait pas moi dans toute ma splendeur. Il ne voulait pas la femme que j'étais réellement. Il voulait le plaisir de pouvoir dire qu'il m'avait faite craquer. Il voulait le plaisir d'avoir son assistante dans son lit, dans ses bras. Mais plus que tout, il voulait me prouver qu'il pouvait me faire du bien. Il voulait me montrer qu'un homme pouvait désirer - pour son propre plaisir - le plaisir de son amante. Et de bien des manières, cette simple volonté sur ma personne valait bien plus que la plupart de mes précédents amants, désireux uniquement de se taper une fille plutôt facilement. Pour lui j'étais un défi. La considération était donc bien plus grande. Qu'importe les remarques salaces et autres moqueries qui en découleraient. Pour ce soir, j'étais importante. Pour ce soir, j'étais pour lui Olivia, l'assistante à défier. Pas juste l'assistante sans nom.

Le contact de mes doigts froids sur sa peau lui fit l'effet d'un électrochoc et Owen se recula aussitôt, décidant qu'il était tant d'aller se mettre au chaud. Puis après un dernier regard sur mon corps, il m'attrapa la main et me guida à son tour jusqu'à sa voiture. Je le suivis sans broncher, le laissant me guider à travers les rues, montant dans la voiture lorsqu'il fut temps, le laissant pester sans rien dire à chaque feu rouge ralentissant notre course. Pendant tout le trajet, je me mordis la lèvre. Avais-je raison de le suivre ? Avais-je raison de le laisser m'emmener là où je savais que nous allions ? Avais-je raison de le laisser gagner ça ? Me prendre ça... ? La part raisonnable de moi-même ne le voulait pas. Voulait lutter contre lui. Mais j'étais seule depuis si longtemps... « mal baisé » depuis si longtemps, diraient certains. J'avais envie de me laisser aller pour une fois, rien qu'une soirée. Faire des bêtises comme à l'adolescence et me moquer des conséquences. J'avais envie de retrouver la Livia de mon adolescence, qui n'avait ni carrière, ni avenir tracé et qui pouvait tout se permettre parce que le temps des responsabilités n'était pas encore venu...

Trop rapidement à mon goût - surtout parce que me réflexion ne m'avaient pas conduite à trouver un plan d'action clair - la voiture s'arrêta et un « enfin » plus que clair passa les lèvres de mon patron, signifiant la fin de la torture pour lui. Grand bonheur lui fasse. Je n'étais pas au bout des miennes. Aussi, c'est sans un mot que je sortis de la voiture, serrant mon sac contre moi. Je savais qu'à la seconde où son corps frôlerait le mien, sans serait fini pour moi... Chose qui arriva alors que je posais la main sur la poignée de la porte d'entrée. Je le sentis dans mon dos et reculait contre son torse, sentant sa chaleur dans mon dos, son souffle dans ma nuque. Fermant les yeux, je me mordis la lèvre en soupirant. Et merde ! Tant pis pour la femme de responsabilités, songeais-je en me retournant, me retrouvant le visage à quelques millimètres à peine du mien. Et alors que ma main droite appuyait sur la poignée pour ouvrir la porte, ma main gauche retrouva le chemin de sa nuque pour l'attirer à moi dans un baiser passionnée. « Chut... chut... chut... », soufflais-je alors que la porte claquait contre le mur.

« Oui, moins de bruit me paraît pas mal comme plan », s'exclama une voix dans la pièce d'à côté. Surprise, je m'écartais d'Owen pour regarder l'intrus qui était autre que mon cher frère aîné. « Pas sûr que papa apprécie le son... ni l'image d'ailleurs. Pas sûr que je l'apprécie non plus quand j'y pense. » « Mais qu'est-ce que tu fais encore ici ? », grognais-je. Cette maison était vraiment le pire des moulins. « Je finissais de ranger le repas de ce soir. J'allais partir », assura-t-il, désignant le manteau qu'il avait sur le dos et les clés de voiture dans sa main. « Bonne nuit ? » Ouais, c'était ça ! Bonne nuit. « Il faut vraiment qu'on ait notre propre endroit, loin du bazar de cette maison », soupirais-je avant de prendre la direction de notre chambre. Heureusement, elle se trouvait à l'écart dans une aile de la maison où personne n'allait en pleine nuit. Jusqu'au petit matin, l'endroit n'était que pour nous.


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Owen O'Ceallaigh
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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyMer 5 Nov - 0:03





C'est une blague?

Avec Olivia R. O'Ceallaigh



Durant tout le trajet, je refrénais tant bien que mal mon envie grandissante de lui bondir dessus. Elle était là, assise à côté de moi, si proche de moi et je ne pouvais rien faire pour le moment, à part me concentrer comme je le pouvais sur la route. Et si jamais le temps du trajet la faisait revenir à la raison et qu’au final ça ne l’intéresse plus ? Evidemment qu’il y avait cette menace, ce risque. Parce que plus le temps passe, plus on se refroidit. C’est ainsi. De toute manière, je n’aurais qu’à la charmer de nouveau pendant cinq minutes et le tour est joué. Si elle est frustrée au point de se taper le premier venu la semaine dernière, c’est qu’elle ne pourra jamais me résister non ? Surtout si ce type ne l’a pas satisfaite. Ce sera un jeu d’enfant pour moi, sachant qu’elle est un minimum alcoolisée. C’est une bonne technique pour obtenir facilement ce qu’on veut que de saouler les gens. Ça fonctionne à chaque fois.

Enfin arrivés devant chez elle, j’avais coupé le moteur pour sortir de la voiture ensuite. Elle quitta son siège également, sans un mot. Bon sang, j’espère qu’elle n’a pas changé d’avis et qu’elle est en plein doute… Il va falloir remédier à ça sinon. Je fis le tour de la voiture pour m’avancer dans l’allée de sa maison après l’avoir verrouillée et je la suivais jusqu’à la porte. En même temps, je sortis mon téléphone de ma poche pour jeter un œil à l’heure qu’il était. Bon, il n’était pas encore trop tard. Lorsque je relevai les yeux, rangeant mon téléphone dans ma poche, je manquais presque de lui rentrer dedans. Oh, je n’avais pas calculé que la porte était si proche. Du coup, je me retrouvais limite collé à elle pendant qu’elle ouvrait la porte. Plus vite… Elle se mit à reculer légèrement, sans doute pour avoir la place d’ouvrir la porte ? Je la gênais peut-être ? Elle avait besoin de place pour ouvrir la porte ? Tant pis, je ne bougeais pas pour autant. Allez ouvre, vite. Je me tenais prêt à entrer lorsqu’elle aurait ouvert la porte mais au lieu de ça… elle se retourna vers moi. Tout se passa très vite ensuite. Elle attira mon visage contre le sien pour un nouveau baiser passionné et en même temps, comme elle s’appuyait contre la porte d’entrée, ben elle claqua contre le mur en s’ouvrant. Ouais, j’ai connu plus discret comme entrée. Mais on ne va pas chipoter sur des détails insignifiants.

Elle baragouinait quelque chose – je crois qu’elle disait à la porte de se taire – mais je n’y fis pas plus attention que ça, j’étais plutôt concentré sur autre chose. Sur ses lèvres pour être précis. L’une de mes mains avait retrouvé sa hanche, l’autre se tenait contre le haut de son dos pour la maintenir contre moi. J’aurais presque pu penser que j’étais chez moi. Presque, si une voix n’était pas sortie de nulle part. Une voix masculine qui plus est… Aussitôt, elle s’extirpa de mes bras et je devais bien me redresser un peu pour chercher du regard cet intrus… Je haussais un sourcil en écoutant ses paroles. Moins de bruit… Oui et bien cette nuit il y en aura. Que ça te plaise ou non jeune homme – même s’il est peut-être plus vieux que moi en fait. Et on s’en tape de son père. Ne vas pas la décourager à dire des conneries crétin ! Et bien retourne te coucher si tu n’apprécies pas ce que tu vois… Livia répliqua en lui demandant ce qu’il faisait ici… Non mais sérieux, on s’en tape de ce qu’il glande dans sa cuisine ! Et monsieur se justifia. Oui bon à ce rythme-là, on en est au même point demain alors on accélère jeunes gens. Je m’impatientais dans mon coin alors que le frère et la sœur discutaient…Ouais c’est ça bonne nuit. Et Livia se décida ENFIN à avancer pour rejoindre la chambre. Ce n’est pas trop tôt. D’ailleurs, en passant devant son frère, je ne pus retenir une petite réflexion accompagnée d’un petit sourire, après tout, il m’avait fait perdre du temps.

« Elle passera une excellente nuit, ne t’en fais pas, mais elle ne dormira pas beaucoup. »

Allez sur ce, je suivais ma chère et tendre dans les escaliers. Comme j’étais derrière elle, j’en profitais pour laisser mes yeux admirer le spectacle qui s’offrait devant moi. Arrivés en haut, nous prenions la direction de notre chambre conjugale. Au moins un avantage dans cette maison de cinglés, on est éloigné des autres pendant la nuit ! Elle pourra donc s’en donner à cœur joie. Le temps du parcours, j’avais déjà retiré ma veste – gagnons du temps. Devant la chambre, je passai furtivement devant elle pour lui ouvrir la porte – quelle galanterie n’est-ce pas ? Je la laissais entrer d’abord et entrais à mon tour, jetant ma veste au hasard dans la pièce. A peine avais-je fermé la porte que je la saisissais d’un coup par le bras pour la plaquer contre la porte fermée. Halleluyah, enfin ! Finie la retenue, à présent nous sommes seuls et je peux enfin relâcher cette pression. Immédiatement après, et sans lui laisser le temps de faire quoique ce soit, je revenais capturer ses lèvres pour venir l’embrasser sauvagement cette fois. Place aux pulsions. L’une de mes mains maintenait son bras contre la porte, l’autre vint se glisser derrière sa nuque, laissant mes doigts parcourir ses cheveux. Ma respiration s’était accélérée d’un seul coup tellement j’avais attendu. Finie la frustration de l’attente. Mon corps était collé au sien. Je sentais sa chaleur à travers nos couches de vêtements respectifs. Il est trop tard pour faire marche arrière à présent.

Je finis par quitter ses lèvres pour aller l’embrasser dans le cou, fougueusement. Ma patience avait atteint sa limite. J’alternais entre des mordillements et des caresses de ma langue sur sa peau. La main que j’avais précédemment sur sa hanche remonta légèrement le long de son ventre pour se glisser sous son haut et ainsi être en contact direct avec sa peau. Je remontais légèrement pour lui caresser le bas du dos et je revenais sur le ventre en passant par sa chute de rein. Elle n’a pas l’air si mal foutue que ça en fait. Mon autre main quitta sa nuque pour rejoindre l’autre, attrapant ainsi le bas de son haut. Je reculais alors mon visage de son cou, pour pouvoir lui retirer son vêtement plus facilement. Ceci fait, je le jetai au hasard derrière moi et elle se retrouvait en soutien-gorge face à moi. A ce moment, mon regard se perdait sur son corps, que je n’avais encore jamais vu si dénudé. C’est limite si j’examinais chaque parcelle de son buste, de son ventre, de sa poitrine. Et sans m’en rendre compte, l’un de mes tics apparut. Celui que je ne pouvais pas éviter lorsque ce que j’avais devant les yeux m’attirait fortement. Je me mordis les lèvres quelques secondes avant de passer ma langue sur ma lèvre inférieure.






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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyMer 5 Nov - 0:04
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.

Cette famille... Ma famille... était complètement dégénérée. Mon frère et moi étions en train de parler tranquillement du fait que j'allais m'envoyer en l'air avec mon mari dès qu'il ne serait plus dans notre champ de vision, sous le toit même de mes parents, comme si c'était la chose la plus normale du monde. Et le pire, c'est que dans cette famille, ça l'était. Mon frère aurait sans doute joué les gars protecteurs et n'aurait pas voulu que cela arrive si Owen avait été le premier venu ou mon petit ami, mais là, il était mon mari et pour tous, le mariage était déjà consommé. Alors une partie de jambe en l'air de plus ou de moins, ça n'était clairement pas ce qui allait choquer. Ma famille était complètement... folle ?

Je l'étais probablement tout autant, parce que même après le long trajet et ma réflexion pendant la route, même après cette rencontre avec mon aîné, même en sachant que mes parents étaient dans une chambre à l'étage en dessous et même si je savais que c'était la pire connerie de ma vie, j'avais juste envie d'être enfin seule dans cette foutue chambre que nous partagions et qu'il advienne ce qu'il devait advenir. Et le pire, c'est qu'Owen fit une remarque à mon frère en passant, que je ne saisis pas. Il valait sans doute mieux, car connaissant l'oiseau, c'était probablement une remarque des plus déplacés à dire à un frère. Et je m'en fichais comme de l'an quarante. Il m'avait chauffé, je l'avais chauffé... je m'étais chauffé aussi à jouer ainsi avec le feu et j'avais juste envie qu'il éteigne le brasier. Tant pis pour cette dignité que j'avais perdue depuis longtemps et tant pis pour les conséquences. J'avais besoin d'un homme et il m'avait promis qu'il allait me donner ce dont j'avais besoin. Qu'il joue son rôle, je jouerais le mien.

Arrivée devant la porte de la chambre, Owen m'ouvrit - galamment ? - cette dernière, avant de me laisser entrer... et de me plaquer contre le bois ses lèvres déjà de retour sur les miennes. Il n'y avait plus de place pour la retenue - si toutefois il y en avait eu avant - et c'est sans remords et sans hésitation que son corps partie à la conquête du mien, explorant chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre ou se devait de découvrir. Et son corps était en feu sous mes doigts encore froids, alors que je tirais sa chemise hors de son pantalon pour aller toucher son ventre, sentir le fin duvet de poils qui ornait ce torse qu'il s'était machiavéliquement échiné à me dévoiler au-delà de toute raison depuis que nous jouions le parfait petit couple en visite dans la famille.

Habilement, il commença à m'effeuiller, me faisant bientôt me retrouver en soutien-gorge devant lui. Il prit alors le temps de m'examiner découvrant ce corps que j'avais, à l'inverse, tout fait pour cacher depuis le début de cette comédie. Je me sentis rougir un peu sous l'examen, consciente que ça n'était pas quelque-chose de moi qu'il se devait de voir et ne sachant plus si j'avais vraiment envie ou non qu'il me mette ainsi à nue. Puis je le vis se mordre la lèvre, avant de passer sa langue sur l'objet du délit. Je pris cette réaction pour une preuve de son appréciation et mon rougissement s'accentua, alors que le désir revenait au galop, balayant sans ménagement l'appréhension et la conscience que ça n'était pas bien. Je le voulais et il me voulait et il appréciait ce qu'il allait avoir. C'était tout ce qu'il me fallait dans ses conditions pour reprendre sa bouche dans un baiser brûlant, m'attelant déjà à défaire les boutons de sa chemise qui rejoignit bientôt le sol.

Posant mes deux mains sur son torse, je le repoussais alors, le faisant reculer sans pour autant perdre le contact, suivant son mouvement, jusqu'au lit. Je le fis s'asseoir, alors que je retirais mes chaussures d'un mouvement des pieds, le regardant à mon tour, observant ce torse viril que j'avais tout fait pour éviter jusqu'alors, sentant son souffle si près sur ma peau. Et passant mes bras derrière mon dos, je dégrafais mon soutien-gorge, plaquant un bras sur la dentelle noire pour la maintenir contre ma poitrine, alors que les bretelles tombaient sur mes bras. Il me regardait. Il me regardait vraiment et j'avais l'impression d'être totalement passé au scanner sous son regard. Je découvrais alors une chose que je n'avais plus expérimentée depuis mon ancien amour et qui m'effrayait un peu. Je redécouvrais ce que c'était d'exister, de ne pas être qu'un corps objet, mais un corps désirable et c'était la chose la plus effrayante que j'avais vécu depuis lui... Je n'étais pas juste une relation d'un soir. Il y aurait des conséquences, même si elles ne devaient pas conduire à une relation ou à la souffrance. C'était ce qui s'en rapprochait le plus depuis des années et c'était réellement terrifiant.

Plus que jamais désireuse de couper court à cette foutue crainte qui m'empêchait d'avancer depuis des années, je l'embrassais, mordant la lèvre, me rapprochant de son corps au maximum, plaçant un genou de chaque côté de ses cuisses et m'accrochant à sa nuque de ma main libre.


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C'est une blague?

Avec Olivia R. O'Ceallaigh



La partie était lancée. A présent, plus moyen de revenir en arrière. Vue l’ampleur que prenaient les choses, je suppose qu’aucun de nous deux ne voulait couper court à tout ça de toute manière. Depuis que je suis en Californie chez sa famille, soit à peu près deux semaines, je n’avais pas touché à une fille. Fait assez exceptionnel pour moi. Mais le fait de vivre constamment avec Livia, de dormir tous les jours avec elle, devait certainement combler ce manque de présence que je ressentais à chaque fois que je me retrouvais seul chez moi. Je déteste rester seul trop longtemps, même si j’ai du mal à l’admettre. Un comble pour une personne qui a quitté son pays, sa famille, n’est-ce pas ? Mais c’est ainsi. Du coup, en comptant le temps d’abstinence avant notre venue ici, je dois être à deux semaines et quatre jours sans n’avoir rien fait. Une grande première, je dois bien le reconnaitre. Ce devait donc être pour cette raison que je m’étais jeté aussi vite sur elle au snack.

Et là dans la chambre… Le manque se faisait ressentir. Et des deux côtés. Elle non plus n’était pas en reste. Personnellement, j’étais tellement chaud que je ne sentais même plus ses doigts froids lorsqu’elle les glissa sous ma chemise. Et je dois bien avouer que je me concentrais plutôt sur autre chose, son corps à elle en l’occurrence. Et hop, son haut en moins. Il est vrai que j’avais pris un peu de temps pour l’observer, l’admirer, comme c’était la première fois que je la voyais aussi peu vêtue. Elle n’avait pas une poitrine digne de Pamela Anderson, mais elle n’était pas non plus le genre planche à pain. Je ne prêtais aucune attention à son visage, ni à ce qu’elle faisait pendant ce temps. J’étais plutôt concentré sur mon analyse détaillé de son corps – enfin le haut de son corps. Et forcément, devant ce spectacle fort agréable, je ne pouvais m’empêcher de me mordre la lèvre inférieure avant de passer ma langue dessus, tic plutôt révélateur lorsque ce que j’ai sous les yeux me plait. On ne peut pas changer les petites manies. C’est systématique.

Et soudainement, je fus coupé dans mon observation par ma partenaire qui revint à l’attaque de mes lèvres. Oui, bon, je me suis peut-être égaré en la regardant un peu trop longtemps. Alors que le baiser se montrait passionné, je posais mes mains sur ses hanches alors qu’elle déboutonna ma chemise, l’envoyant sur le sol par la suite. Nous voilà à égalité niveau couche de vêtements. Mais cela ne va pas durer. Je reposai ensuite mes mains sur ses hanches, les descendant légèrement sur ses fesses alors qu’elle me faisait reculer jusqu’à ce que j’atteigne ce que je supposais être le lit. Et je fus bien obligé de m’y asseoir.

Assis sur le lit, nos lèvres avaient perdu le contact et c’était elle à présent qui m’observait. De son côté, ça ne doit pas trop la perturber, elle me voit encore moins couvert chaque soir lorsque je me couche. Au bout d’un moment, je la vis même passer ses mains dans son dos. Ah ! Elle va dégrafer son soutien-gorge ? Ça, ça m’intéresse grandement ! Je n’en perdais pas une miette, posant mon regard sur sa poitrine. Mais malheureusement, le spectacle fut coupé court, puisque Madame mettait son bras devant… Serait-elle du genre pudique ? Bon, ce n’est pas grave, on va donc y aller en douceur. Ce n’est pas un problème, je m’adapte très facilement à ma partenaire. Je reposais mon regard sur le sien un instant. Et dire qu’il y a encore un mois, nous n’avions qu’une simple relation professionnelle. C’est assez incroyable la tournure que peuvent prendre les choses. Mais d’un côté, c’est assez normal avec mon charme parfait.

Enfin, elle coupa court à mes réflexions en revenant m’embrasser. Elle revint s’installer sur moi, plaçant ses jambes de chaque côté des miennes. Je glissai mes mains dans son dos, l’une d’entre elles remonta jusqu’à sa nuque, l’encerclant ainsi presque avec mon bras pour la rapprocher encore plus de moi, alors que mon autre main vint se glisser sur ses fesses. Elle n’avait toujours pas lâché son sous vêtement ? Pas de souci, je ne la brusquerai pas.

Je finis par quitter ses lèvres pour rejoindre son cou que je couvrais de baisers et pour remonter vers son oreille. Arrivé là, je commençais à lui mordiller la peau avant de chuchoter.

« N’aies pas honte. »

Sur ces mots, je quittai son oreille pour venir embrasser doucement le bras qu’elle avait devant sa poitrine. Si elle ne veut pas me la montrer parce qu’elle en a honte, elle ne devrait pas. Elle est très bien comme elle est et surtout, je ne suis pas difficile.

Puis d’un mouvement fluide et plutôt rapide, je la fis basculer pour l’allonger sur le dos, sur le lit, me positionnant au-dessus d’elle. J’avais remonté mes jambes et plié mes genoux pour pouvoir m’asseoir et me retrouver ainsi entre les siennes. Je me penchai sur elle, posant les coudes de chaque côté de son visage et laissant ainsi ma chaine et mon pendentif chatouiller sa peau. Mes lèvres retournèrent contre les siennes afin de reprendre de l’activité pour un baiser torride alors que mes doigts se mêlaient à sa longue chevelure blonde.

Après quelques instants, je quittais sa bouche, glissant mes lèvres sur la peau de sa mâchoire, puis son cou, ses épaules et la naissance de sa poitrine. Ayant toujours son soutien gorge, je ne pouvais pas réellement descendre et je préférais qu’elle l’enlève elle-même plutôt que je la force. L’une de mes mains accompagna ma descente en glissant le long de son corps jusqu’à atteindre son pantalon que je commençais à déboutonner.

Au final, je remontais capturer ses lèvres parce qu’elles me manquaient. Pendant que ma main s’affairait à ouvrir son pantalon, mon autre main vint se poser sur sa joue. Ma respiration commençait à s’emballer tout comme mon rythme cardiaque à mesure que mon envie et mon désir grandissaient. Mes baisers étaient d’ailleurs de plus en plus acharnés pour en témoigner. Une fois son pantalon ouvert, je commençais à le descendre doucement avec mes deux mains. Bientôt elle n’en aurait plus besoin et il va me gêner. Et les éléments gênants, je les vire.







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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptySam 8 Nov - 14:29
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Je découvrais un Owen vraiment... étrange. Doux et respectueux. Chaud, bien évidemment. Ses baisers n'avaient rien de sages, après tout, ni ses caresses, mais il était... respectueux de ma personne, attentif à mes réactions et la partie cynique de mon esprit ne pouvait s'empêcher de s'étonner de ce qu'un homme était prêt à faire pour s'envoyer en l'air. Retenir les commentaires déplacés et laisser le temps à la femme de dévoiler son corps, malgré ses inhibitions, ça devait être dur pour lui, mais je ne pouvais que lui en être reconnaissante. J'avais besoin de lui, de sentir la chaleur de ce corps de manière bien plus intime que ce qu'il ne m'avait imposé ses deux dernières semaines et j'avais besoin de me sentir prise en compte dans une étreinte, aussi déraisonnable soit l'ébat choisi. Je réfléchirais aux conséquences demain. Ce soir, j'avais trop besoin qu'il continue de me regarder, d'embrasser ma peau et de faire vibrer ma peau sous ses doigts.

Il glissa sa bouche jusqu'à mon oreille, me murmurant de ne pas avoir honte - sous-entendu « lâche ce soutien gorge et montre moi ta poitrine, chérie » -, mais malgré la conscience de ce qu'il y avait en dessous, seul ses mots et la manière dont il les disait, s'imprimait dans mon esprit, me faisant frissonner de la tête aux pieds, surtout lorsque ses baisers se posèrent doucement sur mon bras qui faisait barrière à sa vue. Puis, rapide et expert, Owen nous fit basculer, me plaçant sous lui , ses colliers chatouillant mon buste, alors qu'il capturait mes lèvres en un nouveau baiser, avant de glisser sur ma peau exposée, sans jamais dépasser les limites de la barrière toujours imposée par mon sous-vêtement. Je soupirais d'aise, me mordant la lèvre alors que mes jambes remontaient le long des siennes, glissant contre ses cuisses. J'avais envie de lui et mon bassin ondula bientôt en quête du sien, alors que mes mains savouraient la sensation de la peau de son dos sous leur pulpe.

Il remonta à mes lèvres tout en défaisant mon pantalon et je lâchais enfin mon soutien-gorge, posant mes deux mains sur ses joues pour répondre ardemment à son baiser. Je l'aidais dans la tâche qu'il avait entreprit de retirer mon pantalon et laissait finalement glisser entièrement les bretelles de son soutien-gorge sur mes bras, ne me retrouvant plus qu'en culotte sous son regard. Même s'il m'avait dit de ne pas m'inquiéter, je ne pus m'empêcher de me mordre la lèvre, attendant qu'il me regarde désormais presque entièrement. Son jugement se révélait finalement d'une importance capitale, alors même que j'avais toujours dit que je me fichais complètement de savoir ce que mon patron pensait de mon physique. Pas parce que c'était lui, mais parce qu'il me traitait comme il le faisait. Me laissant le temps de me dévoiler, prenant soin de chaque parcelle de moi, restant attentif à mes réactions et prenant tout ce qu'il pouvait prendre, sans exiger plus de rapidité. Décevoir un homme qui faisait ça m'aurait beaucoup ennuyé, même alors qu'il s'agissait d'Owen O'Ceallaigh.

Trop intimité par l'examen, cependant, j'y coupais court rapidement, le ramenant contre moi en encerclant mes jambes autour de ses hanches, en serrant mes bras autour de ses épaules, ma bouche cherchant la sienne, mes baisers dérivant sur sa joue, son cou, ses épaules. Mes mains glissants le long de ses flancs, jusqu'à son pantalon, mes doigts glissants entre son corps et son vêtement pour partir à la découverte du haut de son postérieur. Il était musclé, je l'avais toujours su. Pas que j'avais pour habitude d'observer ses fesses quand il avait le dos tourné, mais je devais avouer que cela m'était arrivé une ou deux fois et je n'avais pu que voir ses muscles saillir sous son pantalon de costume ou le jean qu'il arborait parfois pour venir travailler.

« Je te veux... Owen », dis-je finalement d'une voix roc, ondulant une nouvelle fois du bassin, sentant son désir contre ma hanche. « Je te veux, maintenant... » Mes mains quittèrent son postérieur pour venir entre nos deux corps, déboutonner son pantalon. J'étais presque totalement nue devant lui, ça n'était pas juste qu'il soit encore à moitié habillé, lui. Pas quand je le voulais autant et que je voulais voir son corps au-delà de tout ce qu'il ne m'avait déjà montré contre mon gré. Je le voulais tout entier et je voulais cette étreinte promise par ses caresses et ses baisers.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyDim 16 Nov - 16:53
C'est une blague?

En fait, tout était bon dans une partie de jambe en l’air. Tout. Du premier baiser fougueux à partir duquel tout va s’enchainer. De l’excitation qui monte au fur et à mesure que les baisers s’enchainent. De la découverte du corps de l’autre, en douceur ou au contraire avec beaucoup plus de vivacité. De la chaleur qui monte entre les deux corps et de l’envie qui atteint des sommets. Jusqu’au moment où finalement, il n’est plus possible de tenir et où les corps ne font plus qu’un. Les corps qui bougent ensuite l’un contre l’autre, à l’unisson, laissant le plaisir apparaitre et nous submerger. Jusqu’au moment fatidique, à la toute fin de l’acte. Et enfin le moment de repos. J’aime tout. J’aime l’acte dans son intégralité. J’aime entendre ma partenaire soupirer d’aise parce que je lui fais du bien. J’aime sentir sa peau contre la mienne et ses doigts parcourir mon corps. C’est réellement un moment unique et génial pour moi. Je ne peux pas vivre sans ressentir tout ça, c’est inconcevable.

Olivia devait être fortement frustrée de son rapide coup – décevant – de la semaine dernière, ou alors elle succombait totalement et rapidement à mon charme, mais elle réagissait plutôt vite. Alors que je descendais le long de son corps, laissant ma langue glisser sur son ventre, elle remontait ses jambes contre mes cuisses et commença à bouger son bassin. L’excitation déjà plutôt grande, son geste eut un effet presque immédiat sur moi. Je commençais réellement à me sentir à l’étroit dans mon pantalon. Je l’entendis également soupirer, ce qui me conforta dans l’idée que je lui faisais du bien.

Lorsque je déboutonnais son pantalon, l’embrassant en même temps, je sentis ses deux mains sur mes joues. Ah, elle a lâché son soutien gorge. Enfin. En même temps là je ne peux rien voir donc bon. Une fois son pantalon ouvert, je me redressai complètement pour pouvoir le faire glisser le long de ses jambes et le jeter au hasard derrière moi. Ne nous encombrons pas avec les choses inutiles. Mais l’instant d’après, je restai assis sur le lit, entre ses jambes à la regarder, la détaillant des pieds à la tête, enfin en me concentrant plutôt sur les parties que je ne voyais jamais. Elle ne portait plus qu’un minuscule bout de tissu à présent, protégeant encore son intimité. Je restai focalisé sur sa poitrine, que je trouvais très agréable à regarder. Je ne suis qu’un homme, et j’ai toujours trouvé cette partie du corps féminin vraiment jolie. Puis mon regard descendit sur son joli ventre et enfin sur son dernier sous-vêtement. Il n’y a pas à dire, elle a vraiment un joli corps, qu’elle cache sous trop de couches de vêtements à mon gout. Comme à chaque fois dans ce genre de situation, je ne pus m’empêcher de glisser ma langue sur mes lèvres. Un signe qui ne trompe pas.

Mais mon inspection et mes diverses pensées à la vue de son corps furent stoppées rapidement. Elle me ramena contre elle, m’obligeant à m’allonger de nouveau sur elle. Elle enroula ses jambes autour de mon bassin et passa ses bras autour de mes épaules pour me maintenir collé contre elle. Est-ce qu’elle s’impatientait ? Il faut pourtant savoir prendre son temps et ne pas se précipiter. Plus l’attente est longue et désirée, meilleur c’est par la suite. J’avais reposé mes coudes sur le lit pour me maintenir et ne pas l’écraser sous mon poids, alors qu’elle laissait sa bouche se promener sur ma joue, mon cou et mon épaule. Je laissais à mon tour mes lèvres se poser dans son cou pour l’y embrasser alors que ses mains parcouraient mon corps, jusqu’à se glisser sous mon pantalon.

Puis j’entendis sa voix. Elle prononça une phrase un peu sortie de nulle part, que je ne pensais pas entendre aussi vite. Oh, elle me veut ? Vraiment ? Elle devra attendre un peu dans ce cas. Je ne vais pas lui donner tout de suite ce qu’elle réclame. Un petit sourire se dessina sur mon visage alors que je lui refaisais face, sentant son souffle sur mon visage. L’une de mes mains vint caresser sa joue avant d’aller se perdre dans ses cheveux.

« Un peu de patience ma belle. »

J’aime faire durer l’attente avant l’union. J’aime les faire atteindre leur limite jusqu’à ce qu’elles me supplient. J’aime me faire désirer jusqu’à ce qu’elles n’en puissent plus. Entendre leur supplication, leur voix pleine de désir, c’est tellement bon. Livia déboutonna par la suite mon pantalon, il est vrai que je suis encore bien couvert comparé à elle – et que je me sens plus qu’à l’étroit. Pour lui faciliter la tâche – et pour qu’elle puisse admirer mon corps d’athlète – je me redressais pour me tenir sur les genoux et je finissais moi-même de déboutonner mon pantalon. Une fois ceci fait, je me relevais pour pouvoir l’enlever, après avoir retiré mes chaussures et mes chaussettes évidemment. Nous voilà donc à égalité, elle en petite culotte et moi en boxer. Enfin, ça ne doit pas trop la changer de me voir ainsi, puisque je dors dans la même tenue.

Je reprenais ma position initiale, m’allongeant presque sur elle, mais je m’étais arrêté à mi-parcours, au dessus de sa poitrine que je venais embrasser un petit moment, jouant de ma langue sur sa peau chaude. L’un de mes coudes était posé sur le lit, pour me maintenir, alors que ma main libre parcourait son corps en une longue caresse. Elle descendait, le long de son ventre, caressant sa peau douce jusqu’à atteindre son dernier vêtement et le lieu de toute convoitise. Mes doigts glissaient sur le tissu pour caresser son intimité au travers. Si elle me veut alors que je ne suis pas parti à la découverte de cet endroit, qu’est-ce que ce sera lorsque je l’aurais exploré ?


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyDim 23 Nov - 19:06
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Il avait le don de me rendre folle. Depuis quatre ans, il me poussait à bout sur le plan professionnel et humain, mais ce soir, c'était une toute autre sorte de folie et une toute autre sorte de mise à bout. Dieu, je savais que c'était une erreur, mais cela me faisait tant de bien et – je devais l'avouer – il était doué pour faire grimper le désir. Ses caresses étaient expertes. Un peu automatique, signe qu'il en avait constaté les effets sur de nombreuses partenaires, mais après tout, il savait ce qu'il faisait, il n'était pas novice et si chaque femme avait ses points précis d'excitation, il restait des incontournables qu'il connaissait bien. Et sa langue sur ma peau... Mon dieu sa langue. La chaleur de son souffle sur mon ventre déclenchait un feu impossible entre mes jambes alors que sa langue titillait généreusement les parcelles de mon corps qui n'avaient besoin que d'une caresse pour s'activer. Et je ne devais pas être en reste, moi aussi, parce que je sentais son désir contre ma cuisse, à l'étroit dans son pantalon.

Mais c'est du mien qu'il nous libéra bientôt, avant de rester un moment dressé au-dessus de moi pour me contempler. Contrairement à la première fois, je ne l'empêchais pas de regarder mes seins, ni le reste de mon corps, désormais uniquement caché par la petite culotte en dentelle bleue claire. Allongé sur le dos, une main repoussant mes cheveux, je le regardais m'étudier attendant un signe, une réaction, pour savoir si le spectacle lui plaisait. Oui, conclus-je quand il glissa sa langue sur ses lèvres avec une lueur noire de désir dans le regard. Il ne m'en fallu pas plus pour le ramener contre moi et quémander qu'il me prenne maintenant, avouant (presque) sans honte que j'avais envie de lui. Mais il ne l'entendait pas de cette oreille et m'encouragea à la patience, alors que mes mains prenaient déjà le chemin de son pantalon pour le débarrasser des vêtements devenus superflus.

Bien sûr, il m'aida dans le processus, finissant bientôt en boxer, une tenue que j'avais eu l'habitude de voir depuis que nous étions à Los Angeles. Seulement cette fois-ci, au lieu de me mettre mal à l'aise, le voir aussi peu vêtu me rendit folle, me donnant envie d'en voir plus, de découvrir ce qu'il ne m'avait pas encore dévoilé. Cette partie de lui que j'avais eu peur qu'il ne m'impose le premier jour, lorsqu'il avait commencé à me dire qu'il était hors de question qu'il mette un pyjama pour dormir. Je voulais le voir nu et je voulais le sentir contre moi, sentir toute ma peau vibrer et partir entre les flammes sous son poids, comme mon corps s'enflammait déjà sous la pulpe de ses doigts et sous sa bouche, alors qu'il se rallongeait justement sur moi, prenant soin de ma poitrine avec sa bouche, caressant mon flanc sur tout un chemin menant à mon entrejambe.

Mes mains enfoncées dans ses cheveux, mes jambes autour de ses cuisses, je me mordis la lèvre en gémissant sous sa caresse intime. Empoignant ses cheveux, je le guidais pour qu'il remonte vers moi, l'embrassant ardemment, alors qu'une de mes mains lâchait ses cheveux pour glisser sur son torse, son ventre, jusqu'à son boxer, glissant à l'intérieur pour aller sentir cette parcelle de lui qu'il cachait toujours à ma vue. Malgré moi, mon souffle se coupa lorsque mes doigts s'enroulèrent autour de l'objet de ma convoitise. Il voulait que je sois patiente. Bien. J'allais moi aussi joué sur ce terrain-là. J'allais moi aussi tenté de le pousser dans ses extrêmes. Jusqu'à quel point pourrait-il supporter de me sentir autour de lui sans obtenir tout ce qu'il voulait ?


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Owen O'Ceallaigh
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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyDim 7 Déc - 17:00
C'est une blague?

Si un jour, on m’avait dit que je coucherais avec mon assistante personnelle. Enfin, c’est déjà arrivé, mais je parle d’Olivia là. Si un jour, on m’avait dit qu’elle finirait dans mon lit, je pense que j’aurais ri au nez de cette personne. Pendant ces quatre ans où elle bossait pour moi, pendant tout ce temps où je ne voyais que la femme frigide limite robotique exécuter mes ordres, jamais je n’aurais pu imaginer l’avoir dans mon lit un jour. Bon, j’ai un charme indéniable, certes. Mais vu son comportement au boulot, je ne pensais pas cela possible. Et pourtant, regardez avec qui je me trouve à présent. Mon assistante. Qui l’eut cru. Certainement pas moi. Mais les choses sont ainsi et je dois dire que je ne suis pas déçu. Parce que sous cette femme froide se cache en fait une femme super sexy. Son corps me plaisait – même si je ne suis pas trop difficile de ce point de vue là – et elle était plutôt bien faite sans non plus entrer dans la perfection.

Une chose était certaine en tout cas, elle allait passer un excellent moment. S’envoyer en l’air avec moi, le merveilleux Owen O’Ceallaigh, c’est un honneur, un privilège, alors elle a intérêt à en profiter. Et puis, il n’y avait qu’à être attentif aux sons qu’elle produisait pour se rendre compte qu’elle appréciait ce moment. Elle s’agrippait à mes cheveux, serrait ses jambes autour de moi et je l’entendais même commencer à gémir sous mes caresses. Je dus d’ailleurs stopper mes baisers sur sa poitrine puisqu’elle m’attirait vers son visage, m’embrassant immédiatement à peine remonté. J’en fis de même, glissant même mes doigts dans ses cheveux alors que mon autre main continuait ses caresses intimes. Elle rejoignit d’ailleurs mon idée en descendant également sa main le long de mon corps pour venir se perdre dans mon boxer. Ah… Si elle commence à me titiller à cet endroit, je risque d’être moins patient.

Au fur et à mesure de ses caresses, ma respiration s’accéléra et mes baisers devenaient chaque fois plus sauvages. Ah elle voulait jouer à ça ? Ok, pas de problème. Je quittais ses lèvres pour venir l’embrasser et la mordiller dans le cou, n’hésitant surtout pas à laisser ma langue trainer sur sa peau. Je stoppais mes caresses intimes, me concentrant sur elle plutôt que sur ce que je ressentais entre les jambes, et je redressais légèrement le bassin pour me dégager de ses jambes. Ainsi je pouvais lui enlever le dernier bout de tissu qui recouvrait sa peau sans souci. Je n’avais pas quitté son cou une seule seconde et n’avais donc pas vu son corps entièrement nu, mais qu’importe, je le verrai après. Je me repositionnais à nouveau sur elle, entre ses jambes. Et à présent, je pouvais commencer des caresses tout aussi directes que les siennes, jouant avec son point sensible et n’hésitant pas à glisser mes doigts en elle pour préparer le terrain si je puis dire. Tout en m’attelant à ma tâche, je remontais le long de son cou pour venir lui murmurer à l’oreille.

« Tout va bien Madame O’Ceallaigh ? »

D’une voix plutôt provocante, légèrement saccadée. Voyons si elle était capable de répondre avec ce qu’elle subissait.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyLun 8 Déc - 18:32
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Si un jour on m'avait dit que je coucherais avec mon patron... Une part de moi aurait voulue se retenir, arrêter ça maintenant, mais une autre part de moi en avait tant envie. Owen était séduisant, je ne pouvais dire le contraire, du moins tant qu'il gardait la bouche fermée - ou savamment occupée à caresser mon corps -. J'avais été déçu par mon dernier amant et je savais de source plus que sûre qu'Owen n'avait pas une prétention mal placé dans ses performances au lit. Alors, ce soir il me désirait et je me fichais de savoir si c'était par défi ou parce que je pouvais vraiment arriver à lui faire tourner la tête. Je lisais le désir dans ses yeux et c'est tout ce qu'il fallait pour m'allumer. J'avais envie qu'il prenne soin de moi, que pour une fois, quelqu'un fasse les choses correctement et que je prenne mon pied. Avec Owen ou un autre, cela n'avait pas d'importance. Il n'était pas regardant sur la marchandise ? Moi non plus. Tant qu'il faisait ce qu'il fallait pour me mener jusqu'à l'orgasme.

Ses baisers sur firent plus intenses, plus désordonnés, à mesure que mes caresses produisaient leur petit effet, tant sous mes doigts que dans tout le reste de son corps. Il grogna légèrement de plaisir et de désir en enfonçant sa tête dans mon cou, forçant bientôt mes jambes à se détendre sous lui, pour me dévêtir entièrement. Désormais nue et à sa merci, je me mordis la lèvre, attendant qu'il reprenne la main sur mon corps, anticipant délicieusement ce qui allait suivre. Owen O'Ceallaigh était un homme de contrôle et en le caressant de la sorte, j'avais repris la main - sans mauvais jeu de mot - le temps d'un instant. Il allait me le faire payer. Il allait me pousser, jusqu'à ce que je sois la première à perdre complètement la tête.

Je connais trop bien cet homme, songeais-je en sentant ses doigts s'immiscer en moi, étrangement tendre et profondément experts. Je m'accrochais à ses bras en frissonnant de la tête aux pieds, un nouveau gémissement s'échappant de mes lèvres, avant que je ne serre les dents. Nous avions beau être à l'écart dans la maison, la gentille petite fille sage de papa maman, soigneusement barricadée dans un coin au fond de mon esprit, ne cessait de hurler que mes parents se trouvaient quand même à l'autre bout. Pensée fugace, qui partie bien vite loin de mes pensées quand les lèvres de l'irlandais remontèrent contre mon oreille, pour me demander si tout allait bien. « C'est... », commençais-je entre deux halètements. « C'est donc ça, la touche Owen O'Ceallaigh », dis-je, moqueuse. « Rien que je ne puisse... puisse faire moi-même », dis-je, replongeant ma main dans son sous-vêtement, me faisant plus pressante autour de lui, riant en capturant sa bouche en un baiser plus affamé que les précédents, griffant sa peau de ma main libre.

D'accord, c'était plus que satisfaisant, mais je n'allais pas le lui avouer comme ça, si facilement. Pas alors que mon corps trahissait sans peine tout le bien qu'il me faisait. Pas quand mes hanches poussaient sans aucun contrôle contre sa main, à la recherche de plus de contact, de plus de sensations... de plus de lui. « Je connais ta réputation O'Ceallaigh. Maintenant prouve-moi qu'elle est fondée. Fais-moi voir les étoiles. »


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyDim 25 Jan - 1:31
C'est une blague?

J’étais bon. Dans tous les domaines. C’est le moins que l’on puisse dire. Parce que coucher avec mon robot d’assistante relève presque de l’exploit. C’est vrai quoi, elle qui était toujours concentrée sur le travail, m’obéissant limite au doigt et à l’œil lorsque je lui donnais une tâche à faire, elle qui me faisait même gagner du temps en me préparant tout ce dont j’avais besoin à l’avance, me prenant même des rendez-vous sans que je le lui demande. C’est limite si on n’était pas connectés et qu’elle faisait tout ce que je voulais avant que je lui demande. J’ai toujours pensé qu’elle avait quelque chose de louche. J’ai souvent soupçonné cette chère Olivia d’être en fait un robot ou quelque chose de non humain… Et pourtant. Je suis parvenu à passer outre sa barrière. Son masque est tombé et à présent c’est dans mon lit qu’elle se trouve après m’avoir allumé comme une tigresse toute la soirée. Jamais je n’aurais pu soupçonner ce côté aussi… enflammé de sa personnalité. Mais bon, je dois avouer que l’alcool y est pour beaucoup. Avec une bonne dose dans le sang, n’importe qui devient docile. Notamment ma chère assistante qui est en fait extrêmement attirante quand elle se dévergonde – et se déshabille.

Bref tout ça pour dire que j’étais très fier de l’avoir dans mon lit – chez ses parents certes, mais je dors dans ce lit toutes les nuits, alors c’est mon lit. Comme quoi, rien n’est hors de portée. Je peux avoir ce que je veux et surtout qui je veux. Personne ne me résiste, même la femme la plus frigide que j’ai rencontré. Je suis irrésistible. Preuve qu’elle avait succombé et que j’étais un expert, je l’entendais gémir et la sentais s’accrocher à moi alors que j’avais glissé mes doigts dans son intimité tout en enchainant des mouvements de va-et-vient. Je savais exactement ce qui procurait du bien à une femme, je l’avais expérimenté un nombre incalculable de fois et ça n’avait jamais raté. Pour la taquiner, je lui avais même demandé si tout allait bien. J’avais déjà ma réponse, son corps trahissait ses pensées, mais je voulais l’entendre le dire. Je souriais déjà d’ailleurs, attendant sa réponse, entre deux halètements. Elle commença une phrase pour finalement se payer ma tête… Rien qu’elle ne puisse faire elle-même… ? Elle me provoque ou… ? Et bien patiente un peu ma jolie. J’allais répliquer qu’elle n’était justement pas patiente, mais elle me prit de surprise, sans mauvais jeu de mot – elle me prit tout court même. Ce qui m’arracha un grondement sourd que j’avais retenu en fermant la bouche. Maintenant qu’elle avait les choses en main – que nous avions tous les deux les choses en main en fait – elle se rapprocha de mon visage pour m’embrasser de nouveau, d’un baiser bien plus sauvage et passionné que précédemment. J’y répondais tout aussi intensément, évidemment, tout en continuant ce que je faisais. Je sentais même ses ongles griffer ma peau. Une tigresse, c’est bien ce que je dis.

Je sentais que je n’allais plus résister très longtemps, surtout en sentant son bassin bouger en cadence avec mes doigts en plus de tout le reste. Je suis résistant, je sais faire durer les choses, mais à un moment ce n’est plus possible physiquement et psychologiquement parlant de résister. Je quittais ses lèvres pour reprendre mon souffle qui commençait fortement à s’emballer. Je relevais légèrement la tête, me mordant les lèvres de désir tout en la regardant dans les yeux. A ce moment, elle reprit la parole. Tout le monde connait ma réputation. Ce n’est pas une grande nouvelle. Oh, elle veut voir les étoiles. Mon dieu qu’elle est poétique dans ce genre de situation. Un sourire apparut sur mon visage.

« Si c’est ce que tu veux, chérie. »

J’accélérais une dernière fois le mouvement de mes doigts avant de venir lui mordiller l’oreille pour lui chuchoter.

« Alors prépare-toi à décoller. »

Ouais mais avant tout, je devais enlever mon ultime couche de tissu. Je me redressais donc pour enlever mon boxer que je laissais glisser le long de mes jambes pour finalement le jeter au hasard derrière moi. En selle. Je revenais sur elle, me positionnant entre ses jambes, prêt à y aller. D’ordinaire, je me protège avec les inconnues. Toujours. Je ne veux pas prendre le risque de tomber malade ou de me retrouver père d’un morveux. Mais là, ça ne m’effleurait même pas l’esprit. Pourquoi ? Oh, l’esprit légèrement embrumé par l’alcool n’aidait pas forcément. Puis, Olivia est un robot, il n’y a aucune chance qu’elle soit porteuse d’une quelconque merde. Quant au fait qu’elle tombe enceinte, elle n’aura qu’à prendre la pilule du lendemain. C’était surement ce que je devais penser, au fond de moi, tout au fond, parce que sur le coup, je n’avais absolument pas ça en tête. Tout ce que je voulais, c’était y aller pour de bon.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyMer 28 Jan - 19:57
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Dieu, j'étais fichue. Totalement et entièrement. Sous ses doigts experts, sous sa maîtrise des choses, des zones érogènes de mon corps,... J'étais complètement à sa merci et je n'avais aucune envie de l'en empêcher, quand bien même une petite voix dans ma tête me disait que je devais faire montre de prudence. Quand bien même je savais que sous l'assaut du plaisir et les frissons de luxure, j'oubliais quelque-chose d'important... De primordiale, même. Mais quoi ? Je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus... et je devais avouer que sa peau chaude et délicieuse sous mes doigts et ma bouche m'empêchaient vivement de me concentrer. Je n'allais pas m'en plaindre, cependant...

Le désir dans ses yeux me frappa violemment, alors qu'il plantait son regard dans le mien, envoyant des impulsions de plaisirs qui allèrent directement frapper mon centre déjà bien taquiné par l'homme aux doigts de fées. Sa voix chaude et pleine de promesses ne servirent plus qu'à m'achever, alors qu'il me disait qu'il en serait selon mon désir. Bon sang, comment un simple homme – lui qui plus est – pouvait avoir autant d'impact sur moi ? Comment pouvait-il m'électriser rien qu'au contact de sa peau brûlante, animer mes plus grandes pulsions rien qu'à la saveur de sa voix, de ses gémissements, me conduire au bord de l'oubli, rien qu'avec ses mains si délicieusement tactile ? J'en avais envie. Tellement envie. Et j'allais le laisser me prendre toute entière en me contrefichant des conséquences par la suite.

Je frémis lorsqu'il m'indiqua de me préparer à décoller et un frisson d'anticipation fit courber mes orteils. D'un mouvement rapide, il se redressa, ôtant la dernière barrière de tissu entre nous et... Oh mon dieu... Je rougis malgré moi, me léchant la lèvre, alors que je posais les yeux sur l'objet du désir, soudainement tout à fait consciente de ce qui allait se produire ensuite. Il retrouva vite sa place entre mes jambes et mes mains retrouvèrent le chemin de ses épaules, alors que je fermais les yeux, pressante contre lui, bousculant mes hanches contre les siennes, jusqu'à sentir son désir, fort et désireux, contre le centre de mon propre plaisir. Et la lumière se fit tout d'un coup, brutalement, me giflant. Un froid glacial me parcourut, achevant de me remettre dans le contexte et éloignant le désir, le temps d'une seconde. « Owen, attends... », soufflais-je, passant de l'accroche à la repousse en une seconde. Plaquant mes paumes sur ses épaules pour le repousser le plus fort possible. « Attends... Attends... Il faut... Il faut... »

D'un mouvement approximatif, je me tortillais pour éloigner nos bassins, m'assurant qu'il n'allait pas aller contre moi, que j'aurais le temps de parler avant que notre étreinte n'aille plus loin. « Protection ! », intimais-je, lui indiquant je ne lui laissais pas le choix à ce sujet. « Maintenant, Owen » Vite !

Pour me faire pardonner, mon revirement soudain, je plaquais ma bouche contre la sienne, l'embrassant avec ferveur, lui indiquant que j'avais toujours en tête d'aller au bout, que je ne le repoussais pas complètement, mais juste assez pour qu'il mette ce foutu chapeau de plastique. Je le voulais en moi. Je le voulais maintenant, mais je n'étais pas capable d'accepter que cela se fasse sans promesse qu'il n'y aurait pas d'après imprévu. J'avais déjà trop donné dans ce jeu-là. Le risque n'était pas permis et je n'avais que trop conscience que cette foutue pilule du lendemain que les réfractaires au préservatif louaient à tour de bras n'était pas d'une efficacité redoutable. C'était donc la protection maintenant, ou rien du tout. Il devrait se terminer tout seul et j'en ferais de même de mon côté. Je le voulais en moi, oui, mais pas au point de prendre ce risque-là.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyDim 8 Fév - 15:19
C'est une blague?

Le moment était venu. Le moment le plus important et le plus intéressant dans ce genre d’activité. Le moment où les deux corps ne forment plus qu’un. Qu’ils bougent à l’unisson et que le plaisir grimpe en flèche au fur et à mesure des mouvements. L’instant qui précède l’arrivée au septième ciel. Bon, si on m’écoute, tous les moments sont bons dans une partie de jambes en l’air. Mais c’est vrai. J’apprécie chaque étape. Et l’un des moments cruciaux était sur le point de commencer. Je me sentais tellement prêt à y aller, là, positionné entre ses jambes. Elle aussi était prête, depuis un moment même. J’avais fait durer le plaisir, mais elle insistait pour y aller depuis quelques minutes déjà. Comment résister alors ? Aucun homme normalement constitué ne pourrait décemment résister à ce genre d’appel, de supplication. C’est humainement impossible. Alors, j’avais cédé, je m’étais déshabillé complètement, installé entre ses jambes, parfaitement en position, je n’avais qu’à faire un mouvement, un seul et nous ne formions plus qu’un. Elle posa ses mains sur mes épaules et ferma les yeux. J’étais allongé sur elle, les coudes posés sur le lit, de chaque côté de son corps. J’allais entrer, réellement.

Mais non. Elle en avait décidé autrement. Elle me dit d’attendre dans un premier temps, en me repoussant. Elle répéta plusieurs fois qu’il fallait que j’attende. Attendre quoi ? Le dégèle ? Elle n’a soudainement plus envie ? C’est quoi son problème ? Je me redressais pour me tenir bras tendus sur le lit et la regardais d’un air perplexe, sans réellement comprendre ce qu’elle voulait. Je haussais un sourcil en la voyant se tortiller pour remonter sur le lit. Mais bordel qu’est-ce qu’elle fabrique ? Ce n’est pas le moment de paniquer… Et c’est encore moins le moment de réaliser que c’est une connerie de coucher avec moi ! C’est trop tard maintenant ! Il fallait y penser avant de m’allumer dans ce snack ! Dès qu’on me chauffe, même un minimum, c’est trop tard, je ne suis pas le genre à rester sur le carreau une fois que la température est montée en flèche. On allume, on assume.

Mais sa requête était toute autre en fin de compte. Un mot, un simple mot sortit de sa bouche, me laissant dubitatif. Protection. Euh… Elle veut qu’on se protège ? Que je mette donc un préservatif donc ? Mon air perplexe se transforma en air limite vexé, fronçant les sourcils. Attendez là, ça veut dire quoi ça au juste ? Sous prétexte que je couche à droite à gauche, elle veut que je mette cette merde de sachet plastique, c’est ça ? Elle a peur que je lui refile un truc ? Non mais je suis clean moi ! Elle sous-entend que je vais la contaminer avec je ne sais quelle connerie ? Non mais pour qui elle me prend… ? C’est franchement rabaissant, limite humiliant…

Et je restais là, comme un con, sans bouger, abasourdi par l’image qu’elle avait de moi. Elle revenait pour m’embrasser comme si de rien n’était, mais je ne répondis même pas, gardant la bouche entrouverte sous la surprise. Ok, après tout, c’est légitime. Je peux comprendre. Je n’ai pas la réputation d’être un saint. Soit. Je me redressais complètement pour m’asseoir sur mes pieds. Je me mordais l’intérieur de la joue pour me retenir de dire quelque chose qui allait tout foutre en l’air. Elle vient déjà de me stopper en plein élan, inutile de la froisser au point de tout arrêter et de finir seul.

« Bon… »

Passablement agacé et frustré, je jetais un œil à la table de nuit. D’ordinaire je les range toujours dans le tiroir, chez moi. Mais je ne suis pas chez moi. Ici, je n’ai pas besoin de faire des réserves puisque je ne suis pas réellement censé m’envoyer en l’air avec ma chère femme ou n’importe qui d’autre. Heureusement, j’en ai toujours sur moi. Il faut juste que je retrouve mon pantalon. Je me retournais pour m’asseoir au bord du lit et chercher mon jean des yeux. Il était juste à mes pieds. Je me penchais pour le récupérer et je fouillais dans mes poches à la recherche de mon portefeuille. Une fois trouvé, je laissais tomber mon pantalon sur le sol et ouvris la poche zippée de mon portefeuille. Elle a de la chance, il m’en reste deux. J’en pris un avant de refermer et poser mon portefeuille sur mon jean par terre. Je pourrais très bien le mettre moi-même pour aller plus vite. Je l’enfile et hop on y retourne. Mais, ce n’est pas moi qui l’ai voulu. Elle veut me faire chier ? Moi aussi je peux le faire. Alors, je me retournais et j’allais m’asseoir à côté d’elle. Enfin, avec un petit sourire satisfait, je lui déposai le petit emballage dans les mains.

« Tiens, tu le veux, tu le mets, chérie. »

Je suis bien curieux de voir comment elle va se débrouiller pour m’enfiler ça, elle la parfaite petite assistante robotique. Voyons si elle est du genre passive, ou si elle sait prendre les choses en main, dans tous les sens du terme. Si elle n’y arrive pas ou si elle refuse, tant pis, je le ferais moi-même, mais ce serait bien qu’elle y mette du sien. Mais une petite réflexion me restait dans la gorge, il fallait que je la sorte. C’est mon intégrité qui est en jeu.

« Pour ton information, vu que ça a l’air de te préoccuper, je ne suis porteur d’aucune sorte de maladie à la con. »


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyMar 10 Fév - 19:49
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
L'homme se figea en une seconde, dès le mot « protection » lancé en l'air. Pendant une seconde, j'eus peur qu'il soit homme à refuser l'utilisation de petit chapeau en plastique, avant de me rappeler son style de vie. Non, un gars comme lui devait forcément être d'une propreté irréprochable sur ce point. Je ne l'imaginais pas capable de prendre des risques inconsidérés. Rien que d'imaginer le temps que cela prendrait ensuite pour faire les tests, commencer un traitement préventif en cas de doute... Non, il ne prendrait jamais ce risque-là, sans parler du tort que cela ferait à son ego. Je ne doutais donc pas qu'Owen soit, lui aussi, adepte des rapports protégés et sa soudaine raideur devait être la conséquence d'autre chose, mais quoi ? J'aurais sans doute trouvé si mon esprit n'était pas entièrement focalisé sur le souhait qu'il règle vite le soucis actuel pour vite revenir sur moi... et entrer en moi, pour dire le moins...

Avec un « bon » plutôt froid et un air agacé, il alla cherché l'objet désiré. Qu'importe sa mauvaise humeur soudaine, la vue de l'homme dans toute sa splendeur ne fit que faire monter plus encore le rouge à mes joues, alors qu'il cherchait dans la poche de son jean sans réaliser combien son entrejambe ainsi exposé pouvait simplement suffire à m'allumer plus encore. D'autres filles auraient pu voir leur désir s'effondrer par ce soudain temps mort. La plupart d'entre elles perdaient tout frétillement dès que le bout de plastique était dévoilé à leurs yeux, mais pas moi. Mes rapports tournaient depuis trop longtemps avec ce moyen de protection pour que sa vue me fasse déchanter. La demande de ma part et les réactions frustrées de la part des hommes qui m'accompagnaient étaient trop fréquentes pour que cela me fasse perdre mes moyens. Les mails et SMS de mon patron quand j'étais occupé ailleurs étaient trop fréquents pour que je ne puisse pas passer d'un état clair à un état second et sexuellement actif sans soucis.

Owen revint s'installer à côté de moi, alors que je reprenais conscience de la réalité et du fait que je me mordais la lèvre avec envie. Il fourra le préservatif dans ma main et m'intima de le lui mettre si je le voulais vraiment et je souris, amusé par son ton revêche et son envie de me « faire payer ma demande ». Oh mon cœur, songeais-je en me retenant de rire. Si tu savais... Combien de fois avait-il fallu que je le fasse, parce que les abrutis trop alcoolisés faisaient n'importe quoi avec. Pensait-il vraiment que cela allait me couper mes moyens ? Pensait-il vraiment que cela allait m'ennuyer ou que je n'allais pas oser le faire ? J'allais répondre, quand il ouvrit de nouveau la bouche, m'assurant de la propreté de son organisme. Voilà donc où se trouvait le problème. Monsieur Owen O'Ceallaigh pensait que je n'avais pas assez confiance en lui pour les protections ultérieures et pensait que je ne louais pas grand cas de la propreté de son entrejambe. C'était assez mignon en soit, de le voir ainsi blessé dans son orgueil.

Alors, avec un sourire amusé et malicieux, je me redressais, passant une jambe par-dessus les siennes pour venir m'asseoir sur ses cuisses, très proches de l'objet du désir malgré sa nudité encore toute naturelle. « Oh, mon chéri », roucoulais-je, ne cachant rien de mon amusement, frôlant son intimité de la mienne à en avoir des frissons tout le long du dos. « Je n'ai aucune crainte quant à la propreté de ton corps » Tout en parlant, jouant de baisers esquimaux et de petites touches de lèvres à lèvres, je défis l'emballage du préservatif. Je baissais la voix en glissant mes mains entre nos corps... « C'est un parasite venu de mes propres ovaires que je souhaite éviter et je ne prends pas la pilule... » Capturant ses lèvres en un nouveau baiser, je glissais le bout de plastique le long de son membre, ma main se faisant taquine autour de lui, mon corps se pressant contre le sien, appréciant pleinement la réaction de son organe sous mes affections.

Maintenant que j'avais les choses en mains - sans mauvais jeux de mot... du moins pas recherché... - je n'avais pas l'intention de les lâcher tant que je n'aurais pas eu tout ce que je voulais de lui. Souriant contre sa bouche, je brisais le baiser pour embrasser sa joue, le coin juste sous son oreille, son cou,... gémissant contre sa peau en liant mon corps au sien d'un coup de rein...


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Owen O'Ceallaigh
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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyMar 10 Mar - 21:08
C'est une blague?

Qu’elle veuille se protéger n’était pas ce qui m’avait le plus contrarié. Je le concevais parfaitement parce que je me protège à chaque fois que je passe la nuit avec une fille. Là n’était donc pas le problème. C’était même normal. Je ne pouvais pas prendre le risque de chopper une maladie à la con pour quelques minutes de plaisir, non. Ma vie est bien trop précieuse pour prendre ce genre de risque. Non, ce qui me dérange le plus, ce qui m’a perturbé, c’est la façon de le dire, sa réaction excessive. C’est quoi ce moment de panique ? Comme si elle venait de réaliser quelque chose. Alors, oui, je me suis senti vexé. Vexé qu’elle panique autant juste pour ça. Elle aurait pu le demander gentiment, sensuellement, mais non. Elle a carrément pété les plombs. C’est ça que je trouve vexant, humiliant, dégradant. Mais je m’étais retenu de balancer une réplique cinglante, sur le moment, me contentant d’exprimer mon agacement par un simple mot.

Je suis quand même allé en chercher un, parce que c’est un de mes principes de base, mais franchement, c’était limite à contre cœur, blasé. J’avais mal pris le ton sur lequel elle l’avait demandé. Alors pour me venger – si je puis dire – je l’avais laissée se débrouiller avec. Si elle le voulait tant, si elle y tenait tant, alors elle n’avait qu’à le mettre. Le fait de la laisser faire me permettait également de juger son habilité et son aisance avec la gente masculine, ou plutôt avec cette partie de l’anatomie d’un homme. Etait-elle à l’aise ? Allait-elle perdre ses moyens ? Etait-elle aussi frigide que je le pensais ? Il semblerait que non. Déjà son sourire et sa façon si torride de se mordre la lèvre n’indiquaient en aucun cas une quelconque gêne. Me serais-je trompé sur son compte ? A-t-elle beaucoup plus de points communs avec moi qu’il n’y parait ?

Elle s’approcha de moi, s’installant sur mes genoux avec un grand sourire aux lèvres. Je me contentais de la regarder, impassible, attendant qu’elle agisse. Bon, son corps si près du mien ne me laissait pas de marbre, loin de là, il fallait même que je me contrôle pour ne pas la plaquer sur le lit, là tout de suite. Je finis même par me mordiller la lèvre inférieure comme si ça pouvait m’aider à contrôler mes pulsions. Je tentais également – en vain – de réguler ma respiration. Mais apparemment, la situation l’amusait. Qu’y a-t-il de drôle ? Elle m’assura que ce n’était pas mon hygiène le souci. Alors quoi ? Oh. Juste pour ça ? Parce qu’elle ne veut pas de gosse ? Ouais bon. Soit. Il y a peu de risque, mais si elle ne prend pas la pilule, ça se tient. Je ne veux pas m’encombrer d’un môme non plus. Je dois déjà m’occuper de moi, c’est bien assez. Quand je vois ma mère qui nous a tous enchainés, je me demande comment elle a fait. Personnellement, je ne suis pas prêt à devenir père. Encore moins en étant lié par un mariage blanc avec mon assistante. Mon dieu… Ah, c’est sûr que notre union paraitrait vraie… Là il n’y aurait plus de doute. Mais je ne veux pas non plus foutre ma vie en l’air à ce point.

« Hum hum… »

Bon, du coup, j’étais plus détendu. Ce n’est pas à cause de ma vie de débauché qu’elle souhaite se protéger, mais juste pour éviter de tomber enceinte. Bien, ça va mieux du coup. Mon orgueil et ma fierté se sentent mieux. Je fermai les yeux lorsqu’elle revint m’embrasser et je posai mes mains sur ses cuisses en remontant doucement jusqu’à ses hanches en une longue caresse. Pendant ce temps, elle faisait son œuvre, sans ciller. Bien, j’imagine qu’elle a donc l’habitude puisqu’elle ne prend même pas la peine de regarder ce qu’elle fait. Forcément, elle ne se contentait pas de mettre le sachet en plastique, elle me titillait par la même occasion, ce qui ne fit que me faire soupirer davantage et mes mains se faisaient plus pressantes sur sa peau.

Elle se mit à sourire et quitta mes lèvres pour aller embrasser ma joue en se frayant un chemin jusqu’à mon cou. Je penchai la tête instinctivement dans la direction opposée pour lui faciliter l’accès alors que mes mains remontaient le long de son dos pour la maintenir contre moi. Un coup de rein plus tard de sa part et nous voilà liés l’un à l’autre. A mon tour de prendre les choses en main à présent. J’éloignais ma tête de la sienne pour la regarder quelques secondes – ou plutôt la dévorer des yeux – avant de fondre sur ses lèvres avec hargne. Je laissais mon corps agir seul, ma langue rejoignant la sienne pour une danse effrénée. L’une de mes mains descendait le long de son dos pour venir se poser au niveau de sa chute de rein alors que l’autre se positionnait sous sa nuque. Je la fis basculer doucement sur le lit, l’allongeant sur le dos. Ainsi allongé sur elle, je me redressais sur les coudes pour la contempler et à ce moment précis je me mis à bouger le bassin. Lentement pour commencer, contrôlant chaque coup de rein pour ne pas succomber à mes pulsions et aller trop vite. Je voulais la faire languir. C’est pour le coup du préservatif demandé dans la panique. Inconsciemment, j’avais même un petit sourire en coin qui apparaissait sur mon visage.

Après de longues minutes d’une lenteur contrôlée sans la quitter des yeux, je finis par pencher la tête vers son cou pour l’y embrasser. Je laissais ma langue et mes dents glisser sur sa peau, alternant baisers et mordillements. Dans le même temps, j’accélérais le rythme progressivement. Je m’appuyais sur un coude, pour laisser ma main libre se promener sur son corps, passant par sa poitrine, son ventre, sa hanche pour finir sur sa cuisse. A présent, je ne contrôlais plus grand-chose, mon corps agissait tout seul, accentuant son rythme déjà soutenu. Je ne suis plus maître de rien. Dans ces moments, on lâche prise, tout simplement.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyJeu 12 Mar - 18:41
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Oh merde ! Oh putain de merde ! Je suis en train de coucher avec Owen. J'ai VRAIMENT Owen O'Ceallaigh entre mes jambes et dans m... Un frisson de plaisir brisa le fil de mes pensées alors que ses gestes sous mes affections se faisaient plus marqué et que mon corps s'adaptait peu à peu au sien. Il écarta son visage du mien pour me regarder, les yeux emplies de désir et mon cœur s'emballa lorsqu'il vint reprendre mes lèvres contre les siennes avec empressement. Mes hanches se mouvèrent d'elles-mêmes en quête de cette friction salvatrice que j'avais tant désiré avec l'homme qui était, quelques heures plus tôt encore, l'homme le plus indésiré de ma vie. Oh comme j'avais envie de lui maintenant, là tout de suite. Je voulais juste tout goûter de lui.

D'un geste habile et étonnamment doux, Owen inversa nos positions pour se retrouver au-dessus et ainsi reprendre le contrôle de la situation et je souris, me mordant la lèvre, alors qu'il replongeait son regard dans le mien, commençant lentement la douce torture de la danse lascive qui me faisait tant vibrer. A son sourire, je devinais qu'il le faisait exprès, prenant délibérément son temps pour me faire souffrir, alors que tout mon corps réclamait plus de contact, plus de sa chaleur, mes doigts parcourant son dos avant envie, mon bassin quémandant une accélération de la danse, ma bouche cherchant à capturer la sienne pour ne former plus qu'un. Mais il m'en empêchait, son regard intense me clouant sur place, m'empêchait de le quitter du regard pour chercher ses baisers, mais ne suffisant pas à contraindre mes jambes à rester sagement de chaque côté de lui. Croisant mes chevilles dans le creux de son dos, je serrais l'étreinte, donnant des coups de bassin en quête de la vibrante sensation de son plaisir contre le mien. Je gémis, exigeante, désireuse d'obtenir plus que ce que j'avais là tout de suite.

Puis enfin, l'incontrôle tant attendu arriva. Owen augmenta progressivement le rythme de ses coups de reins, m'obligeant à me mordre la lèvre un peu plus pour ne pas gémir trop fort sous l'effet affolant de son étreinte et à m'accrocher plus fortement à ses homoplates. Les lèvres d'Owen vinrent picorer mon cou, avant que ses dents n'entrent en jeux, pour laisser la trace vivace de leur passage. Je perdis rapidement le fil de mes gestes, mon corps prenant possession de mon plaisir sans me donner d'autre loisir que celui de profiter pleinement des frissons laissés par ses mordillements, le feu de ses caresses et l'intense plaisir entre mes cuisses, là où son expertise dans le domaine de la luxure s'exprimait clairement. C'était ça. C'était exactement ce que j'avais recherché dans les bras de mon dernier amant, sans y trouver une once de ce que j'avais là, prisonnière des bras de cet homme que je trouvais pourtant abjecte la plupart du temps, mais qui savait tant comment faire perdre complètement la raison à une femme. Oh merde, oui..., couina la voix suave de plaisir dans ma tête, alors que je me mordais la langue, cette fois-ci, pour ne pas lui donner le plaisir de mes pensées. Mes gémissements contenus autant que possible pour rester discrète devaient bien lui suffire à comprendre combien il me faisait du bien et combien je le voulais. Je n'allais pas l'inciter non plus, au risque qu'il se moque ensuite de moi et de comment je l'avais supplié pour qu'il aille plus vite et plus fort.

Caressant son dos jusqu'à ses fesses, cherchant sa bouche pour des baisers où se mêlaient lèvres, langues et dents. J'adorais sentir la contraction de ses muscles sous mes doigts. Dieu comme je voulais qu'il aille plus vite, plus fort, qu'il aille titiller cette zone, là, juste un peu plus profonde, qu'il pourrait juste atteindre facilement si je poussais mon bassin plus en avant...


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyDim 15 Mar - 17:30
C'est une blague?

Le fait de voir une femme se mordre la lèvre, inconsciemment ou non, me fait toujours un certain effet. Je trouve ce geste tellement parlant, tellement attirant, tellement sensuel qu’il faut toujours que je me batte intérieurement pour lutter contre des pulsions primaires. Alors maintenant qu’on est en plein ébat, voir Olivia se mordre la lèvre me rend dingue. J’ai toujours trouvé ce geste terriblement attirant chez une femme, peu importe la situation. C’est typiquement le genre de chose qui me déconcentre de ce que je fais à la base.

Je savais très bien qu’Olivia désirait que j’accélère le rythme, elles sont toutes pareilles. Je le vois dans ses yeux, dans sa façon de me regarder, dans ses gestes, son corps s’exprime beaucoup mieux qu’elle. Cependant, je prenais un malin plaisir à la torturer lentement. Je lui faisais gentiment payé son attitude dans ce snack, pour m’avoir allumé aussi facilement, mais également pour m’avoir forcé à rester ici, loin de mon appartement et de mon bureau à New York. Au départ, ce séjour devait être temporaire, et il s’avère que je vais devoir les supporter un peu plus longtemps que prévu au final. C’était limite un coup en traitre. Alors ceci est ma vengeance. Un petit coup de frustration, un peu comme j’ai ressenti. Ça lui apprendra à me défier et à me prendre au piège. Elle apprendra très vite – si elle ne le sait pas déjà – que je ne suis pas le genre à me laisser marcher sur les pieds sans réagir. Je réplique toujours, peu importe le temps que cela peut prendre.

Mais comme je ne peux pas me retenir éternellement non plus, j’avais fini par accélérer le rythme, progressivement. Ses jambes étaient enroulées autour de ma taille, et ses bras autour de mon cou. Elle se mordit une nouvelle fois la lèvre et cette fois, ce fut plus fort que moi, j’avais plongé la tête dans son cou. Je finis même par remarquer qu’elle se retenait d’exprimer son plaisir. Elle ne pouvait pas contenir certains gémissements, mais elle gardait la bouche fermée pour les garder étouffés dans sa gorge. Olivia, ne me dis pas que tu as peur que ta famille t’entende ? Je suis sûr que ce n’est pas la première fois qu’un Penrose s’envoie en l’air dans cette maison. Et ce serait tellement drôle que demain toute sa famille la regarde avec un petit sourire ou une expression étrange parce qu’ils nous ont entendus ! Moi en tout cas, ça me ferait rire. Ou peut-être a-t-elle simplement honte que je lui procure autant de plaisir ? Moi son patron qu’elle déteste par-dessus tout. Quelle ironie. Je suis certain que sa conquête de la semaine dernière était carrément minable par rapport à moi. Personne ne m’arrive à la cheville dans ce domaine. Je pouvais quand même la taquiner un peu, entre deux souffles de respiration saccadée.

« Arrête de te retenir… ça va te frustrer… »

Je me penchais vers son visage en souriant pour venir capturer ses lèvres sauvagement, laissant tout mon désir s’exprimer alors. J’accélérais encore un peu également et repris la parole entre chaque baiser.

« Ce n’est pas grave si ta famille t’entend… ça fera plus réaliste… »

Dans un dernier sourire, je venais mordre sa lèvre inférieure que je gardais quelques secondes entre les dents. Puis je la relâchais, glissant mes lèvres sur sa mâchoire pour lui mordiller doucement. Si elle ne veut pas crier d’elle-même, ce n’est pas un souci, je vais remédier à ça. Je me stoppai dans mes mouvements, posant une main sur sa hanche alors que l’autre caressait sa joue, mon pouce effleurant sa lèvre qu’elle se mordille tant. Je la fixais, la défiant du regard, avec un sourire mesquin en coin.

« Tu n’auras pas le choix de toute façon, parce que je veux t’entendre. »

Je me redressais pour limite m’asseoir sur mes jambes repliées. J’attrapais fermement ses hanches entre mes mains et mon sourire ne faisait que grandir alors que je pouvais admirer tout son corps dans cette position. Un joli corps pour une jolie assistante. Instinctivement, ma langue glissa sur ma lèvre inférieure alors que je l’admirais. Et d’un coup sec, rapide, sans prévenir, je donnai un violent coup de rein pour rentrer au maximum en m’aidant de son bassin que j’avais attiré vers moi. Et je recommençais, plusieurs fois de suite. Elle ne pourra pas se retenir d’exprimer son plaisir éternellement et je vais m’en assurer.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyMar 17 Mar - 22:09
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
C'était un jeu de pouvoir, autant qu'une peur d'être entendu par mes parents. Owen O'Ceallaigh ne mentait malheureusement pas lorsqu'il se vantait et les femmes qui avaient eu le loisir de goûter au plaisir d'une nuit avec lui n'étaient pas si stupides que ça lorsqu'elle parlait de lui. Il savait exactement ce qu'il faisait. Il mesurait chaque action, chaque coup de reins, pour obtenir exactement l'effet désiré. Et en l'occurrence ici, il voulait me faire patienter. Il voulait à tout prix me faire payer quelque-chose et pour cela, il faisait en sorte de bien prendre son temps, montrant qu'il savait exactement ou frapper, mais qu'il n'irait pas au bout des choses pour me faire languir jusqu'à l'implosion. J'avais envie de le maudire pour cela, mais je n'anticipais que trop la suite et j'en avais envie. Tellement envie. Je voulais le sentir tout au fond de moi. Je voulais sa bouche sur ma peau, ses doigts sur mon corps. Je voulais entendre ses gémissements à lui et je voulais entendre mon nom dans sa gorge, de sa voix pleine de désir et de plaisir. Je voulais que les frissons dans le creux de mes reins ne cesse jamais.

Difficile de garder les idées claires dans ce contexte. Et difficile de ne pas pousser un cri lorsqu'il m'intima de me laisser aller et de le faire avant d'en rester trop frustré. Il ajouta après un baiser que ça n'était pas grave si ma famille m'entendait, que cela rendrait notre histoire plus réaliste et à un autre moment, dans un autre contexte, je m'en serais offusqué, mais je devais bien avouer que là, je m'en fichais. Mon corps était maître des pensées, à défaut d'être maître de mes actes et tout ce à quoi je pouvais penser, c'était au feu que ses doigts laissaient sur mes hanches, aux frissons que ses coups de reins déployaient sur tout mon corps et à sa bouche, si attirante et si chaude, que je ne voulais jamais cesser de goûter.

« Ferme là », lui intimais-je dans un râle de plaisir contenue, alors qu'il me disait que je n'avais pas le choix de toute façon, caressant ma lèvre meurtrie par ma volonté de ne pas lui laisser entendre tout le bien qu'il me faisait. Et puis soudain, il se redressa, m'admirant en se saisissant de mes hanches. Il me fallut quelques secondes pour comprendre ce qu'il s'apprêtait à faire et je secouais vivement la tête, riant presque en le suppliant. « Non... Owen, non, non, pas ça, pas ça... » Le désir et l'anticipation était si palpable que j'aurais sans doute eu l'air plus honnête en lui disant ''Oh oui, va y, exactement comme ça''... Ce qui ne manqua pas dès le premier coup de rien. Oh, parler avec des mots fut bien plus difficile, mais le gémissement qui prit naissance dans ma gorge, bien qu'étouffer par mes lèvres soigneusement closes, mes dents mordant ma joue jusqu'à m'en laisser des marques palpables sous ma langue, était clairement plus fort et puissant que les précédents. Mes doigts s'accrochèrent aux draps comme si ma survie en dépendait - à moins que ça ne soit pour pas tomber... ou m'envoler au septième ciel ? - Un autre coup. Et un autre. Et un autre. Et je perdis rapidement le fil de tout. De ses actes, du temps et des réactions de mon propre corps, alors qu'il prenait entièrement possession de moi, les salves de plaisirs m'irradiant des pieds à la tête - ou de la tête aux pieds ? - sans que je ne puisse plus rien contrôler. Même mes propres hanches agissaient sans mon contrôle, cherchant toujours plus de friction, mes cuisses se serrant autour de ses hanches à chaque coup de rein, mon dos se cambrant pour supporter les frissons. Ma bouche s'ouvrit d'elle-même et le son sorti, libre de toutes barrières, louant son nom sans que je ne puisse le retenir et le garder dans mon esprit. La vague m'engloutit peu à peu jusqu'à m'en noyer sans que je ne puisse rien faire et rien contrôler... Et une seule vérité me vains soudainement en tête...

Ce type allait causer ma perte...


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyDim 22 Mar - 21:13
C'est une blague?

Je savais pertinemment l’effet que je produisais sur la gente féminine. J’ai des années d’expérience derrière moi. Au départ, comme tout le monde, j’étais inexpérimenté, débutant et assez empoté. Mais je ne voulais plus de relations sérieuses, pas après elle. Je n’en étais plus capable. Alors, j’ai commencé à enchainer des relations d’une soirée, des coups d’un soir, encore et encore. Continuellement. J’étais conscient de l’effet que j’avais sur les femmes, j’ai toujours eu du charme et j’ai rapidement appris à en jouer pour obtenir ce que je voulais. Les femmes ne sont pas les seules à savoir manipuler les hommes. L’inverse est vrai aussi. A force d’année d’expérience, je suis passé dans la catégorie pro. Et j’ai appris, assimilé au fil des années ce qui plaisait aux femmes et ce qu’elles n’aimaient pas. On a beau être tous différents, nos corps sont tous faits de la même manière et réagissent tous de la même façon. Certaines filles ont des spécialités que d’autres n’ont pas, mais à la base, elles sont toutes pareilles. Et Olivia n’échappe pas à la règle. Loin de là.

Je sais également qu’elle se retient. Par peur de se faire entendre certainement. Ou alors, juste pour m’emmerder. Elle ne veut pas me montrer ouvertement que je lui fais du bien. Pourtant son corps la trahit. Je ne suis pas du genre à aimer que mes partenaires hurlent, mais j’aime quand elles se manifestent un minimum. Et ça m’agace qu’on se retienne. Olivia se retient soit par défi, soit par peur que sa famille ne l’entende. Je commence à la connaitre, elle aime me défier, me contrer dès qu’elle le peut. Parce qu’elle sait que je me montre sans pitié, avec tout le monde. Je lui avais fait la réflexion d’ailleurs en lui demandant de se laisser aller, de ne pas se retenir, utilisant même de bons arguments. Mais non, Madame est bornée. Tout ce qu’elle trouva à dire c’est « ferme là ». Non, c’est elle qui va devoir l’ouvrir. Et pour ça, je sais comment m’y prendre. Elle ne pourra pas résister, elle ne pourra pas lutter contre la vague de plaisir qui va la submerger.

Lorsqu’elle comprit ce que je m’apprêtais à faire, elle secoua vivement la tête en riant. Elle me supplia de ne pas faire ça, pourtant je prenais plutôt ça comme un encouragement. Si on n’est pas d’accord, on ne demande pas quelque chose en souriant. J’avais plutôt l’impression qu’elle m’en donnait l’autorisation. Ce qui me fit rire parce qu’encore une fois, son corps trahissait ses paroles. Alors c’est en souriant que je donnais mon premier coup de rein violent. Elle étouffa un nouveau gémissement, bien plus conséquent que les précédents et je savais qu’elle allait finir par craquer. Alors, je continuais, encore et encore. Elle n’était pas la seule à ressentir du plaisir et je commençais à perdre pied à mon tour. Je devais me concentrer de plus en plus pour me retenir. Mon souffle se faisait de plus en plus saccadé et il devenait impossible de parler alors autant s’abstenir. Je levais la tête de temps en temps pour tenter de reprendre mon souffle ou pour profiter des sensations tout simplement. Mais je préférais la regarder elle. Elle s’accrochait aux draps et enfin, des gémissements sortirent de sa bouche. Je le savais. Je lui avais dit qu’elle ne pourrait pas se retenir bien longtemps. J’étais satisfait de la voir comme ça. Nos corps ne faisaient plus qu’un et ses mouvements accompagnaient les miens dans une parfaite synchronisation.

Après de longues minutes, je sentais que la fin était proche, pour nous deux. Je continuais jusqu’à ce que je sois à bout de force. Je prenais un réel plaisir rien qu’en la regardant mais au bout d’un moment, le plaisir atteint des sommets pour enfin exploser. Pendant les dernières minutes, j’avais donné tout ce que j’avais, puisant dans mes dernières forces, allant aussi vite que je le pouvais. Puis, le moment de plaisir ultime. Une fois que ce fut le cas pour elle, je m’étais laissé aller à mon tour, m’effondrant ensuite doucement sur elle. J’étais épuisé, à bout de souffle mais je me sentais merveilleusement bien, apaisé, serein. Le bonheur ultime. Mais je ne restais pas longtemps allongé sur elle, je ne voulais pas l’écraser et elle aussi devait reprendre son souffle. Alors, je me retirais et je roulais sur le côté pour m’allonger sur le dos, tentant de reprendre mon souffle et mes esprits.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyMar 24 Mar - 0:02
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Intense. Tout cela était intense. Trop ! Une puissante vague m'avait prise sous sa houle et m'avait emporté dans les profondeurs, ne faisant plus de moi qu'un corps ballotté par le plaisir et la luxure. Cet homme m'avait prise et il m'avait prise complètement, le corps et l'esprit, le désir et le plaisir. J'avais été dévoré entièrement, pillé sans répits et j'avais adoré ça. J'avais adoré être dans ses bras. Ses bras à lui... Merde ! Owen O'Ceallaigh, me mordis-je avec fureur. Il avait pris son pied. J'avais senti et entendu son plaisir jusque dans mon bas ventre, par chaque fibre de ma peau en contact avec la sienne. Et comme il me l'avait promis, je l'avais précédé de peu, plongeant dans l'abysse sans pouvoir me retenir. Owen O'Ceallaigh m'avait conduite à l'un des meilleurs orgasmes que j'avais pu avoir depuis des années et des années... Depuis, à vrai dire, une personne qui me connaissait trop pour ne pas y parvenir comme ça. Une personne qui avait possédé mon corps, mais aussi mon cœur. Une personne qui, je me l'étais promis, devait être la dernière à me prendre et me posséder ainsi, aussi puissamment... Et de tous les hommes de cette terre, il fallait que la personne qui se rapproche le plus de tout ça, après tant de temps, soit Owen O'Ceallaigh, l'homme que je détestais le plus au monde.

Allongé à côté d'Owen, à reprendre mon souffle, la réalisation de cela me frappa comme un poids violent m'écrasant dans mon matelas. Brisant la quiétude du moment post-coïtal, je me levais, faisant fi de ma nudité et me levait sans lui accorder plus d'un regard de quelques secondes. Un regard qui ne parvint malheureusement pas à cacher le léger rougissement de mes joues surchauffées par l'acte, ni le désir, probablement, encore bien présent pour cet homme qui avait su si bien conduire mon corps vers l'extase. Cet homme allait me briser. Complètement. S'il avait ce pouvoir sur moi, il causerait ma perte.

Quittant la chambre en silence, j'entrais dans la salle de bain adjacente et refermait la porte, sans prendre la peine de la fermer à clé. Je posais un instant mon regard sur mon reflet dans le miroir, ne reconnaissant ni les yeux brillants, ni les joues rougies, ni les lèvres gonflées de nos baisers passionnés. Je passais des mèches de mes cheveux emmêlés derrière mon oreille, mordant ma lèvre en sentant encore les effets des bienfaits d'Owen entre mes cuisses. Je sentais littéralement le sexe et si l'odeur m'affolait, je ne pouvais pas me permettre de la garder sur moi. J'avais l'impression d'avoir moi-même signé pour un séjour dans les appartements privés du diable avec toutes ses traces de lui sur mon corps et qu'importe combien cela me rendait folle et me faisait sourire comme une idiote de junkie, j'avais besoin de l'éloigner de moi pour ne pas retourner dans cette chambre et coucher avec lui encore une fois. Les larmes striant mes joues étaient la preuve flagrante qu'il fallait que cela cesse. Owen était ma ruine. Mon premier vrai bon et puissant coup depuis des décennies, depuis lui et je ne pouvais lui permettre de m'atteindre de la sorte. Qu'importe si ça n'était que du sexe. Qu'importe s'il n'y avait pas d'amour entre nous et qu'il n'y en aurait jamais. Il se rapprochait de lui dans ce qu'il savait me faire, ce qu'il savait stimuler en moi et rien que pour cela, il était dangereux pour moi. Je ne pouvais pas le laisser recommencer...

Faisant volte face, je balayais du revers de la main les larmes sur mes joues et plongeais dans la cabine de douche, tournant les boutons d'eau sans vraiment faire attention si c'était froid ou chaud. Après trois secondes à geler sur place et trois autres à brûler ma peau sous le jet brûlant, je réglais la température et plongeait mon visage sous l'eau, lavant mon visage de mes larmes, arrosant mon corps tout entier de l'eau chaude, je laissais le jet nettoyer lentement les traces de l'homme sur ma peau, le faire disparaître. Il fallait que je me savonne. Il fallait que je me lave complètement, que je le fasse disparaître autant que possible de mon corps. Peut-être que le savon n'effacerait pas que la sueur et l'odeur de sexe. Peut-être qu'elle pourrait effacer la sensation de ses doigts sur mes hanches, de son membre entre mes jambes. Peut-être qu'il pourrait effacer les traces rouges laissées par ses dents... Pouvait-il tout effacer avant que je ne retourne dans cette chambre pour le laisser me toucher encore de cette façon là ?


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyJeu 26 Mar - 1:43
C'est une blague?

J’aime tellement cette sensation de plénitude, de bonheur absolu. Je ne m’en lasserai jamais, c’est impossible. C’est comme si, j’avais trop attendu quelque chose, sans pouvoir l’obtenir mais qu’une fois que c’est fait, le moment est juste parfait, savoureux. Un peu comme une récompense si longtemps attendue. Un fruit défendu qu’on vous agite sous le nez qu’on arrive enfin à saisir. J’ai l’impression d’être comme un drogué des fois. Je dois tout le temps résister, attendre et le manque se fait ressentir de plus en plus et de plus en plus fort. Mais une fois qu’on obtient ce qu’on veut, c’est comme la libération. Jusqu’à la prochaine fois. On retourne ensuite dans un cercle vicieux. Le manque se fait de nouveau ressentir rapidement, au bout de deux à quatre jours maximum, souvent bien avant. Et je ressens le besoin de combler ce manque, rapidement, sinon mon humeur s’en ressent. Je suis insatiable. J’en veux toujours plus. Tout le temps. Mais je suppose qu’on est tous pareils, nous les hommes. Je ne pense pas avoir un appétit sexuel démesuré. C’est un besoin. Vital.

Je restais allongé à côté d’elle, alors que je reprenais mon souffle calmement, profitant encore de l’effet de l’orgasme. Mon cœur battait à une vitesse folle, j’avais chaud, très chaud. J’étais en nage. Mais tellement bien. Olivia se leva rapidement du lit après m’avoir jeté un coup d’œil rapide. Je pus apercevoir alors son visage encore empli de plaisir, ses joues rosies, ses yeux brillants. Les femmes sont vraiment belles lorsqu’elles ont cette expression sur leur visage. C’est tellement jouissif de se dire qu’elle ressente ce plaisir intense grâce à soi. Je me sens tellement fier, tellement puissant. C’est si bon. C’est ainsi qu’on remarque si elles simulent ou pas. Il est impossible de simuler ce genre d’état. Je la suivais du regard, m’attardant fortement sur sa chute de rein, jusqu’à ce qu’elle disparaisse de mon champ de vision pour entrer dans la salle de bain. Elle n’est pas si mal que ça finalement.

Je restais un peu allongé sur le lit, laissant mes pensées s’entremêler entre elles. A la base, c’est un mariage blanc. Dans ce genre de contrat, il n’est pas censé y avoir de relation sexuelle ou intime. Pourtant après à peine quelques semaines de mariage, on a déjà franchi le pas. Bon, je peux comprendre qu’elle n’ait pas pu résister parce que je suis follement et incroyablement attirant, mais bon, je n’aurais pas pensé que cela aurait été aussi facile. Bon, disons qu’on a un peu bu – elle plus que moi – alors ça aide pas mal. Mais tout de même. Ça ne fait même pas un mois qu’on est marié. Elle a cédé facilement. Mais je peux la comprendre. N’importe qui rêve de s’envoyer en l’air avec moi. Peut-être même qu’elle en rêvait depuis quatre ans, depuis ses débuts à mes côtés. Ça ne serait pas étonnant non plus.

Le bruit de la douche me sortit de mes pensées. Oh, elle se lave directement ? Je pensais qu’elle allait juste aux toilettes ou juste se rafraichir, je ne sais pas. Oui bon, autant ne pas perdre de temps, pourquoi pas. Il faudrait que je prenne ma douche moi aussi. Si elle est dedans autant faire d’une pierre deux coups et y aller aussi. On gagnera du temps. Je me redressais pour m’asseoir au bord du lit et j’enlevais le petit sachet désagréable. Je déteste ces trucs, mais bon… La santé de tous en dépend. Et je ne veux certainement pas me retrouver avec un moufflet. Je me levais du lit et me dirigeais vers la salle de bain. Elle n’avait pas verrouillé la porte alors j’entrais directement. Je jetais un œil vers la douche, Olivia est effectivement dedans. Bon. La poubelle maintenant ? Je balayais la pièce du regard et la trouvais sous le lavabo. J’y jetais le préservatif usagé et me dirigeais nonchalamment vers la cabine de douche où j’y rentrais à mon tour. Je la regardais quelques secondes, un sourire aux lèvres. Une femme toute mouillée, je trouve ça tellement sexy. Qu’est-ce qui ne m’émoustille pas de toute façon ? J’arrivais derrière elle, collant mon torse contre son dos et je passais mes bras autour d’elle, mes mains sur sa hanche et en bas de son ventre. Mes lèvres retrouvèrent rapidement le contact de son cou alors que l’eau me coulait dessus aussi, dans mes cheveux notamment.

« Toute mouillée encore une fois. »

Je faisais principalement allusion à la douche cette fois-ci, même si je suis presque certain qu’elle pourrait céder encore une fois. Mes lèvres remontaient le long de son cou pour venir lui mordiller l’oreille. Après quelques secondes de douce torture, je remontais l’une de mes mains le long de son corps en une longue et lente caresse jusqu’à atteindre son menton que je pivotais dans mon sens. Je la fixais dans les yeux un petit moment en souriant et je fondis sur ses lèvres. Je l’embrassais tout d’abord doucement, tendrement puis avec un peu plus d’énergie, ma langue allant chercher la sienne inlassablement. Insatiable, c’est bien ce que je dis.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyVen 27 Mar - 0:10
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Glissant mes doigts dans mes cheveux emmêlés par l'acte, je défaisais les nœuds progressivement lorsque la porte de la salle de bain s'ouvrit dans mon dos. Je n'avais nul besoin de me retourner pour savoir qui venait, ni pour deviner ce qui allait se passer ensuite. Je n'étais pas prête, pas encore, pas sans que je ne perde le contrôle, une nouvelle fois. Posant une main sur le mur de la douche, je restais là, appuyé comme je le pouvais, attendant le moment inévitable où il me rejoindrait et où sa peau entrerait à nouveau en contact avec la mienne.

Son torse percuta bientôt mon dos, alors que ses mains glissaient sur mes hanches, jusqu'à mon bas ventre, m'arrachant un frisson qui vrilla ma colonne vertébrale. Owen commença à embrasser mon cou doucement et je penchais la tête sur le côté pour lui en offrir un meilleur accès, mordant ma lèvre pour ne pas gémir au simple contact de sa bouche sur ma peau brûlante, alors que mes hanches poussaient irrémédiablement vers l'arrière pour retrouver le contact des siennes. Ses mots achevèrent de m'enflammer, me faisant gémir sans doute autant que ses affections sur le lobe de mon oreiller. Une main caressante partie de mon bas ventre pour saisir mon menton et c'est sans lui imposer la moindre résistance que je lui permis de me faire tourner vers lui. Le baiser d'abord tendre et doux devint rapidement plus chaotique et enflammé, alors que mes mains trouvaient le chemin de sa chevelure, mon corps tout entier se pressant contre le sien à la recherche de la douche sensation du peau à peau qui m'avait été si salvateur quelques minutes plus tôt. Il était insatiable de nature et je l'étais probablement tout autant, bien que je sache mieux me contrôler que lui en temps normal. Sauf que ce soir, je ne contrôlais plus rien, ne gérais plus rien du tout. Il m'avait possédé jusqu'à présent et je n'étais pas encore prête à me battre pour m'extraire de ses chaînes. J'avais trop envie de lui. Trop besoin de le sentir en moi. « Déjà prêt à repartir, mon cœur ? », lui demandais-je avec un rire en m'arrachant à ses baisers, frottant mon bas ventre contre le sien, sans aucune retenue, ni honte.

Je me demandais un instant combien de fois nous pourrions le faire avant qu'il ne soit tarit, que son corps refuse d'aller plus loin, mais me giflait vite intérieurement. Une dernière fois. Juste un dernier coup pour la route et ensuite plus jamais. J'avais juste envie de le posséder... ou d'être possédée, une dernière fois. Je lâchais ses cheveux doucement, glissant mes mains jusqu'à son torse, jouant du bout des doigts avec les poils mouillés de son torse. Comme trop souvent avec lui, comme trop souvent lorsque le désir grimpait en moi, je me mordis la lèvre en glissant mes doigts le long de son ventre, suivant le trajet de son chemin pileux, jusqu'à son bas ventre, léchant ma lèvre inférieure à la vue de son intimité toute acquise à ma cause. Merde... Il va me tuer, songeais-je avant de relever la tête pour saisir - ou être saisie ? - par sa bouche, plongeant dans un baiser toujours plus assoiffée. Une de mes mains remonta à ses cheveux, l'autre restant proche de l'objet du délit, assez près pour sentir ses hanches se tendre d'anticipation, mais assez éloigné pour ne pas le toucher là où il voulait surement être pris.

« Owen », soufflais-je en m'arrachant à nouveau du baiser, empoignant ses cheveux pour éloigner doucement son visage du mien. Je le regardais dans les yeux, avant de me mordre la lèvre une nouvelle fois. « Au snack... Tu m'avais laissé espérer sentir ta langue sur tout mon corps, chéri », lui rappelais-je comme un défi, l'observant dans l'attente de sa réponse, me demandant s'il allait saisir la perche ou chercher à me punir pour tant de hardiesse. Je repensais à ses mots. Est-ce que cela me manquait ? La chaleur d'un homme, sa langue sur tout mon corps ? Oui. Bien sûr que oui. Et là, tout de suite, je voulais la langue d'Owen sur tout mon corps. Absolument partout. Et qui sait, je pourrais peut-être lui retourner la faveur !

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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyVen 27 Mar - 3:05
C'est une blague?

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle était réceptive. Ce sont les hormones qui parlent encore. L’effet de la première fois n’est pas encore retombé. Alors ne laissons pas passer cette chance. De toute manière, dans l’état où je me trouve aussi, je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre que de lui sauter dessus une nouvelle fois. Je pourrais aller dormir, comme beaucoup font après un rapport. Sauf que je n’ai pas envie de me coucher. J’ai quelque chose de meilleur à me mettre sous la dent que de perdre mon temps à aller me reposer. On verra demain pour ça. Elle pencha immédiatement sa tête sur le côté pour me donner un meilleur accès, à peine mes lèvres avaient touché sa peau. Inconsciemment ou non, même son corps me répondait, je sentais ses fesses pousser contre mon bassin. Je crois qu’on va y aller pour un deuxième round. Elle commençait déjà à gémir alors que je l’embrassais seulement. Ça s’annonce bien. Très bien.

Je l’avais tournée pour qu’elle se trouve face à moi. Nos lèvres ne se quittaient plus alors que je sentais une nouvelle vague de désir m’envahir. L’une de mes mains se posait sur ses fesses alors que l’autre remontait le long de sa nuque jusqu’à la base de ses cheveux. Je sentis son corps presser contre le mien et je ne pus m’empêcher de la plaquer contre le mur de la douche et coller mon corps au sien. C’est déjà un peu plus respirable de s’éloigner du jet d’eau. Je sentais les gouttes d’eau ruisseler sur mon visage et sur mon corps, et je dois dire qu’un peu de fraicheur faisait du bien. Il commence à faire vraiment très chaud ici.

Elle rompit notre fougueux baiser pour me demander en riant si j’étais prêt à repartir, suivi d’un petit surnom digne des vrais couples. Elle accompagna le geste à la parole en se frottant sans vergogne son bassin contre le mien. Je passais une main dans mes cheveux pour tenter de mettre mes cheveux mouillés vers l’arrière pour éviter que les gouttes ne ruissellent sur mon visage. Un sourire en coin apparut sur mon visage alors que j’amenais mes lèvres à son oreille.

« Toujours prêt ma chérie. »

Je lui mordillais le lobe de son oreille, le gardant bien entre mes dents quelques secondes le temps de le caresser avec ma langue. Puis je glissais quelques baisers sur sa mâchoire pour lui refaire face. Mes deux mains étaient à présent sur ses hanches alors que les siennes quittaient mes cheveux pour glisser le long de mon torse. Je n’avais plus qu’une chose en tête à présent, elle. Je la voulais. Encore et encore. Toute la nuit s’il le fallait. Je n’avais plus que ça en tête depuis le moment où elle m’avait sauvagement allumé dans ce snack. A partir de ce moment-là, j’ai su que j’allais y passer la nuit. On ne m’allume pas impunément. Surtout qu’elle est coincée avec moi parce qu’on est chez ses parents. Elle ne peut aller nulle part. Elle est donc à ma merci toute la nuit. Je l’ai bien dit à son frère qu’elle ne risquait pas de dormir longtemps cette nuit. Je la regardais un instant et je la vis se mordre la lèvre, tout en continuant la descente de ses doigts. J’étais focalisé sur sa bouche. Ce genre de petit geste qui peut paraitre anodin est le genre de chose qui me rend dingue en temps normal. Alors là que le désir est déjà présent… Ma respiration s’accéléra mais ce fut encore pire quand elle passa sa langue sur ses lèvres. Lorsqu’elle releva la tête pour me regarder, je fondis littéralement sur sa bouche pour l’embrasser comme un dingue. C’est réellement le genre de chose qui m’allume en toute circonstance.

Elle prononça mon nom entre deux baisers et je reculais la tête de quelques millimètres, tiré légèrement par la pression de sa main dans mes cheveux. Elle se mordille encore la lèvre. Elle le fait exprès. Par réflexe, je glissais ma langue sur ma lèvre inférieure, me retenant de lui sauter dessus de nouveau. Elle aborda le sujet du snack. Intrigué, mon regard quitta ses lèvres pour plonger dans ses yeux. Je la dévorais littéralement des yeux. J’avais envie d’elle, là maintenant. Tout de suite. Sa proposition détournée me fit sourire. Alors comme ça elle veut sentir ma langue partout ? Je me souviens effectivement lui avoir demandé au snack si la chaleur d’un homme et sa langue sur tout son corps ne lui manquaient pas. C’était pour l’allumer également. Mais voilà qu’elle me prend à mes propres mots. Soit. Je vois qu’elle a bonne mémoire malgré l’alcool.

« Je ne parlais pas spécialement de moi, trésor, mais plutôt de ce que tes jouets ne pouvaient pas t’apporter. Mais, je me dois de combler tes espérances dans ce cas. »

Avec un sourire appuyé, je rapprochais mes lèvres de son visage pour commencer à l’embrasser le long de la mâchoire. Je descendais le long de son cou, glissant ma langue sur sa peau mouillée en alternant avec des baisers. J’arrivais ensuite sur son épaule, sa poitrine où je m’attardais un peu, n’hésitant pas à utiliser mes dents sur cette partie sensible. Mes mains suivaient ma descente. J’arrivais ensuite sur son ventre, son nombril, son bas ventre. Je me mettais à genoux et je restais face à son intimité, mes mains posées sur ses hanches. Je relevais la tête dans sa direction avec un sourire en coin. Prépare-toi à décoller ma chère Olivia. Elle a déjà commencé à gémir quand je l’ai embrassée dans le cou alors là, ça risque d’être explosif.

« Pourrais-tu avoir l’extrême obligeance d’écarter légèrement les cuisses ma chérie ? »

Certaines femmes n’aiment pas ça parce qu’elles trouvent ça sale. Personnellement, ça ne me dérange pas, au contraire, parce que je sais le bien que cela peut procurer à une femme. Aucune n’y résiste. J’approchais mon visage et glissais ma langue au niveau de son petit point sensible. Et toute mon expertise entra en jeu. J’étais passé maître dans ce domaine depuis un long moment maintenant. Je savais exactement quoi faire pour la faire perdre pied. Alors je ne vais certainement pas me gêner ni me retenir. Par la suite, mes doigts venaient se joindre à la partie, caressant d’abord doucement l’entrée de son intimité avant de glisser à l’intérieur. Alors que je continuais mon traitement avec ma langue, mes doigts commençaient à se mouvoir lentement d’abord, puis la cadence s’accéléra au fur et à mesure.

Une fois mon travail accompli, je retirais mes doigts et ma langue et j’attrapais l’une de ses mains. Je coinçais l’un de ses doigts entre mes dents avant de l’emprisonner entre mes lèvres. Tout en me relevant pour être de nouveau à hauteur de son visage, je suçais son doigt. Elle voulait sentir ma langue partout, elle la sentira même sur le bout des doigts.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptySam 4 Avr - 17:17
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Il m'allumait le bougre. J'étais encore sous l'effet de notre première étreinte et il m'allumait déjà de nouveau. Je lui avais demandé, taquine, s'il était déjà prêt à repartir et il m'assura l'être toujours, son corps lui-même me prouvant que oui. Oh merde ! Sa bouche sur ma peau, ses dents et sa langue taquinant mon oreille, ses mains sur mon corps... Plus il me touchait, plus il jouait avec ma peau et plus j'avais envie qu'il me prenne à nouveau. Là, maintenant et entièrement. C'est pour cela que la phrase qu'il avait tant prononcée au snack m'était revenue en mémoire. Pour cela que je voulais désormais qu'il la mette à exécution.

Il assura qu'il ne parlait pas spécialement en son nom, à ce moment-là et qu'il n'avait pas réellement promis de taquiner tout mon corps avec sa langue, mais qu'il allait tout de même satisfaire à ma demande. Je lui offris un immense sourire assoiffé d'anticipation, alors qu'il glissait déjà ses lèvres le long de ma mâchoire, de mon cou, mon épaule, ma poitrine. Je gémis, me mordant la lèvre, alors qu'il utilisait ses dents sur la chair sensible de mes mamelons, enfouissant mes doigts dans ses cheveux, basculant ma tête en arrière. Et puis il vint à genou, cajolant mon ventre, glissant jusque plus bas, toujours plus bas, jusqu'à m'en rendre folle. Allez Owen... Viens là... plus vite..., quémandais-je en silence, juste avant qu'il ne me demande d'écarter les cuisses. Je ne me fis pas prier pour lui obéir, me demandant depuis combien de temps je n'avais pas laissé la tête d'un homme aller là.

Ça n'était pas rien. Pour aucune femme, ça n'était pas un endroit anodin, ça n'était pas des prémices sans importances, ayant pour seule vocation l'augmentation du désir. Certaines adoraient cela, d'autres détestaient offrir cette part si intime de leur être. Et pour d'autres, comme moi, cela dépendait du partenaire. Des enjeux. J'avais eu des amants, je savais parfaitement faire la différence entre l'affect et le sexe, mais j'étais de celles qui ne faisaient pas tout avec n'importe qui. Et depuis Dimitri, rare étaient de mes amants qui avaient eu le droit à ma bouche autour de leur membre... et encore plus rare avaient été ceux qui avaient eu l'autorisation d'aller mettre leur tête entre mes cuisses. Je ne réservais pas spécialement cela à l'amour. Je n'avais pas besoin de sentiments pour être en mesure et avoir envie de ce genre de rapport, mais je devais avouer que ça n'était jamais anodin quand je le faisais ou le laissait faire. Ici, c'était le défi et le désir brûlant. Ici, c'était l'envie du toujours plus. L'envie de voir jusqu'où je pouvais aller avec lui et jusqu'où il était prêt à aller, juste pour avoir le dernier mot.

Une nouvelle fois, tout devint un peu flou, alors que je savais que ma volonté n'était pas suffisante pour faire taire les sons de plaisir sortant du fond de ma gorge. De doute façon, je n'avais aucune envie de les retenir. J'avais juste envie de pousser un petit peu plus sur l'arrière de son crâne pour mieux sentir sa langue, pour que ses doigts aillent plus loin. Je voulais juste plus. Plus et encore. « Owen... », gémis-je entre deux sons indistinct de fond de gorge. « Oh Owen... » Une fois de plus, je perdis la notion de temps, la notion de lieu. Le carrelage dans mon dos disparu rapidement, tout comme l'eau ne coulant plus que dans le dos du brun à mes pieds et tout ce qui n'était pas lui et le bien fou qu'il me faisait. Sans que je ne commande plus mon corps, je remontais une de mes jambes, la passant par-dessus son épaule, découvrant de toutes nouvelles sensations avec le j'améliorais son accès à mon entrejambe et je me perdis à nouveau dans une mare de sensations sans temporalité alors que l'orgasme prenait naissance juste sous sa langue pour remonter en moi, vrillant ma colonne, expulsant l'air de mes poumons et me laissant pantelante et chancelante, maintenue debout uniquement par le mur dans mon dos et son corps tout contre le mien.

Lorsque je retrouvais un peu mes esprits, Owen glissait mon index entre ses dents, se redressant sans me lâcher des yeux, suçant et mordant délicatement mon doigt, sa langue en caressant doucement le bout. Je me mordis la lèvre en le regardant faire, glissant ma main libre sur ses fesses, l'attirant à moi, alors que mes hanches basculaient vers l'avant, à la recherche de ce contact incessant que je désirais tant. « Maintenant », soufflais-je en glissant ma cuisse contre la sienne, entourant sa taille d'une jambe. « Je te veux... en moi... maintenant... Owen... » Ma voix était roc. L'envie me coupait le souffle. Mais je le voulais. Je le voulais tellement à nouveau. Seigneur, je n'avais jamais réalisé combien je le désirais avant ce soir. Je ne l'aurais même jamais admis, si mon corps n'était pas un tel traître désormais, ne désirant que le sentir en moi encore et faisant tout pour que cela arrive.

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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyDim 5 Avr - 16:07
C'est une blague?

Jamais je n’aurais pu imaginer me retrouver entre les cuisses de mon assistante. Aussi près de son intimité. J’avais une vue directe sur la partie du corps la plus intime d’Olivia. Jamais je n’aurais pu penser m’y retrouver un jour, surtout pas avec elle. Bon, par le passé, ça m’est déjà arrivé avec d’autres assistantes, mais Olivia, c’est vraiment particulier. Mes autres assistantes m’incitaient presque, consciemment ou non, à coucher avec elles. Mais Olivia jamais. De toutes mes assistantes, elle était la plus froide, la plus frigide, la plus inaccessible. Et voilà qu’au jour d’aujourd’hui, ma tête se trouve entre ses cuisses. Faire l’amour avec elle c’est déjà un exploit en soit, mais alors qu’elle me demande ouvertement d’aller lui faire du bien avec ma langue à cet endroit, c’est juste irréaliste. A croire que les femmes ne se contrôlent vraiment plus quand elles sont sur un petit nuage. Mais je ne vais certainement pas m’en plaindre, bien au contraire. Elle m’avait lancé un défi, je ne suis pas le genre à me défiler, et surtout pas dans ce domaine que je connais sur le bout des doigts.

Alors que je m’occupais d’elle avec le plus grand plaisir, le son de sa voix parvenait à mes oreilles, malgré le bruit de la douche. Elle gémissait tout d’abord puis je l’entendais prononcer mon prénom. Parfait, ça me prouve qu’elle ne pense pas à quelqu’un d’autre. Moi ça m’est déjà arrivé. J’étais avec une fille et sans m’en rendre compte, j’ai prononcé le prénom d’une autre. Elle l’avait plutôt mal pris alors depuis ce jour, je ne prononce plus le prénom de personne. Mais je dois avouer qu’entendre son prénom prononcé de cette façon, avec cette voix pleine de désir, ça fait extrêmement plaisir. On sent même une pointe de satisfaction au fond de soi. Elle perdait pied, encore une fois. Elle ne contrôlait plus rien, je le sentais bien. Elle n’était plus que plaisir et rien d’autre. Elle finit même par placer l’une de ses jambes sur mon épaule, me facilitant encore plus l’accès à son intimité de cette façon et je ne me privais pas pour en profiter. J’avais même utilisé ma main libre pour lui caresser la cuisse. Elle ne mit plus très longtemps à atteindre le summum de son plaisir, encore une fois, et je m’étais donc arrêté, j’avais replacé son pied par terre et je m’étais levé doucement en lui mordillant un doigt. J’aimais tellement les voir dans cet état de plénitude. Ça me faisait réellement plaisir parce que je savais que j’en étais le responsable. Mon corps était collé au sien et mes mains posées sur ses hanches.

Je gardais son doigt dans ma bouche, utilisant ma langue pour jouer avec. Je la dévorais littéralement des yeux, je n’avais qu’une envie à se moment-là, c’était d’y aller pour un second tour. Elle se mordit la lèvre et ça ne faisait que me donner envie davantage. Elle m’attira encore plus vers elle et je sentais son bassin venir à la rencontre du mien. Malgré sa respiration saccadée, elle prononça un mot. Maintenant. Elle passa même l’une de ses jambes autour de ma taille, histoire de mieux faire passer le message. Oh, ne t’en fais pas, j’ai compris. Elle me voulait maintenant. Encore. Elle semble aussi insatiable que moi. Même si je pense que de ce côté-là, je la bats à plate couture. J’attrapais sa main dont j’avais le doigt dans ma bouche pour l’enlever doucement puis je me mis à sourire sournoisement. « Encore ? Eh bien Madame O’Ceallaigh, on est gourmande. » Qui l’eut cru.

Je pourrais y aller directement, mais elle va encore me stopper en paniquant. Alors, autant gagner du temps. Je me retirais de son étreinte, retirant sa jambe et sa main sur mes fesses tout en reculant doucement. Je ne la quittais pas des yeux et lui adressais un petit sourire en coin. Au passage, je coupais l’eau. Inutile de la faire couler pour rien. Je sortis de la douche et essuyais mes pieds sur le tapis pour ne pas glisser, ce serait dommage que je me blesse maintenant. J’attrapais une serviette au passage et je quittais la salle de bain pour retourner près de mon pantalon où j’y cherchais mon portefeuille. J’y récupérais un préservatif dedans et je constatais qu’il ne m’en restait plus que deux au total. Il va falloir que je retourne en acheter dès demain. Bon pour la nuit ce serait suffisant, mais pas pour les jours à venir. Je m’essuyais un peu avec la serviette avant de défaire l’emballage et d’enfiler le petit sachet. Bien, je suis prêt. Je retournais dans la salle de bain et je déposais la serviette dans un coin pour pouvoir rejoindre Olivia. J’entrais de nouveau dans la douche et je m’approchais d’elle pour venir l’embrasser fougueusement, sans retenue. En même temps, j’attrapais l’une de ses cuisses pour la soulever et ainsi m’ouvrir la voie. Je me positionnais correctement à l’entrée de son intimité. Et après un coup de rein puissant, je me retrouvais uni à elle, entièrement. Elle me voulait en elle alors elle était servie. Je restais immobile quelques secondes, le temps de venir l’embrasser dans le cou. Puis je commençais à bouger de manière plutôt rapide cette fois. Inutile de la faire languir davantage et là, je n’ai plus envie d’y aller doucement.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] EmptyLun 6 Avr - 0:34
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Il savait y faire. Je ne pouvais le nier. Je ne pouvais plus dire que ses filles gonflées aux hormones se contentaient de peu. Il était doué comme rarement et il savait y faire. Il savait exactement quoi faire pour me faire du bien et il le faisait. Parce qu'il savait que pour me faire jouir, il fallait le faire ou parce qu'il en avait envie aussi. Qui sait... Les rapports intimes avec la bouche avait cela de particulier qu'il pouvait vous exciter ou vous dégoûter, tout à fait dépendamment de la personne avec qui vous le faisiez. Est-ce qu'Owen était excité par l'idée de me faire des choses à cet endroit là avec sa bouche ? Est-ce que moi, je le serais si le moment se prêtait à ce que ça soit à mon tour de me retrouver à genou devant lui ? Ou est-ce qu'il ne le faisait que par défi, pour me faire jouir et pouvoir s'en vanter, tandis que moi je m'y refuserais ? M'y refuserais-je seulement ?

J'avais toujours assuré à mille pourcent - à moi-même, d'accord, mais quand même - que je ne coucherais jamais avec lui et nous l'avions fait une fois cette nuit, il venait juste de me faire jouir avec sa langue et ses doigts et je le pressais déjà pour le sentir de nouveau en moi... Ça n'était pas vraiment ce que je pouvais appeler une femme de certitude sur ce coup. Tout ce que je savais, c'est que je le voulais à nouveau en moi et vite. Il s'amusa à son tour de mon empressement, s'exclamant que j'étais visiblement une gourmande, dans mon genre et je souris sarcastique. « C'est vous qui vous êtes imaginés que j'étais un robot sans aucun appétit sexuel, monsieur O'Ceallaigh », soufflais-je en glissant mes doigts sur son torse, suivant le chemin des poils mouillés sur son torse, regardant la proximité croissante de nos corps à mesure que je glissais mon regard vers le bas. « Moi, j'ai juste dit que j'avais malheureusement tendance à ne choisir que de mauvais coups, ces derniers temps... » Oh mais qu'est-ce qu'il faisait de moi. Je n'avais pas été comme ça depuis... Depuis Dimitri. Le sexe n'avait plus été un jeu depuis lui, plus un réel plaisir. Depuis lui, je me contentais d'assouvir un besoin physique lié à mon état d'humain... d'animal en âge de reproduction. Je couchais pour combler un besoin, pour apaiser une tension, pas pour atteindre l'orgasme à chaque fois. Pas dans l'espoir de l'atteindre à chaque fois... ou même juste un maximum de choix. Avec lui, je reprenais le jeu. J'avais envie de voir jusqu'où nous pouvions aller. J'avais envie de voir à quel point il pouvait me faire grimper aux rideaux. J'avais envie de jouer, d'y prendre un réel plaisir. Depuis combien de temps cela ne m'était-il pas arrivé ?

Owen se retira soudainement loin de moi, sans brusquerie, mais avec assez de conviction pour que je le laisse faire. Ses yeux sur mon corps trahissait son envie de respecter ma demande et de me prendre là, immédiatement, mais son corps, lui, s'obligeait à reculer lentement et je finis par poser les yeux sur son entrejambe et comprendre. Il avait anticipé ce qui allait se passer ensuite, quand j'allais le sentir à mon entrée et réaliser qu'il n'y avait aucune barrière en latex entre nos intimités. Il avait anticipé le fait que j'allais paniquer et lui ordonner de mettre un préservatif et avait anticipé l'action, se détachant lentement de mon corps pour aller chercher le maudit objet salvateur. Je le regardais faire, me mordant la lèvre, alors qu'il coupait l'eau et quittait la douche pour retourner dans la chambre.

Une fois seule, je repris mon souffle, le dos complètement collé au mur froid. Je passais une main dans mes cheveux, riant à moitié en serrant la mâchoire, ma lèvre inférieure toujours obstinément coincé entre mes dents. Il revint bientôt dans la salle de bain, déposant la serviette dans un coin. Il revint dans la douche sans que je ne le quitte jamais des yeux, jusqu'à ce qu'il m'embrasse. Il tira une de mes cuisses, se positionnant pour me prendre et s'unit à moi en m'arrachant un gémissement de plaisir. Il embrassa mon cou, donnant des coups de reins sans aucun ménagement, ni aucune retenue, me faisant clairement comprendre que cette fois-ci, les prémices étaient déjà consommés et il n'avait aucunement en tête de me faire languir jusqu'au supplice. Alors, rapidement, je me hissais dans ses bras, encerclant sa taille de mes jambes, me pressant contre lui, jouant moi aussi du roulement des hanches pour approfondir l'étreinte, embrassant son visage, son cou, mordillant le lobe de son oreille en m'agrippant à son dos, savourant son odeur et la sensation de sa peau sous mes doigts.

Je gémis, de plus en plus fort, avec de moins en moins de retenue, me moquant totalement qu'on puisse m'entendre ou non, maintenant, même si la partie logique de mon esprit me disait que c'était peu probable, que la maison était assez insonorisée pour que nous n'aillons jamais eu de problèmes de bruit auparavant. Et aucun membre de la famille n'était assez naïf pour croire que du sexe n'avait pas fréquemment eut lieu dans cette maison. Nous étions sept enfants, merde. Et quasiment tout le monde vivait plus de la moitié de son temps ici, hormis moi. Même les petits copains, conjoints et autres fréquentaient la maison, de jour comme de nuit... Enfin bref...

« Dis-moi... », dis-je soudain, poussant les hanches vers l'avant, cherchant plus et plus de friction encore. « Dis-moi ce que tu veux. Dis-moi ce que tu me veux... » Je n'étais pas vraiment une adepte de la parlotte pendant l'acte. Cela pouvait arriver, dans le feu de l'action, pour augmenter l'excitation, mais ça n'était pas toujours désiré, pas toujours recherché et je n'aimais pas spécialement me forcer à parler pour exciter mon partenaire si ça avait l'effet inverse sur moi. Mais j'avais Owen à ma merci. Un Owen au plaisir grandissant et à l'esprit plus ouvert, moins sur la défensive. Pouvoir avoir une réponse à une telle interrogation, dans un tel moment de fragilité était une occasion que je ne pouvais laisser passer.

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