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You're the one that i used to want + Freya EmptyMar 9 Déc - 10:55



Freya et Talan

You're the one that i used to want.

La maison des Whitely- Iver s’était en un rien de temps transformé en une tornade année 80. Talan n’avait rien vu venir, il n’avait pas compris. Rae c’était mise sans prévenir à se déhanché sur du… Du… Qu’est-ce que c’est déjà… You’re the one that i want ? Talan aurait préféré qu’elle ne fasse pas des gestes ridicules de laceau en direction de Cendrillon. En parlant de cendrillon, elle était plus déchaînée que jamais. Talan l’avait vu débarqué en tout cuir, et il avait parié qu’il avait trouvé un moyen de se faire une banane sur la tête. Oui, une banane, à la Elvis. Talan avait froncé les sourcils, à moitié paniqué à moitié amusé. Le problème avec ces deux là, c’est que lorsqu’il avait une idée derrière la tête, il savait qu’il n’y couperait pas. Il se demandait seulement au fond, comment ça avait pu germer dans leur esprit. Enfin non, il se demandait pas, c’était toujours la même chose, il savait qu’il ne comprenait pas. Il s’était mis debout sur ses deux pattes de titan et il avait reculé sagement en voyant les deux monstres de jean et cuir s’approcher. « Le premier qui fait un pas de plus, je le mors. » lança-t-il dévoilant sa superbe dentition de pur sang Hawaïen… Ou Anglais, c’est selon. Pour son plus grand malheur, cendrillon et la belle se lancèrent un regard entendu avant de se jeter sur lui en hurlant quelque chose d’incompréhensible, mais qui pouvait s’apparenter au reste de la chanson. You’re the one that i want… Il aurait préféré ne pas. Il avait beau être costaud, lorsqu’il avait les deux terreurs qui se jetaient sur lui, il devenait soudainement inutile. Premièrement parce qu’il n’allait pas exercer toute sa force alors que Rae était dans les parages, il aurait peur de la blesser. Et ensuite parce que Leo était certes maigrichon à côté de lui, mais il était étonnement vif et casse-cou, et il arrivait à faire quelques dégâts à sa hauteur. Il finit assis de force sur le canapé avec Rae assise sur ses genoux triturant dans ses cheveux quelque chose. « Si tu oses me faire une banane je te la fais manger ! » Maugréa-t-il avant de sentir quelque chose s’enfoncer entre ses lèvres. Il loucha un instant pour voir la couleur blanchâtre d’un filtre de joint et il leva un regard relativement reconnaissant vers Cendrillon qui tendait déjà un briquet. Bon, au moins il n’affronterait pas ça la tête trop clair. « Well, t’as de la chance que Cendrillon sache s’y prendre parfois. » dit-il en maugréant tout en tirant sur le joint maintenant allumé entre les lèvres. Le highfive que les deux se firent quelques secondes plus tard le fit grogner de déplaisir. Il détestait lorsque ses deux faisaient des plans machiavélique pour le transformer en petite bitch de jean des années 80. Parce que ça y ressemblait fortement.

Et il les emmerdait. Parce que les jeans un peu trop serré, les vestes en jean ou en cuir, enfin les vestes tout court ce n’était pas tellement son style. A la limite si on l’avait  laissé choisir il aurait voté pour les années 70. Le look hippie lâche, pas trop vêtu surtout, enfin le look qu’il n’avait jamais trop lâcher à Hawaï, le joint au creux de la bouche. Il aurait même supporter la pseudo couronne de fleur dans les cheveux. Mais la banane ? Allez, ça allait lui peser sur le crâne et il n’allait pas savoir quoi en faire. Il les détestait. Vraiment. Les musiques s’enchaînaient, et ils lui apportaient des vêtements a enfilé. Leo lui servit un verre, et puis deux. « T’es préposé au bourrage de gueule du Titan ce soir, ou ? » demanda-t-il amusé, se resservant tout de même. C’est que les années 80, ça ne l’amusait pas particulièrement, il s’amuserait mieux lorsqu’il ne penserait à plus rien. Leo amusé lui fit un de ses airs dont lui seul avait le secret. « Et ça se passe comment ? » Talan finit son verre avec un regard à moitié amusé à moitié désapprobateur avant d’annoncer. « Si tu veux avoir une chance de réussir, tu peux aller me reservir un verre. » L’asticot se rua rapidement dans la cuisine, et dans une flemme qu’il lui connaissait bien lui ramena la bouteille. Well, ils parlaient tous les deux la même langue. Rae revint finalement dans les parages déguisée en sexy bitch de cuir, et Talan du donner un coup à la mâchoire de Leo pour lui faire fermer la bouche. « Tu pouvais pas te mettre en jogging hideux et t-shirt informe ? Je t’aurais même autorisé le pas de soutif si t’y tenais. » grogna-t-il encore suffisamment distinctement. Rae lui fit un grand sourire, mais l’ignora royalement. Enfin non, elle agita ses fesses son son nez et obligea Talan à lever les yeux vers le ciel. Elle alla taper la joue de Leo avant de dire d’une voix chanteuse. « On y va ? On doit nous attendre au Brennan ! » Talan fronça les sourcils puissances milles, avant de lâcher. « Vous me faites pas sortir comme ça. » Nouveau sourire en coin et les deux traitres à la couronne s’était saisit chacun d’une main du Talan avant de le tirer de toute leur force. Mais tout de même, Talan avait ses techniques, balançant tout son poids en arrière, il se laissa retomber sur le canapé entrainant les deux avec lui. Les têtes se cognèrent et un instant Talan se sentit extrêmement fier. Enfin jusqu’à ce que Rae se relève se massant douloureusement la tête avant de dire d’une moue boudeuse. « Franchement Talan, tu vas vraiment me la gâcher celle là ? Les filles ont bossés comme personne pour cette soirée, j’avais trop envie d’y aller. » Et à voir son déguisement, ça se voyait. Rae n’était pourtant pas la fillasse année 80. Mais bon, une fois de temps en temps, et surtout si elle avait côtoyer Isla un peut trop, elle ne doutait pas qu’elle ait pu changer d’avis, le temps d’une soirée du moins. Il grogna fort, avant de relever Leo qui jouait à l’assommer. « On y va. » Mentalement il se dit que s’il chopait la personne qui avait eu l’idée de cette soirée, il la bousillait.

▲ ▲ ▲ ▲ ▲ ▲ ▲

Arrivée à bon port, la soirée déjà battait son plein. Le groupe était évidement dans son coin favoris, tandis que le bar était plein d’autre buveur qui avait du être alerté par les superbes affiches qu’il avait vu à l’entrée. Ouai, y avait eu du bon boulot de fait, c’était certain. Tout le monde semblait avoir joué le jeu, et c’était étonnant. Quelques rires éclatèrent en voyant la banane de Talan. Il foudroya tout le monde du regard et se retrouva avec un nouveau verre dans la main. Hum… bien joué Cendrillon qui s’était faufilé il ne savait pas ou. Il pourrait être un agent secret pas si secret le con lorsqu’il voulait. La soirée fila entre musique à moitié ridicule, trop édulcoré, et surtout à fond. Les filles se déhanchaient comme des diables sur n’importe quoi, et Talan soupçonnait l’alcool de ne pas répondre du tout au dose ordinaire. Mais il devait avouer, c’était drôle. C’était peut être l’une des meilleurs soirées depuis qu’il était partie de l’île. Bien sûr ça n’avait rien à voir avec les soirée Hawaïenne, mais c’était quelque chose aussi. Et ses blanc-becs d’amis savait le divertir. Un instant il cru voir dans la foule une tête connu, et non voulu, mais il jugea qu’il avait simplement trop bu, et que le manque de l’île se faisait un peu trop ressentir. Au fur à mesure de la nuit les groupes s’éclatèrent un peu, et le binôme encore plus ténébreux que Rae et Cendrillon, à savoir Isla et Leo semblait être animé d’une folie encore plus grande et s’était lancé, depuis leur table à faire toute sorte d’animation. Tous les jeux les plus stupides et les plus highschool avait été lancé. Et Talan avait été heureux que malgré son imposante stature il soit passé dans les mailles du filet. Jusqu’à ce que…. « 7 minutes au paradis ! » Lança Isla dans un cris qui lui ressemblait bien, mais qui lui faisait largement regretté d’avoir un jour pu « sortir » avec cette fille. Diantre. Talan avait haussé les épaules, il n’était pas le genre de mec avec qui on jouait à ça. Au lycée les placards à balais de ses amis étaient simplement trop petit pour qu’il puisse rentrer dedans avec quelqu’un d’autre. Blague, mais il avait toujours férocement refusé. Et c’était son côté furieusement inaccessible qui avait finit par payer avec certaines filles, les plus courageuses sans doute. Elle tourna sur une table en dansant, pointant son doigt vers la foule qui levait ses charmantes cup rouge, et finit par s’arrêter sur… « Talan » qu’elle hurla à nouveau à plein poumon. Elle avait à peine finit de dire son nom, que Leo était déjà sur lui et le poussait de toutes ses forces avec l’aide précieuse d’autre boys, jusqu’à la réserve. « Leo j’vais te tuer. » Grogna Talan plus d’une fois sur le chemin. Il avait beau être sérieusement entamé, il savait ce qu’il disait. Il n’était pas claustrophobe, mais il était un homme de dehors, se retrouver enfermer dans une réserve, aussi grande soit-elle, ça faisait chiez. Et puis il n’avait pas vu qui était la fille avec qui il allait devoir parler pendant 7 minutes. Mais la fille arriva bien vite, trop vite même au vu de sa tête. Elle fut jetée dans la réserve, et avant que Talan ait eu le temps de dire quoique ce soit, de faire quoique ce soit, la porte s’était déjà refermé et le cliquetis du verrou avait été enclenché. Talan regarda interdit la jeune femme qui se trouvait devant lui. C’était une blague. Et il n’y avait aucune chance que ça soit une coïncidence. Il frappa un coup si puissant contre la porte qu’elle vibra de tout son corps. Il savait que s’il continuait comme ça, il finirait par la dégonder. Mais il était dans un bar, et il y avait plein de personne derrière, il savait qu’il y avait plus malin à faire. Il hurla tout de même pour la forme. « Leo, je sors, t’es mort. » Il ne savait pas pourquoi, mais il était persuadé qu’il était quelque part derrière ça. Après tout, il la connaissait aussi, la blondasse qui lui faisait fasse. Il l’avait rencontré sur la fin à Hawaï. Il se cala contre la porte et serra ses bras contre son torse. Plus fermé que ça, on ne pouvait sans doute pas imaginer. Au il était puéril, et particulièrement con pour le coup, mais il en avait rien à foutre. Il lui en voulait. Et pire que ça même. « Comment t’as fait ? Pour l’obliger à mettre tout ça en place ? » Bon là c’était peut être un peu beaucoup de la théorie du complot. Il était possible que la soirée ait été prévu bien en avale. Mais le 7 minutes au paradis…. Vraiment, il n’y croyait pas autrement. « Et ne dis rien d’autre, je m’en balance Freya. » Il se foutait de tout, de qu’est ce qu’elle foutait là, des potentiels excuses, de tout… Qu’elle reste là ou il l’avait envoyé, au diable.


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You're the one that i used to want + Freya EmptyMar 9 Déc - 13:18



Freya et Talan

You're the one that i used to want.

C'était bientôt Noël. Et pour Freya, c'était toute la maison qui commençait à avoir un air de fête. Si elle s'était donnée un âge en cet instant, elle aurait eu dessous de 10 ans, pour sur. Quand elle était jeune, elle se rappelait des fêtes qu'organisait sa mère dans l'immense demeure familiale. Elle revoyait encore les guirlandes lumineuses le long des murs, les tornades de guirlandes colorés sur les rampes d'escalier, pendue au plafond et toutes ces décorations festives un peu partout dans la maison. Pour sa mère, Noël avait toujours représenté beaucoup et elle avait transmis le virus à son aînée. Bien que Freya n'ai passée que peu de Noël avec sa mère, elle gardait encore le goût des sucreries et des chocolats dans la bouche, de l'odeur des orangettes dans chaque pièces de la maison, du rire de sa mère devant ses pitreries de gamine... Freya n'avait rien oublié de ces fêtes de fin d'année qui avaient illuminé une partie de son enfance. Pourtant, après ça, il y en avait eu de nombreux qu'elle n'avait pas fêté. De par le monde, Noël n'était pas toujours une fête bien réputée, alors Freya avait simplement soufflé une bougie le soir du 24 décembre en pensant à l'image de Lucia. Mais en connaissant Jill, il y avait eu ces Noël dans sa famille où tout avait reprit un goût d'antan. Où la simple présence d'un sapin avec sous son pied quelques cadeaux, avait réveillé l'esprit festif de la McCarthy. Et Jill, en bon traditionaliste, avait débarqué dans la maison avec une tonne de décorations. C'était leur premier Noël ici. Le premier dans cette maison et il avait tenu à ce qu'il compte. Freya se jeta sur lui et commença à déballer les sacs, admirant comme une gamine ces couleurs et ces scintillements.  A eux deux, ainsi que le chat qu'ils avaient adopté récemment, se mirent à décorer le sapin, ainsi que le salon. Évidemment, le chat avait trouvé son jeu favoris en faisant rebondir les boules de Noël sur le sol. « J't'avais dis qu'il était débile ce chat. », grogna Jill en le regardant s'affairer à dégager la boule de dessous le meuble. Freya, elle, dardait un regard plein d'amour pour cette boule de poile qui avait débarqué un jour devant leur porte. Elle y avait vu un signe de bon accueil et avait refusé de le remettre dans la rue. Depuis, le chat avait élu domicile ici malgré les réticences de Jill. Finalement, la maison fut vite décorée à la perfection sous les yeux émerveillé de Freya. « Tu m'as toujours pas dit ce que tu voulais pour Noël ? », dit-elle en sortant du four un gâteau au chocolat, parce que tout ça lui avait creusé l'appétit. Jill lui souria, se contenta d'hausser les épaules. Comme toujours, elle devrait improviser avec lui.

« T'es prêt ? » Sans attendre de réponse, Freya passa la tête dans la chambre de son colocataire. Jill était fixé devant une glace, avec grimace en plus. « Pourquoi je dois te suivre, déjà ? ». Une fois de plus, Freya avait préparé sa soirée et avait inclus Jill dedans, sans vraiment lui laisser le choix. En même temps, elle se voyait mal débarquer la-bas toute seule et qui de mieux que son fidèle acolyte pour passer une bonne soirée ? Jill avait enfilé une tenue, choisit par Freya, bien sûr, et posé une perruque des plus ridicules sur son crane. « Et bah, c'est parfait. », dit-elle le plus sincèrement du monde. De toute façon, elle le trouvait parfait en toute circonstance. Et puis s'il ne jouait pas le jeu, ça servait à rien qu'il la suive. Quant à elle, elle avait revêtue une tenue à la fois sexy et pile dans le thème. Il faut dire que les années 80 avaient le mérite d'être bariolé et coloré, ce que Freya appréciait, elle qui depuis l'adolescence avait tenté presque toutes les couleurs de cheveux possible. La-bas, elle se sentirait dans son élément avec ses collants résille et sa robe rose bonbon. De toute façon, Freya n'avait pas peur du ridicule et aimait s'amuser des petits plaisirs comme ceux-là. Jill grogna encore le long du trajet, mais Freya avait toujours les bons mots pour le faire rire et sortir de sa colère passagère.

Quand ils poussèrent la porte du Brennan, la soirée bâtait déjà son plein. L'ambiance était agréable et la musique vous propulsait dans une époque où Freya se serait sentit très à son aise. Malgré tout, elle glissa le long du bar et commanda deux verres, jetant régulièrement des regards derrière elle. Jill, jamais loin, s'approcha et but avec elle, accoudé au comptoirs, il avait une vue parfaite sur l'ensemble de la salle. Puis elle reconnue une tête, Léo, bien que difficilement reconnaissable accoutré de la sorte. Il lui lança un bref sourire avant de disparaître dans la faune. Freya commanda un autre verre qui glissa aussi rapidement que le premier. Puis il eut cette « 7 minutes au paradis ! » qui vint réveiller Freya de sa torpeur. Jill la toisa, levant un sourcil suspicieux. Si Freya aurait été très friande de ce genre d'expérience dans sa jeunesse, pour le moment, elle tremblait légèrement. De loin, elle vit Talan se faire pousser par des gens, tandis qu'une personne, qu'elle ne vit pas, la poussait dans la même direction. En quelques secondes, elle fut projetée dans un placard, devant un colosse qui, visiblement, n'avait aucune envie de la voir. Le cliquetis du verrou se fit entendre, presque aussi fort que les battements du coeur de l'irlandaise. « Leo, je sors, t'es mort. » Ouais, il fallait bien s'attendre à ce que Talan pige rapidement. Sauf que le coup du placard, c'était pas vraiment le but initial. Freya avait simplement pensé que de se retrouver dans la même soirée était suffisant, c'était pas forcément la peine de les enfermer ensemble dans un espace aussi réduit.  « Comment t’as fait ? Pour l’obliger à mettre tout ça en place ? » Talan venait de s'adresser à elle et Freya leva les yeux vers lui. La colère qu'elle y lut la fit presque trembler, mais elle se retint. Même si le plan initial avait capoté, elle n'allait pas abandonner maintenant. Et puis elle connaissait assez le Whitely pour se douter qu'il n'ouvrirait pas la porte avant les 7 minutes écoulées. « Crois le ou non, mais le placard, c'était pas l'idée initiale. » Elle chercha à prendre un ton détaché, le moins tremblant possible. Et puis, elle ne mentait pas, bien que Talan se foutait sûrement de savoir qui avait tort ou raison dans l'histoire. De toute façon, de son point vu, elle était seule responsable alors... « Et ne dis rien d'autre, je m'en balance Freya. » Bien. Freya c'était préparé à ça et elle pouvait difficilement lui en vouloir. « Ça va être long de rien se dire pendant 7 minutes, tu pense pas ? ». Oui et puis son attitude fermée n'arrangeait rien à la tension. « J'm'en fou, je peux faire la conversation toute seule, c'est pas un problème. » Et c'était vrai. Elle avait travaillé Talan au corps les premières fois, elle pouvait très bien recommencer. « Je pense que m'excuser serait un bon début... ». Oui bon, c'est pas parce qu'elle était bavarde qu'elle avait toujours les meilleurs tournure de phrases, surtout face à un géant qui la méprisait, visiblement.  


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You're the one that i used to want + Freya EmptyJeu 11 Déc - 20:28



Freya et Talan

You're the one that i used to want.

La tout de suite, Talan en était sûr, Freya était la pire sorte d’ex que l’on pouvait avoir. Enfin qu’il pouvait avoir. Lui le rustre muet. Il ne comprenait guère ce qui avait pu passer par la tête de Leo au moment ou il avait accepté un plan aussi stupide. Parce qu’honnêtement, pour penser à l’enfermer, ça ne voulait dire qu’une seule chose. Que c’était le seul moyen pour qu’il y ait un semblant de conversation sans que Talan ne fuit dans le sens opposé. Mais si Talan voulait fuir, c’est parce qu’il y avait une raison. Il n’avait aucune envie de parler à Freya. Il n’avait aucune envie de voir Freya. Il n’avait aucune envie de respirer le même air que Freya. Fuck off Freya. Elle était partie de son plein gré, sans un mot, en ce qui concerne le titan, elle était morte à ses yeux, et il serait cool qu’elle reste profondément enterré six pieds sous terre dans la mémoire de Talan. Mais non, Freya n’était pas le genre d’ex à rester enterrer. Freya était le genre d’ex zombie qui voulait… qui voulait… qui voulait quoi exactement ? S’excuser ? Bah si c’était ça, elle avait qu’à y penser avant de se faire la mal sans un mot. Talan était rancunier, et susceptible comme un pou avec ça. Alors qu’elle aille se faire foutre, profond même. Si c’était pour autre chose d’encore plus abracadabrant dans le genre, le récupérer… Nous avons perdu Talan, il est mentalement entrain de se rouler par terre de rire dans tous les recoins de son cerveau. Well. Du coup, ils n’avaient réellement plus rien à ce dire. Mais Freya n’était jamais le genre de femme à ne rien dire. Freya était le genre de nana qui parlait même lorsqu’il n’y avait rien à dire justement. A l’époque c’était presque ce qui l’avait charmé. Elle était capable de faire un dialogue avec elle toute seule ce qui l’autorisait bien des fois à ne pas ouvrir sa grande gueule à lui. En revanche il sentait que là, si elle s’y mettait, ça allait fortement l’agacer.

Donc revenons en à Leo. Parce que dans l’histoire, c’était lui le traitre. Et puis Talan ne voulant pas voir Freya, ne voulant pas parler à Freya, ne voulant pas penser à Freya, et bien il fallait bien qu’il pense à autre chose. Donc Leo, le sale traitre. Talan se demandait ce qu’il lui était passé par la tête. Talan était plutôt catégorique sur le sujet de la blonde. Enfin pas qu’il ait dit quoique ce soit à son sujet un jour… Du moment ou elle avait disparu, son nom avait tout simplement disparu de son vocabulaire, et dès que quelqu’un essayait de vérifier s’il allait bien, ou de lui en parler pour X ou X raison, il se refermait comme une huitre, et allait prendre une vague. Alors il supposait que c’était un positionnement suffisamment clair pour tout le monde. Il pensait qu’il était suffisamment évident qu’il ne voulait plus rien, de rien, de rien, avoir à faire avec Freya. Et rien n’était pas quelque chose à priori. Et rien n’était définitivement pas 7 minutes au paradis avec elle. Donc, qu’est-ce qui avait piqué Leo pour qu’il puisse ne serait-ce penser à faire une chose pareil ? Alors oui, Talan avait des envies de meurtre. Envers Leo d’abord, qui avait visiblement été piqué par le diable en personne. Envers Freya ensuite de toute évidence, qui était forcément l’instigatrice de ce genre de connerie. Et merde, coup son esprit revenait forcément sur Freya. Freya, la belle Freya, la garce Freya. Comment avait-elle réussit à faire plier Leo. Bon Leo était pas le mec le plus fiable du monde, il l’avait toujours su, il ne s’en plaignait pas… mais tout de même… La c’était de la haute trahison. Ca méritait le bucher, et sans procès.

« Crois le ou non, mais le placard, c'était pas l'idée initiale. » Dans un acte purement puéril, Talan mima la bouche de Freya entrain de parler de manière agaçante avec sa main. Si Talan avait peur d’ex, ex. Et quand il disait ex ex, il disait ex de relation sérieuse… Et quand il disait peu, il disait quasiment pas, il disait donc que Freya était la seule. Mais bref, s’il en avait si peu, c’était surement parce qu’il ne savait pas les gérer. Le gros ours avait une manière bien particulièrement de gérer ses relations. Et comme un ours il gérait ses ex comme des abeilles qui viennent butiner trop près de son nez. Il balançait donc des coups de pattes pour éloigner l’animal. « Whatever. » grogna-t-il, boudeur, froid, et complètement fermé. Il ne voulait pas l’entendre, il ne voulait pas la voir, il ne voulait pas la sentir. Et la tout de suite il faisait tout à la fois, et c’était beaucoup trop. « Ça va être long de rien se dire pendant 7 minutes, tu pense pas ? » Il leva les yeux vers elle, et darda son regard vide de toute émotion, de toute vie dans le sien. Ca à l’air d’être long pour lui ? Non ! Parce que Talan ce fou du silence. Et qu’en silence il pourrait presque s’imaginer ailleurs, n’importe ou, mais très très très très loin d’ici. Hors si elle parle, il est obligé de réaliser qu’elle est toujours là… et que putain, putain, putain le temps est long. « J'm'en fou, je peux faire la conversation toute seule, c'est pas un problème. » Et voilà, zombie Freya terreur de toutes les ex. Talan soupira profondément laissant échapper un échange un grondement venu des profondeurs à mesure que son corps se tendait sous la colère. « Je pense que m'excuser serait un bon début... » Et voilà c’était dit, le but de son enfer était donc de soulager sa putain de conscience. Bon puis qu’elle voulait parler… Enfin puisqu’elle voulait qu’il parle. Et puisque sa patience, et sa tranquillité était complètement inexistante à cause de l’alcool… « Mais putain j’en contre fou des tes excuses Freya ! Alors ta gueule ! Ta gueule ! » Il avait crié, explosé d’un coup et envoyer un point cogner à nouveau dans la porte. Valait mieux la porte qu’elle, parce que dieu ce qu’il était capable de lui en mettre une si elle l’énervait trop. « Va soulager ta conscience sur quelqu’un d’autre. Pas mon problème. » Clairement pas, il ne lui devait rien, rien du tout, et surement pas un pardon. Il ne savait vraiment pas ce qu’elle pouvait avoir espérer de lui. Mais elle ne risquait rien d’avoir. « T’es morte pour moi. » Ne pas faire parler Talan lorsqu’il est saoul et en colère est généralement la meilleure idée. Il est peut être pas très loquace, mais quand il veut il sait trouver les mots qu’il faut. Il regarde son portable. « Maintenant tu peux te la fermer pendant les 6 prochaines minutes 30. You’re welcome. » Il lui fit presque un sourire. Bon un sourire qui voulait dire quelque chose du genre va te faire foutre. Mais un sourire quand même.


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You're the one that i used to want + Freya EmptySam 20 Déc - 18:02



Freya et Talan

You're the one that i used to want.

Si la situation n'avait pas été aussi chaotique, Freya aurait certainement apprécié le moment. Il faut dire qu'il lui suffisait de peu de choses pour être heureuse. Ce bar, cette ambiance, c'était ce qu'elle aimait. Freya c'était toujours sentit à l'aise dans la foule, entouré de tous un tas de personnages, de musique bruyante etc. Elle était dans son élément, jusqu'à que le piège se referme sur elle. Elle regrettait maintenant de n'avoir bu que deux verres, peut-être qu'un troisième, voir quatrième, aurait amélioré quelque peu son rythme cardiaque. Non, elle devait rester concentré, ne pas se disperser, ne pas se remplir la tête d'idées ou d'image, de... Voilà, elle était déjà ailleurs. Elle se souvenait de la première fois. De toutes les premières fois avec Talan. Et c'était à la fois plaisant et douloureux. Plaisant, parce qu'elle en gardait des souvenirs profonds, doux et certainement les plus beaux de sa vie. Mais douloureux, parce que cela avait prit fin, par sa faute. La culpabilité n'était pourtant pas un adage selon Freya. Elle n'aimait pas se garnir de mauvaise ondes, de regrets, elle ne voulait conserver que le meilleur. Mais avec Talan, il y avait eu tout ça, la culpabilité en plus. Celle d'avoir fuit sans un mot, de n'avoir jamais cherché à reprendre contact, même si connaissant la bête, elle aurait pu attendre longtemps. Puis elle revut nettement son visage parmi la foule du Brennan, quelques minutes plus tôt. Deux ans sans le voir. Bien que grimé pour l'occasion, il n'avait pas changé et c'était troublant. Troublant, parce qu'inconsciemment, les choses auraient peut-être été différente si le Talan du passé n'avait rien en commun avec le Talan du présent. Sauf qu'hormis la banane, il était identique.

Il y avait donc mieux, sans doute, comme retrouvailles. Certainement une flopée d'autres scénarios bien meilleur que celui-ci. Mais aucun n'aurai paru meilleur aux yeux du géant. Talan avait peut-être le même visage, la même carrure, mais quelque chose était différent. Et Freya le reconnu aussitôt comme de la colère, de la haine même. Il la détestait, c'était criant, c'était blessant. Mais Freya ne se démonta pas, bien que ses jambes tremblaient légèrement. Pour se rassurer, elle se dit que n'importe quelle fille, à sa place, aurait été terrifiée par la proximité d'un mec capable de la casser juste avec son petit doigt. Ouais, c'était très con comme analyse, mais c'était tout ce qu'elle avait de mieux pour tenir bon. Parce que oui, face à lui, elle n'était qu'une toute petite chose frêle et minuscule. Si autrefois cette différence lui avait plus, là, c'était nettement plus inconfortable. Parce que si avant il pouvait la protéger d'un seul bras autour de sa taille, là, il pouvait de ce même bras, lui foutre la peur de sa vie. Freya avait horreur de la violence et le voir comme ça, prêt à tout casser, y compris elle, la mettait dans tous ces états, même si elle n'en montrait rien. Et puis, il ne la toucherait pas, si ? Et si c'était le cas, les témoins seraient nombreux.

« Whatever. » , dit-il après l'avoir imité comme un con.  Freya passa ses mains derrière son dos, jouant avec ses doigts. Elle était stressée, elle devait canaliser tout ça quelque part. Elle fixa ses pieds quelques instants, constatant que ses chaussures avaient une belle tâche au milieu et que... Hey, c'est là que ça se passe. Elle remonta son menton vers l'ours en colère. Freya commença à déblatérer, ce qu'elle savait faire de mieux. Si Talan avait sa force et sa carrure, Freya avait son esprit et son élocution. Autrefois, ce côté-là avait plu à Talan, lui le colosse qui ne plaçait pas plus de 10 mots dans un discours. Mais là, visiblement, son intention de faire un monologue lui posait plus de problème. Peut importe, il était hors de question qu'elle le fixe comme une cruche pendant les quelques minutes qui leur restaient. Et puis quitte à l'agacer, autant le faire à fond. « Mais putain j'en contre fou des tes excuses Freya ! Alors ta gueule ! Ta gueule ! » Bien, bien, bien. Freya sursauta de nouveau quand Talan, dont la force est son arme ultime, rappelez vous, frappa contre le mur. Elle imaginait non sans mal ce qu'un tel poing ferait sur elle... Mais elle n'allait pas le laisser l'insulter comme ça, même s'il était en droit de lui dire ce qu'il voulait. « Je ne la fermerais pas. Donc prend ton mal en patience, j'ai pas fini. », dit-elle sans le lâcher du regard. Elle espérait vraiment qu'il ne voyait pas ses genoux trembler, ainsi que ses mains toujours derrière son dos. Dans sa tenue, elle devait avoir une crédibilité proche de zéro en plus... Mais avant qu'elle ne poursuive, la bête c'était de nouveau emporté : « Va soulager ta conscience sur quelqu’un d’autre. Pas mon problème. ». Gnagna, ce qu'il était stupide quand il s'y mettait ! Évidemment, elle n'allait pas lui dire comme ça, elle tenait à sa vie la petite. « Je ne veux rien soulager du tout. J'ai juste besoin de te parler. » Elle avait parlé le plus calmement possible, comme avant, comme le ton qu'elle employait pour le calmer avant une grosse compète de surf. Elle avait un peu des doutes sur son implication ici, cela dit. « T'es morte pour moi. », lâcha t'il. Freya avait presque espéré voir une lueur de regret dans ses yeux, mais elle n'y vit qu'une farouche envie d'en finir. Ces mots la touchèrent instantanément et elle encaissa le coup. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle n'avait pas le droit de le trouver horrible pour ça, mais bon dieu, c'était affreusement douloureux. Freya c'était peu attaché aux gens avec autant d'aplomb que Talan. Elle s'était accroché à lui si fort, qu'elle avait renoncé à son besoin d'escapade, de voyage, mais elle l'avait perdu, tout aussi simplement que si elle avait voulu fuir, encore. Elle était morte pour lui. Le choix de ses mots n'étaient pas dénué de sens et voulait clairement dire qu'il avait tiré un trait sur elle. Alors pourquoi pas elle ? Pourquoi n'avait-elle pas autant d'aisance à faire le deuil de cette histoire, comme de toutes les autres, inachevées, à peine écloses ?  « Maintenant tu peux te la fermer pendant les 6 prochaines minutes 30. You’re welcome. » Sa voix la rappela à elle. Elle le regarda avant de détourner le regard. Il avait réussi à la briser, tellement facilement. Mais il lui restait du temps. « Vu que je suis morte pour toi, alors j'vais encore profiter de ce temps, y a pas de raison pour que tu sois le seul à trouver ça drôle. », dit-elle froidement en lorgnant sur son sourire glaciale. Bon, moins froidement que lui, mais pour Freya, c'était déjà pas mal. « Tu m'en veux parce que je t'ai trompé ? Parce que j'ai fuis ? Ok, t'as le droit. Tu peux me détester et tu le fais déjà très bien. Mais songe une seconde a ce que ça aurait donné si j'étais resté. » Ok, elle n'avait sans doute pas le droit de lui demander de penser à quoi que ce soit. Mais elle ne pouvait pas rester planté là, sans dire un mot. Déjà, parce que Freya avait toujours eut eu un problème avec le silence. Elle le trouvait pesant, angoissant, sombre. Et ensuite, parce que si Talan choisissait de tourner les talons directement après l'ouverture du placard, ce qui était plus que probable, elle n'aurait sans doute plus jamais l'occasion de lui dire ce qu'elle avait sur le coeur. « Parce que ton silence n'as rien arrangé Talan, même si ce n'est pas une excuse, je sais. » Elle nuançait, elle n'était pas folle non plus et rarement de mauvaise fois.


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You're the one that i used to want + Freya EmptyMar 23 Déc - 11:49



Freya et Talan

You're the one that i used to want.

Talan était une terreur en relation amoureuse. Généralement il ne donnait d’ailleurs pas la dedans. Il n’était pas non plus un chaud lapin, le genre de mec à avoir une fille tous les soirs… Mais en dehors de Rae, il y avait peu de fille qui méritait qu’il sorte le grand jeu. D’ailleurs, le grand jeu, il n’était pas sûr de savoir ce que c’était. Il n’était pas romantique. Il était peut être moins violent, et il était cool. Appuyez bien sur le « oo » pour saisir le sens correct du mot. Talan était un Hawaïen de base, quand bien même il était en réalité Anglais. Il se laissait porter par la vie, et était capable d’une certaine harmonie avec la nature. Il savait être doux. Et puis il était protecteur, attentionné, il savait s’oublier pour le besoin des autres. Bref, lorsqu’on arrivait à percer sa carapace rustre d’ours, il y avait un bon type près à beaucoup. Bien sûr peu de gens l’avait percée, et en matière de petite amie, Freya ici présente pouvait même se vanter d’être la seule à avoir obtenu quelques choses de vrai de la part de l’ours. Avant elle ça avait été du gros sans importance, après il avait enchaîné du malsain et du pas malin. Mais voilà, ça c’était mal fini, et Talan était rancunier, très rancunier. Et Freya ne méritait aucune rédemption.

Alors forcément, l’ours était peu réceptif, il grommelait dans sa barbe à chaque fois qu’il l’entendait ouvrir la bouche. Il soupirait à chacune de ses respirations. Il tournait en rond comme un lion en cage alors que les aiguilles de sa montre tournait trop lentement. Foutu Leo. Foutu Leo de merde. Qu’on se le dise, Talan adorait le blondinet. Il le faisait rire, le divertissait grandement. Ouai, Leo était cool. Mais parfois c’était franchement à ce demander s’il ne lui manquait pas quelques cases en moins… A force de se gameller et de finir aux urgences ça ne serait pas étonnant néanmoins. Casse cou(ille) de merde.

Talan n’était pas sur que Freya puisse dire quoique ce soit pour arranger la situation. D’ailleurs il ne savait pas ce qu’elle voulait. Elle avait toujours sûr qu’il était l’homme le plus borné au monde. Et même s’il prenait la mauvaise direction et que tout le monde lui disait qu’il fallait faire demi tour, il continuait toujours tout droit jusqu’à ce planter dans le mur. Question de principe dira-t-il. Alors franchement, face à lui Freya n’avait aucune chance. Après bien sûr cette suspicion n’était que spéculative. Freya était de toute évidence la seule femme à avoir trouver une place dans le coeur du titan, alors elle était surement à même de refaire un petit miracle du genre. Ou alors justement, elle était la plus mal placé pour obtenir quoique ce soit. Difficile de savoir, en sommes, Freya elle ne semblait pas se démonter, pour son plus grand damne. « Je ne veux rien soulager du tout. J'ai juste besoin de te parler. » Rah, ce qu’elle l’énervait. Elle avait toujours eu besoin de parler. Elle avait toujours trop parlé. D’ailleurs du temps ou ils sortaient ensemble elle parlait déjà trop. La plus part du temps Talan la laissait parler tout de seule. Mais s’il répondait peu, il écoutait, et c’était déjà beaucoup. Après l’amour, elle avait généralement pris l’habitude de s’allonger sur son torse et de refaire le monde. Il l’écoutait, paisiblement, faisait glisser sa main sur sa colonne vertébrale. Il aimait ça, l’écouter faire son idéaliste alors qu’au fond il n’avait probablement qu’une seule envie, s’endormir. Mais voilà, là elle ne refaisait pas le monde après un orgasme. Elle l’emmerdait juste, tout simplement, avec des paroles dont il n’avait strictement rien à foutre. « Mais on a plus rien à ce dire Freya… » Il aurait pu tourner cette phrase sous forme de question tellement il était incapable de voir ou elle voulait en venir. Mais le problème de la question c’est que ça l’invitait franchement à continuer de parler, et pour rien au monde c’était ce qu’il voulait. En même temps il savait bien que peut importe ce qu’il disait, elle parlerait quand même. Il restait approximativement six minutes à rester enfermer dans le placard, pour peu que Leo ne décide pas de les laisser enfermer tant que l’ours n’arrêtait pas de crier, ils n’étaient pas sorti de l’auberge. « Paye toi un psy qui me ressemble si ça t’aide à aller mieux… Lui au moins il t’écoutera. » fit-il avec un sourire mauvais. Voilà, boum. « Sinon parle avec Leo, t’as déjà réussit à l’emmener dans ta combine foireuse. Je ne sais pas comment. Alors well ! » Le fait-est qu’il ramenait encore Leo sur le tapis prouvait qu’il avait tiquer. Il n’avait aucune idée de comment Leo avait pu être d’accord de faire une connerie du genre. Certes Leo avait vu Talan et Freya ensemble à Hawaï, mais pas trop longtemps, et surement pas dans leur période lune de miel… Alors oui, ça ne faisait pas de sens dans son cerveau, et s’il ne voulait qu’une seule chose de Freya, c’était des explications sur comment elle avait réussit à mettre la cendrillon dans la combine.

Mais bon mise à part l’histoire de Leo, Talan préférait laisser Freya ou elle était, six pied sous terre. Bam, coup fatal, si ça pouvait la faire se taire, c’était pas plus mal. Pendant quelques secondes ça fonctionna, et puis plus. « Vu que je suis morte pour toi, alors j'vais encore profiter de ce temps, y a pas de raison pour que tu sois le seul à trouver ça drôle. », Un éclair d’ennui passa sur son visage, son sourire glaciale se referma en une moue agacer. Il la détestait. Il répéta ce qu’il avait dit plus tôt. « Whatever. » En réalité, si elle continuait de parler, il risquait de s’énerver et d’avoir envie de l’envoyer voler. Mais Freya n’avait pas peur, Freya avait jamais peur. « Tu m'en veux parce que je t'ai trompé ? Parce que j'ai fuis ? Ok, t'as le droit. Tu peux me détester et tu le fais déjà très bien. Mais songe une seconde a ce que ça aurait donné si j'étais resté. » Il resta hermétique à ces paroles, à deux doigts de s’enfoncer l’indexe dans les tympans pour faire comme un gamin qui ne voulait pas entendre. Il ne voulait pas songer à ce que ça aurait été. Elle avait raison, elle avait foiré la relation au moment ou elle lui avait dit qu’elle l’avait trompé. Ils n’étaient pas un couple libre, ils n’avaient jamais sous entendu que c’était le cas. Talan avait toujours été très fidèle. Elle pas, et s’il avait osé dire que c’était pas grave, ça l’était, il était pas passé outre. « Y a un monde entre fuir et rester. » répondit-il finalement sans même la regarder, sa voix grondant d’une colère sourde. Il refusait de l’entendre dire des justifications à deux balles. Bientôt elle oserait lui dire qu’elle n’avait pas eu le choix. Et puis quoi encore. « Prévenir par exemple… Toi qui adore parler. » Il avait appuyé exagérément sur le adore, mimant de ses mains la bavarde agaçante. Il était ridicule, mais ça allait bien avec sa banane. Il donna un coup d’épaule sur la porte, sans trop d’entrain, juste pour signaler à Leo que putain, s’il pouvait le faire sortir. Mais rien. Alors elle continua. « Parce que ton silence n'as rien arrangé Talan, même si ce n'est pas une excuse, je sais. » Il écarquilla les yeux, soudainement furieux. Il n’avait pas entendu ce qu’il venait d’entendre. Alors c’était pour ça qu’elle l’avait enfermé dans un placard à moitié trop petit pour lui ? Pour lui faire des reproches ? Elle se foutait de sa gueule, non ? Sans trop attendre il avança férocement vers Freya, l’attrapa à la taille et la plaqua contre le mur sans aucune délicatesse. Il avait du la soulever d’une dizaine de centimètre avant de la mettre contre le mur et de la relâcher, brutalement. Il la coinça de toute son envergure, et vociféra. « Si t’es là pour que je reconnaisse ma part de tord dans l’histoire, bien ! » Son torse se soulevait rapidement et douloureusement, sa mâchoire se serra sous l’emprise de la colère. « C’est de ma faute si t’es aller voir ailleurs, de ma faute si t’as fuit en traitre ! » Il n’était pas sérieux, il lui faisait entendre à quel point elle était conne, et mauvaise de lui faire ça comme ça. « Ma faute à moi et à mon handicape émotionnel. » Peut être qu’il y avait un peu de ça. Mais Freya lui avait fait entendre qu’une relation saine était une relation ou on discutait des choses. Talan n’avait jamais bien aimé discuté, mais il aurait surement été près à faire quelque chose. Mais non, elle en avait décidé autrement. « Voilà, tu vas mieux ? T’es prête à la boucler ? » Il s’était reculé, lui avait tourné le dos, avait appuyé sa banane stupide sur le mur d’en face. Il regarda sa montre. « six minutes, putain de merde. » Ca n’avançait vraiment pas. Elle avait le temps de le rendre fou d’ici là.


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You're the one that i used to want + Freya EmptyDim 28 Déc - 20:09



Freya et Talan

You're the one that i used to want.

Peut être qu'elle aurait dû abandonner l'idée, dés le départ. C'était sans doute la chose la plus logique à faire, d'ailleurs. Après tout, l'eau avait coulé sous les ponts depuis, Freya pouvait sans doute passer à autre chose sans trop de peine. En revenant à LA, rien ne la prédestinait à croiser de nouveau le chemin de Léo, rien du tout. Bien qu'elle l'avait croisé ici, des années auparavant, quand ils étaient adolescents et trop téméraires pour leur âge. Rien ne laissait penser que Léo faisait encore sa vie dans le coin. Après tout, le casse-cou avait toujours eu la bougeotte, comme elle et très friand de nouvelles aventures. Et la dernière fois qu'elle l'avait vu, il surfait comme un gosse sur les plages de Hawaï, donc... Mais quand le sort, le destin, avait remit le Whitely sur sa route, Freya y avait vu là un signe. Oui, elle pouvait paraître folle avec ça, cette manie de toujours voir des signes partout où elle mettait les pieds, mais comment ne pas voir ça quand, à deux reprises, elle avait retrouvé Léo sur sa route ? Après tout, ils s'étaient quittés assez brutalement. Freya avait fuit l'île sans juste mesure, comme elle savait si bien le faire et n'avait pas jugé bon d'en avertir Léo. Il était l'ami de Talan, il devait le rester, point. Et comme si le destin n'était pas assez gourmand, Léo lui apprit que Talan était ici aussi, qu'il avait quitté Hawaï, qu'il vivait à Los Angeles. Elle se rappelait encore le bond dans sa poitrine, cette sensation de perdre sa respiration pendant quelques secondes, sous le choc, émue. Talan ici. Et puis cette petite voix dans sa tête, lui répétant qu'elle devait tenter quelque chose, même un truc très con, pour le revoir. Sauf que Freya avait vite perdu le fil après ça. Le voir, oui, mais aussi affronter sa colère, sa rancoeur et la proximité aussi effrayante que tentante de sa carrure tout contre elle.

Donc, pourquoi ne pas avoir, tout bêtement, passé son chemin ? Parce que Freya était aussi têtue que fleur bleu, somme toute. Elle n'avait pas résisté à la tentation de le voir, encore, de se jeter en pleine figure tous ces moments du passé qu'elle avait gâcher. D'affronter sa colère aussi, elle l'avait prévu, en partie. Freya était peut-être idéaliste, mais elle n'était pas sotte et connaissait bien le colosse. Elle imaginait sans mal la haine qu'il aurait pour elle et elle avait prévu d'encaisser, mais une fois devant lui, tout était très différent. Il était différent. Il ne la regardait plus comme une poupée de chiffon réclamant amour et attention, ni ne la couvait comme une petite protégée, il la méprisait. Pire, tout son corps cherchait à l'éloigner et Talan était assez douée pour ce jeu-là. Freya avait mit du temps à percer cette armure, à entrer dans sa vie comme dans son coeur, pour savoir que lorsqu'il était fermé, il l'était pour de bon. Et que tout l'amour qu'elle y avait mit à l'époque, c'était retrouvé changé en haine, farouche et extrêmement tenace. « Mais on a plus rien à se dire Freya... » Et c'était bien là le problème, Freya avait encore plein de choses à dire, mais rien ne semblait toucher le géant. Si autrefois ces mots avaient eu un sens, ils sonnaient creux à ses oreilles. Pourtant Freya était bonne oratrice, très douée lorsqu'il s'agissait de prendre la parole en public, de dénoncer des injustices, de parler pour ceux qui n'avait pas la parole, très douée oui... Mais moins quand ils 'agissait de parler d'elle. Comme beaucoup, sa vie était assez décousue pour qu'elle en comprenne vraiment le sens. Et parler de ses sentiments, c'était un art qu'elle connaissait peu.  « Paye toi un psy qui me ressemble si ça t’aide à aller mieux… Lui au moins il t’écoutera. » Freya fronça les sourcils. Un psy ? Sérieusement ?! Elle n'avait nullement le besoin de parler, elle le faisait très bien toute seule et pendant des heures même s'il fallait, ce qu'elle voulait, c'était lui parler, à lui. Et Talan avait bien comprit, il jouait peut-être à l'idiot, mais il était loin de l'être. « Sinon parle avec Leo, t’as déjà réussit à l’emmener dans ta combine foireuse. Je ne sais pas comment. Alors well ! ». Elle avait encore besoin de s'expliquer sur ça ? Ah non, il jouait l'idiot perroquet ce coup-ci. Et puis si elle avait besoin de parler sans jugement, elle le ferait avec Jill. Il était assez discret et loyal pour ne rien lui dire.

Mais Freya poursuivit son petit dialogue, sans vraiment attendre de réponse. Après tout, elle avait souvent parlé pour deux, ce n'était nullement dérangeant. Sauf que là, elle cherchait à capter son attention, chose impossible actuellement. Si autrefois il faisait semblant de le faire ou alors le faisait en silence, là, il mettait toute son énergie à la faire disparaître de ce placard. « Y a un monde entre fuir et rester. » Il y avait du progrès. Même là, Freya ne pouvait s'empêcher de voir du bon dans cette conversation, même si celle-ci n'était clairement pas à son avantage. Et cela méritait réflexion, aussi. Sauf que son monde, à ce moment-là, venait de s'effondrer. En le trompant, elle avait plongé leur histoire six pieds sous terre pour Talan. Et malgré ses bonnes intentions de lui dire, tout c'était déjà arrêté au moment où avait chuté. Alors pourquoi ? Parce que Freya n'avait jamais rien programmé, qu'elle se laissait guider, qu'elle suivait son instinct et n'était pas de nature à réfléchir devant un bon plaisir. Ce soir-là, elle n'avait pas omis Talan, non, elle avait simplement suivi une envie trop forte pour résister, mais jamais en se disant qu'elle lui voulait du mal. Lui en faire n'avait jamais été prémédité et pas un jour ne passait sans revoir son expression froide et distante quand elle lui avait tout avoué. « Je ne pouvais pas rester Talan, tu le sais très bien. » Ils le savaient tous deux. Talan ne lui aurait pardonné, il l'aurait juste laissé dans un coin, prétextant qu'elle n'avait jamais existé. Et vivre à Hawaï sans lui n'avait aucun sens. « Prévenir par exemple… Toi qui adore parler. » Freya soupira, fixant le plafond quelques instants. « Ça aurait servi à quoi ? Tu m'aurais gentiment raccompagné à l'aéroport avec une banderole « à bientôt » écrit dessus ? Sois honnête, tu ne m'aurais même pas adressé la parole. » Et elle pouvait clairement visualiser la scène, même aujourd'hui. Le prévenir qu'elle partait ? Il aurait rien dit, jouer au sourd, n'aurait rien tenté pour qu'elle reste, alors à quoi bon ? Et puis fuir, c'était sa façon à elle de clôturer cette histoire, de jouer les scènes de cinéma qu'elle adorait tant, de se prendre pour une maîtresse rejetée, bien plus facile pour oublier, en vain. Et puis la colère prit le dessus, sans qu'elle ne le voit venir. Elle eut à peine le temps de bouger qu'il fondit sur elle, la décollant du sol et la plaquant contre la paroi. Freya perdis sa respiration durant quelques secondes, son visage devenant aussi blanc que possible, sous le coup de la peur. « Si t'es là pour que je reconnaisse ma part de tord dans l'histoire, bien ! » Il la lâcha et elle baissa les yeux, blême. Jamais elle ne lui avait connu pareille violence. Tremblante, elle massa sa hanche d'une main, gardant l'autre près de son visage, dans l'éventualité où il perdrait totalement son sang froid. « C'est de ma faute si t'es aller voir ailleurs, de ma faute si t'as fuit en traitre ! » Freya coula un regard sur lui. « Calme toi ! J'ai jamais dit ça ! » Elle devait paraître comme une gosse effrayée à présent et sa voix se brisa sous l'émotion. Sous lui, Freya était plus qu'exposé. « Ma faute à moi et à mon handicape émotionnel. » , renchérit-il, plus fort ce coup-ci. « Voilà, tu vas mieux ? T'es prête à la boucler ? » Elle tremblait et rien ne servait de chercher à le cacher maintenant. Elle détourna son regard, soudain à court de mot. Devant une telle violence, elle devenait interdite. Si elle avait eu envie d'arranger les choses, Talan ne semblait pas disposer. « six minutes, putain de merde. » Et de nouveau, il se ferma à elle. Freya mit un certain temps à retrouver ses esprits. Elle débloqua sa colonne vertébrale et se tint aussi droite que possible. « T'es vraiment con, tu le sais ça ? » Ok, c'était pas forcément la meilleure entrée en matière, c'était peut-être même un tantinet suicidaire. Remarquez, au moins ce coup-ci, elle avait eu le temps de le voir venir. Profitant de la surprise, elle poursuivit : « Comment tu peux penser que je t'accuse dans cette histoire ? C'est ma faute, seulement la mienne, j'ai été conne ! Et je suis partie parce que je pouvais pas affronter ton silence plus longtemps, parce que ça me rendait folle de te voir distant comme ça ! » Elle avait reprit un poil d'aisance, même si la proximité de Talan ne l'aidait pas à se concentrer pleinement. « J'ai pas voulu te blesser, j'ai juste... Je sais pas pourquoi j'ai fais ça Talan, j'ai simplement merdé, voilà. » En réalité, elle savait très bien pourquoi, mais lui expliquer revenait à tout foutre en l'air et pour de bon ce coup-ci.



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You're the one that i used to want + Freya EmptyVen 2 Jan - 13:39



Freya et Talan

You're the one that i used to want.

Il s’en souvenait encore, même du tout début. Il se souvenait comment rien ne les avait prédestiné à être ensemble. Talan n’avait jamais trop été du genre casable. Il avait d’autre chose à penser, d’autre chose à faire, il vivait au jour le jour, sans trop se prendre la tête là dessus. De temps en temps il y avait une fille qui passait dans les parages, qui accaparait son attention un moment, et puis qui refilait. Il n’en faisait pas des montagnes, il ne restait pas éveillé sous la lune à rêvasser. Il n’était pas un garçon à courir après les conquêtes, il n’était pas non plus un grand romantique qui cherche le grand amour, il ne s’en fichait pas non plus totalement, mais c’était secondaire. Ca arrivait lorsque ça arrivait, et le reste du temps il ne cherchait pas plus que ça. Freya lui était tombé dessus. C’était elle qui l’avait voulu, et elle l’avait eu. Ah ce qu’il était tombé amoureux. Il avait rêvassé sous les étoiles, il s’était aller à sourire et à rire, il s’était senti léger. Et putain ce que c’était bon, putain ce que c’était doux. Elle l’avait fait rêvé. Ca ne faisait aucun doute. Elle avait réussit, sans trop savoir comment à se hisser au premier rang, ou presque. C’était presque un record. Heureusement pour lui, après son départ, personne n’avait osé prononcé son nom. Sinon ces oreilles auraient sifflés. Comment le mec qui accordait aussi peu d’importance aux relations amoureuses pouvaient s’être retrouvé dans une telle galère. Parce qu’il avait été bien en couple. Il était attentionné et protecteur comme il le fallait. Il était indépendant et pas trop chiant. Il vivait au jour le jour, les deux pieds ancrés dans le présent. Il adorait l’écouté, il rêvait avec elle et la poussait à rêver. Ils étaient bien. Maintenant il savait qu’il ne le saurait plus. Pas qu’il n’en était pas capable. Mais il n’en avait plus envie. Il savait pourquoi c’était toujours passé au deuxième plan. Il savait pourquoi il donnait l’impression de s’en foutre. Parce que c’était sa famille au premier plan. C’était elle qui avait sa confiance. Et personne d’autre ne la méritait. Et aujourd’hui il savait pourquoi il plaçait les relations en deuxième voir troisième plan. Il savait qu’au fond il rentrait dans la catégorie imbécile qui se fait avoir. Et il n’avait plus envie. Il n’avait plus envie de s’emmerder, plus envie de faire confiance, plus envie d’être doux et protecteur. Et c’était de sa faute à elle. Toutes les futurs filles qui se casseraient les dents sur lui pourrait aller lui en vouloir. A cause d’elle, il ne voulait plus.

« Je ne pouvais pas rester Talan, tu le sais très bien. » Il ne savait pas ce qu’elle essayait de faire, mais c’était ridicule. Elle disait ne pas vouloir de bénédiction, ni même de pardon. Mais alors pourquoi continuait-elle à parler ? Parce qu’il avait été clair la dessus. Elle avait peut être réussit à le coincé pendant un certain nombre de minute dans un placard, mais il ne voulait tout de même pas avoir affaire à elle. « T’as été lâche. Tu le sais très bien. » Claqua-t-il, reprenant sa manière de faire. Parce que oui, elle le savait très bien. Il s’en fichait presque qu’elle soit partie. Il aurait voulu le savoir. Il aurait voulu l’entendre sa bouche. Il avait pensé mériter une rupture. Parce qu’au final, ils n’avaient jamais eu de point à leur relation. « Ça aurait servi à quoi ? Tu m'aurais gentiment raccompagné à l'aéroport avec une banderole « à bientôt » écrit dessus ? Sois honnête, tu ne m'aurais même pas adressé la parole. » Il soupira et regarda le ciel. Oh quand elle voulait, elle était sacrément agaçante. Voilà maintenant qu’elle allait lui dire qu’elle avait jouer toutes les possibilités de scène de rupture dans sa tête. Elle avait du le jouer extrêmement bien pour que ça lui paraisse si réel. « Oh mais oui, tu me connais si bien ! T’as même pas eu le courage de rompre avec moi ! Evidement que ça ne serait pas bien passé, j’étais amoureux de toi ! Mais c’était la chose correct à faire ! » C’était la seule chose à faire d’ailleurs. Lui ne comprenait pas comment elle avait pu en envisager une autre. Peut être qu’il était trop droit et trop direct. En même temps, il aurait aussi pu dire que ça le dérangeait vraiment qu’elle est couché avec ce type. Il aurait pu dire que ça le tuait, plutôt que de lui faire sentir. Mais qu’est ce que ça aurait changé ? Est-ce qu’ils seraient passé par dessus s’ils en avaient parlé ? Lui en parler ça aurait lui mâcher le travail, ça aurait rompre à sa place. C’était elle qui avait voulu partir. C’était elle qui avait tout foiré.

Et le voilà qui s’énervait. La situation lui avait glissé des mains, et elle avait eu ce qu’elle voulait. Elle avait eu une réaction. Demain, il serait honteux. Demain, lorsqu’il se souviendrait de ce soir, s’il s’en souvenait, il serait littéralement mortifié. Comment avait-il osé lui faire mal. Talan était violent, ce n’était pas quelque chose de nouveau, mais Talan ne frappait pas les femmes. Peut importe l’état dans lequel il était, il ne s’en prenait pas aux femmes. C’était vraiment une première. « Calme toi ! J'ai jamais dit ça ! » Il n’écoutait pas ce qu’elle disait, mais le calme toi lui heurta les oreilles. Il regarda ses mains et recula jusqu’au fond du placard. Ce n’était pas tout à fait la honte qui l’animait encore. Non l’alcool et les joints l’empêchaient de prendre pleinement conscience de ce qu’il avait fait. Mais il sentait la colère, la rage couler dans ses veines, et il se faisait légèrement peur à lui même. Il avait envie d’exploser, et il ne supportait pas ce sentiment. Surtout pour elle. « T'es vraiment con, tu le sais ça ? » Il cogna contre le mur. « Va te faire voir! » Cracha-t-il, comme si c’était sortit tout seul. Il se prit la tête entre les mains. Ca le prenait aux tripes cette histoire. L’alcool n’aidait pas. Il l’écouta vaguement, les yeux fermés, ses mains sur les oreilles. Il ne voulait pas entendre, mais il comprenait l’essentiel. Elle était trop proche de lui pour qu’il puisse vraiment l’ignoré. De toute façon ça avait toujours été le cas, elle était impossible à ignorer. « J'ai pas voulu te blesser, j'ai juste... Je sais pas pourquoi j'ai fais ça Talan, j'ai simplement merdé, voilà. » Il grogna du fond du placard. Il devait réagir comment ? Elle attendait quoi au juste ? « Putain tu veux quoi de moi Freya ? » grogna-t-il de la manière la plus rustre qui soit. Il ne voyait pas ou elle voulait en venir. Elle était partie sans dire un mot, et maintenant elle voulait revenir d’une quelconque manière, lui dire qu’elle avait merdé. Oui, c’était pas faux. « Parce que si tu es venue pour balancer des évidences, tu peux te la fermé. T’as merdé, je le savais déjà. » Et surtout ça ne change rien. Mais peut être ne voulait-elle rien changer.


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You're the one that i used to want + Freya EmptyMar 6 Jan - 18:38



Freya et Talan

You're the one that i used to want.

Avant Talan, Freya n'avait jamais souhaité être avec quelqu'un, du moins pas au sens où elle l'entendait. Pour elle, le couple représentait la prison, l'ennui et donc la coupait de sa liberté. Et la liberté, c'était ce qu'il y avait de plus cher à Freya. Son besoin d'indépendance allait bien au-delà d'un simple tour de voiture pour se vider la tête, c'était juste son souffle de vie. Sa vie était faite de voyages, de départs, d'au revoir, mais pas l'inverse. Elle était instable, bouge-bouge et ne pouvait se contenter d'appartenir toujours au même endroit, ni à la même personne. Pour aimer, elle devait être libre et pour être libre, l'autre devait accepter son besoin d'évasion. Freya n'avait rien de la femme attachée à son cocon, à son copain protecteur, elle n'avait absolument pas besoin de tout ça. Elle était beaucoup trop solitaire pour s'accrocher à une personne qui lui demanderait de lui appartenir. Elle n'était plus là, pour toujours, puis repartait, sans vraiment que l'on sache comment le prendre, sans savoir si elle allait revenir, si... Freya était comme ça et lui demander de changer serait impossible. Oui elle avait pensé ainsi jusqu'à croiser le chemin de Talan. Si avant lui elle n'avait connu aucune relation sérieuse, rien de ce qui pourrait s'apparenter à de l'amour, elle l'avait sentit en embrassant Talan la première fois. Peut-être parce que c'était elle qui avait choisi, pas lui. Que c'était elle qui était venu à lui, qui avait bataillé pour qu'il lui cède, qu'elle avait tout maîtrisé, depuis le début. Avec lui, elle n'avait pas connu d'ennui, pas d'absence de conscience quand il la regardait tendrement ou quand il faisait semblant de l'écouter après l'amour. Cette relation avait été bien au-delà de toutes les autres, bien au-delà de ce qu'elle avait imaginé. Elle, l'éternelle célibataire, avait laissé un homme entrer aussi bien dans son lit que dans son coeur.

Et elle l'avait payé. Parce que son histoire, son passé, avait fini par la rattraper. Parce que son envie d'espace avait prit de place sur son bonheur pourtant désiré. Et pour la première fois qu'elle voulait plus, quand enfin cela avait du sens d'être en osmose avec quelqu'un, elle avait tout perdu, presque aussi brutalement que c'était arrivé. « T'as été lâche. Tu le sais très bien. » Aie. Elle se mordit la lèvre. Évidemment, elle ne pouvait être rien d'autre à ses yeux et comment lui en vouloir pour ça ? Si pour lui c'était de la lâcheté, pour elle c'était bien plus compliqué. Parce qu'elle avait toujours agit de la sorte, elle pensait que c'était comme ça qu'il fallait procéder. Faire comme toujours, se contenter de penser pour soit-même, filer pour parfaire l'image qu'il devait déjà avoir d'elle. Parce que c'était ça le plus douloureux, de savoir, de voir dans ses yeux, ce qu'elle lui inspirait. Savoir qu'elle le dégoûtait d'avoir couché avec un autre, qu'elle était indigne de l'avoir ainsi trahis. Et bien que Freya se foutait de ce qu'on pouvait dire sur elle, son regard ce jour-là, avait valu toutes les punitions du monde. La honte, elle l'avait sentit au plus fort d'elle, dans ses tripes, jusqu'à dans ses jambes luttant pour ne pas s'effondrer sous son poids. Talan avait réussi à la changer, en partie. A lui changer certaines de ses idées, de ses notions et il était bien le seul.  « Oh mais oui, tu me connais si bien ! T’as même pas eu le courage de rompre avec moi ! Evidemment que ça ne serait pas bien passé, j’étais amoureux de toi ! Mais c’était la chose correct à faire ! » Elle leva ses grands yeux vers lui. Bien qu'elle ait tout entendu, elle ne retint que l'essentiel, pour elle : il était amoureux. Bien sûr, elle le savait, elle l'avait vite compris. Certains de ses amants étaient tombés amoureux d'elle, malgré tout le détachement possible qu'elle y avait mit. Mais avec Talan, c'était différent. Lui, elle avait voulu qu'il aime, elle avait attendu qu'il tombe amoureux d'elle, parce que c'était le seul qui le méritait, le seul dont elle avait vraiment envie... Et le seul qu'elle avait tellement blessé qu'il la haïssait aujourd'hui. Mais il avait raison, elle aurait dû le quitter, proprement, ne pas penser qu'as sa rupture imaginaire. Seulement voilà, Freya avait bien du mal à être rationnel quand il s'agissait de sentiment ou de pardon et quand les deux entraient en ligne de compte, c'était plus que compliqué pour la blonde.

Et elle eu sans doute ce qu'elle méritait. Elle l'avait cherché, elle avait fini par le trouver, même si cela l'avait effrayé. Freya avait toujours lutté contre la violence, notamment celle qu'on pouvait infliger aux femmes, aux enfants et à toute personne qui ne pouvait se défendre. Là, elle était choquée, mais résolument déterminé à tenir bon. « Va te faire voir! », dit-il en reculant, le plus possible au vu de leur prison étroite. « Putain tu veux quoi de moi Freya ? » Elle ne pouvait pas vraiment lui répondre et il ne semblait pas vraiment qu'elle le fasse. Il était juste usé de tout ça, ça crevait les yeux. Le désir d'autrefois lui manqua terriblement, elle qui n'avait besoin que d'un battement de cil pour que l'ours en lui s'apaise. Là, elle avait perdu tout contrôle, sinon celui de le mettre en rogne d'un claquement de doit. Et Freya n'était pas faite pour ça, ce n'était pas son truc. Elle n'avait aucune envie qu'il s'énerve, ni qu'il se mette dans tous ces états pour elle. Égoïstement, elle voulait qu'il pardonne, qu'il la regarde comme avant, quand les sentiments qu'il avait pour elle étaient tout ce qui comptait. .  « Parce que si tu es venue pour balancer des évidences, tu peux te la fermé. T’as merdé, je le savais déjà. »  Encore une fois, il avait raison. De toute façon, elle était venue sans arme, elle qui pourtant n'en manquait pas au sens littéraire. Devant Talan, elle était à nue, avec seulement ses mots et son courage pour affronter son erreur monumentale. Mais Talan était bien plus dur à convaincre que tous les diplomates et autres partenaires qu'elle avait affronter durant sa carrière. Il était le challenge de trop et elle le sentait. « Tu cherche à me blesser ? Tu veux me faire aussi mal que moi à l'époque ? Pas besoin Talan, j'ai payé aussi. » Et il ne la croirait probablement pas. Pour lui, si elle avait fuit, alors elle avait parfaitement assumé, mais il n'en n'était rien. Freya était rentré à Santa Fe détruite, en manque d'un bout de paradis qu'elle regretterait probablement toute sa vie. Mais elle ne pouvait se plaindre, après tout, elle était seule responsable de cette perte. « Je voulais simplement te revoir, parce que tu me manque. » Cruellement. Il lui avait manqué dés qu'elle était montée dans cet avion l'emmenant loin de lui et encore en rentrant chez elle; et encore après. Il lui manquait quand elle se couchait, quand elle allait surfer, quand elle prenait un bon verre de vin, dans tous ces moments-là où son visage s'imposait à elle, ainsi que sa connerie pour s'en être détaché. « J'sais que tu t'en fou mais je suis vraiment désolé Talan. J'étais très amoureuse de toi, j'ai tout gâché. » Il fallait qu'il le sache mais si elle espérait vraiment qu'il le savait déjà, qu'il n'en n'avait jamais douté, qu'il se rappelait encore ses déclarations après leurs ébats.



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You're the one that i used to want + Freya EmptyDim 11 Jan - 21:13



Freya et Talan

You're the one that i used to want.

Talan n’était pas exactement un sentimental. Mise à part Freya il n’avait pas eu de petite amie notable. Il avait d’autres choses à faire. Mise à part sa famille, il n’éprouvait pas vraiment d’amour transcendental et éternel. Bien qu’Hawaïen et parfois un peu peace and love sur les bords dessous l’armure à poil d’ours des montage, Talan n’était pas un grand amoureux. Il n’avait jamais été amoureux avant Freya, il ne l’avait pas été après, et il l’avait oublié. C’était quelque chose d’assez catégorique et de particulièrement important pour lui. Il voulait l’avoir oublier, alors il l’avait fait. Pour Talan, l’amour était une décision. Ce n’était pas un truc qui nous tombe sur la gueule et qu’on ne peut pas empêcher. Il ne croyait pas au coup de foudre, au papillon dans le ventre et à ce genre de connerie. Il était persuadé qu’aimer Freya avait été la chose la plus rationnelle de sa vie. Il savait exactement pourquoi il était tombé amoureux d’elle, et il savait exactement pourquoi il avait décidé de ne plus l’être. Oui, Talan n’était pas un grand romantique. Mais si un jour elle lui avait demandé pourquoi il était amoureux d’elle, il aurait pu répondre par un paragraphe argumenté, succinct mais très clair. Il l’avait aimé pour sa vivacité d’esprit. Il l’avait aimé pour sa force de caractère. Il l’avait aimé pour son insupportable ténacité qui l’empêchait de l’ignorer. Il l’avait aimé pour ses idées. Il l’avait aimé pour le feu qu’elle portait en elle. Il l’avait aimé pour sa légèreté. Il l’avait aimé pour sa fragilité aussi. Il l’avait aimé pour sa beauté. Il l’avait aimé pour ses rêves. Il l’avait aimé pour sa liberté. Il avait aimé l’aimer. C’était rafraichissant et c’était doux. Ca sonnait bien surtout. Ils sonnaient bien ensemble. Il ne se serait pas accroché à elle si cela n’avait pas été aussi simple. Mais simple, ça l’était. Ou du moins, il avait cru que ça l’était. Il n’avait pas vu venir la suite. Il n’avait pas sentit la trahison, il avait eu du mal à l’encaisser, il n’avait pas vu venir la fuite. Peut être que sur ce point il s’était simplement montré aveugle, et qu’à force de ne plus trop la regarder, il n’avait juste pas vu qu’elle pliait bagage. Mais même, c’était simple, et bon, et puis il n’avait rien vu. Alors il avait décidé d’arrêter de l’aimer. Du jour au lendemain les vannes avaient été fermé. Il n’aimait plus. Et le problème était résolu. Il y avait eu d’autres filles, mais rien de bien aussi folichon. Enfin sentimentalement parlant, parce que Talan n’était pas non plus le genre de mec qui compare toutes ses coups à la précédente.

Quoiqu’il en soit, la revoir aujourd’hui n’était pas tant un coup de poignard à son coeur, à son égaux, qu’à son cerveau. Il ne comprenait pas ce qu’elle pouvait foutre là, il ne comprenait pas ce qu’elle pouvait vouloir. Ca ne faisait aucun sens. Lui avait fermé les vannes et ne voulaient plus rien avoir à faire avec elle. C’était aussi simple que ça. Elle avait décrété que c’était terminé. Du moins elle avait finit l’affaire de manière plutôt drastique. Elle avait disparu, il ne s’était pas attendu à ce qu’elle réapparaisse. Il ne voulait pas qu’elle réapparaisse. Il ne voulait pas avoir à se demander quoique ce soit. Alors il s’énervait, et il refusait de penser. Parce qu’il n’y avait rien à penser. Et qu’on pouvait le traiter de bornée et de rustre, mais il ne comptait pas changer d’avis. L’amour était une décision. Et il décidait ici, dans ce placard, avec une banane d’Elvis défaite et une tête qui tourne un peu trop rapidement pour que cela soit réel qu’il ne l’aimerait plus. C’était une décision qu’il avait pris il y a longtemps mais qu’il refusait aujourd’hui alors qu’elle était devant lui, et qu’elle ne voulait on ne sait quoi.

Il se fichait de la savoir devant lui, il se fichait de ce qu’elle pouvait penser, de ce qu’elle pouvait ressentir. Il ne voulait pas d’elle comme ami. Il ne voulait pas d’elle comme copine. Il ne voulait plus d’elle. Cela pouvait paraître abrupte, et dur, même un peu sévère. Mais ils n’avaient jamais été amis. Il ne voyait pas de raisons pour lesquelles ça devrait être le cas aujourd’hui. Cela ne faisait pas grand sens. Quand à l’éventualité d’une nouvelle romance, il espérait franchement qu’elle n’oserait pas prononcé l’idée, parce que cela serait véritablement mal venu. « Tu cherche à me blesser ? Tu veux me faire aussi mal que moi à l'époque ? Pas besoin Talan, j'ai payé aussi. » Il fronça les sourcils. Depuis quand était-elle devenue aussi conne ? Depuis quand manquait-elle à ce point de discernement ? Etait-il du genre à utiliser les mots pour blesser, ou à vouloir blesser pour vengeance. Peut être que oui, mais seulement dans la guegerre familiale qui occupait toute sa vie. Pour ce qui était des amies, des amantes, et des sentiments, il ne voyait pas franchement l’intérêt d’être en amour comme à la guerre. La seule fille de qui il voudrait se venger, c’était Sloan, et ce n’était pas pour une histoire de coeur, ou une histoire de cul, c’était pour une histoire de vol, et de propriété privé. Freya n’avait rien à lui. Il se fichait tout simplement de ce qu’il pouvait lui arriver. « T’es aussi égocentrique que ça ? » grogna-t-il franchement dégouté de la voir réagir comme ça. « J’ai pas que ça à faire. T’es là, tu veux que je te parles, je te dis ce que je penses, après je m’en fou. » Etait-il content de lui faire mal ? Peut être que oui au fond. Il ne croyait pas dans le prétendu tribus qu’elle avait payé pour la fin de leur relation. Peut être qu’elle disait vrai, mais ça ne comptait pas dans le détail des dommages et intérêt. Elle avait causé ce bordel, elle n’avait pas le droit de s’en plaindre. « Je voulais simplement te revoir, parce que tu me manque. » Il eut du mal à fixer Freya à cause de l’alcool et de la marijuana qui lui entamait franchement les plus hautes sphères du cerveau. Il ferma un oeil puis l’autre avant de les rouvrir arquant tout particulièrement un sourcil. « Cool ! Pas toi. » Ca c’était méchant et gratuit, mais sur le moment il estimait que c’était surtout vrai. Il avait passé tant de temps à se réparer de sa rupture avec elle qu’il avait simplement effacé toute trace d’elle dans son organisme. Il ne voulait pas qu’elle lui manque, elle ne lui manquait plus. Peut être qu’à la revoir devant lui, ce n’était plus tout à fait vrai, mais il ne voulait pas reconnaître cette vérité là. Il préférait encore largement celle qu’il s’était battit pendant les deux dernières années. « J'sais que tu t'en fou mais je suis vraiment désolé Talan. J'étais très amoureuse de toi, j'ai tout gâché. » Il serra la mâchoire. Il ne voulait pas entendre de vieille déclaration. Il ne voulait pas remettre le sujet de leur relation sur le tapis. « Tu as raison. » grogna-t-il plutôt sèchement. Elle avait raison, il s’en foutait, et elle avait tout gâché. « Je ne sais pas ce que tu attendais de moi, mais j’espère avoir été une grande déception ! » Mais si elle le connaissait un minimum elle n’aurait pas pu s’attendre à mieux d’une telle rencontre. Il avait déjà dit beaucoup pour quelqu’un qui comptait rester complètement muet. « Il reste deux minutes, si tu pouvais te taire. » Il était encore sec, mais il préférait être clair, il n’aimait pas plus les discours pour ne rien dire qu’à l’époque et il était las de l’entendre parler. Il était surtout à moitié saoul, il serait bien content de d’assoir quelque part dès qu’il serait sortit de ce placard. C’est fou ce que ça pouvait paraître très long 7 minutes lorsqu’on se prend le chou. Se retournant contre le mur il écrasa sa banane contre la surface rugueuse pour réussir à appuyer son front. Il respira le plus fortement possible, grimaçant alors que la terre tournait. Leo avait surement fait exprès de lui bourrer la gueule pour qu’il supporte mieux ce moment, passé la gueule de bois demain et l’engueulade en règle pour se coup foiré peut être qu’il en viendrait à le remercier. Même s’il était pas sûr que ça ait franchement arrangé les choses. Il avait du avoir l’alcool méchant.


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You're the one that i used to want + Freya EmptyDim 18 Jan - 18:49



Freya et Talan

You're the one that i used to want.

Le problème avec Freya, c'est qu'elle n'aime pas les problèmes justement. Elle n'aime pas les complications non plus, bien qu'elle tombe dessus avec une aisance certaine. Elle n'aime pas les conflits, ne sait jamais comment les gérer, les trouve trop violent. Freya, elle n'aime pas qu'on l'indispose ou qu'on lui tourne le dos, elle n'aime pas qu'on ne l'aime pas. Ayant évolué dans un climat de bienveillance envers les autres, le fait qu'on ne l'aime pas la chagrine et la peine assez facilement. Elle n'est pas comme Talan, elle ne sait pas se préserver sur ça. Si lui peut tout occulter d'un claquement de doigt, elle non. Cherchant toujours à donner une bonne image d'elle, il est difficile qu'on voit autre chose derrière ce visage si avenant. C'est certainement là que tout cloche vraiment. Talan est quelqu'un de fort, qui se blinde aussi facilement qu'il domine le monde. Qui ne se vexe pas facilement et qui se fout de plaire ou non. Alors que Freya, c'est tout l'inverse. C'est l'utopiste qui voudrait l'amour, l'entraide, qui voudrait qu'on la voit comme une bonne âme et non comme une pécheresse venant expier ses fautes. C'était certainement ça le hic, elle avait besoin de ne pas être seule. Parce que Freya était une antithèse à elle seule. La solitude faisait partie intégrante de sa vie et pourtant, elle la trouvait effrayante. Son besoin de ne pas avoir d'attache, d'être libre et pourtant de désirer ardemment qu'un homme réussisse à l'ancrer à un port. C'était sans doute là que tout avait merdé, quand Freya avait tenu à ce que cet homme soit Talan. Quand elle avait espéré qu'il soit celui capable de l'enraciner dans une relation sans l'étouffer, sans la brusquer. Et d'une certaine façon, il avait réussi. Il l'avait emmené bien plus loin que les autres, avant qu'elle ne flanche, avant que ses propres résolutions soient rattrapées par un vécu trop ancré.

Alors le fait qu'il la repousse, qu'il la blesse, était très inconfortable pour la McCarthy. Freya était un bouillon de sentiment, d'émotion, un gouffre capable de se soulever à la moindre brise. Et cette brise, c'était lui, Talan. C'était cet homme qu'elle avait tant aimer et qui la haïssait. Le seul homme qui l'avait maintenu dans un équilibre et qu'elle avait involontairement fait basculer. « T'es aussi égocentrique que ça ? J'ai pas que ça à faire. T'es là, tu veux que je te parles, je te dis ce que je penses, après je m'en fou. » . Égocentrique ? Non, jamais. Freya était une femme libre et indépendante, mais qui n'avait jamais été bouffé d'orgueil. Et quand bien même, elle ne voyait pas en quoi elle l'était dans cette situation. Elle n'avait pas le droit d'avoir mal ? Talan partait du principe qu'elle avait fauté donc qu'elle n'avait pas le droit de souffrir, c'était aussi simple que ça. Mais pour Freya, il n'avait rien de simple dans cette histoire. Bien que totalement responsable, elle ne pouvait accepter de lui qu'il la pense si insensible, lui qu'il l'avait connu dans l'intimité. Lui qui avait côtoyé son côté révolutionnaire et pacifiste, son calme apparent et son dynamisme, son besoin d'évasion et son ancrage; lui qui la connaissait dans toutes ces complexités et ces antipodes. « Cool ! Pas toi. » . Il n'était pas obligé de la croire, certes. Pour lui, cela n'avait probablement aucun sens. Pour lui, elle voulait simplement défendre son honneur. Mais Freya se foutait de ça. Si elle avait voulu se défendre, elle ne serait pas partie comme ça deux ans auparavant. Elle avait simplement quitté ce qui ne la retenait plus. Comme toute parcelles de son être, Freya était voué à bouger, s'activer et ne jamais se figer dans un temps connu. Et c'était sans doute ça que Talan n'avait pas comprit et qu'il ne voudrait jamais comprendre. « Tu as raison. Je ne sais pas ce que tu attendais de moi, mais j’espère avoir été une grande déception ! »  Il pensait certainement que c'était simple, mais non. Rien n'était simple dans la position de Freya. Ses regards mauvais, son attitude austère et fermé, le ton amer de sa voix, tout était destiné à la faire flancher, à ce qu'elle lui offre enfin le silence qu'il espérait. Lui balancer ses sentiments comme ça, c'était à la fois compliqué et soulageant. C'était comme se délester d'un poids qui avait affaissé nos épaules pendant trop longtemps. Mais Talan se montrait aussi sourd qu'au départ. Il était toujours hermétique à la moindre réponse, à la moindre réaction ayant un sens. Freya se surprit à sa masser la hanche, là où il l'avait malmené un peu plus tôt. Etait-il devenu si sombre en deux ans ? Avait-elleparticipé à cette colère émergente depuis son départ précipité ? « Il reste deux minutes, si tu pouvais te taire. » Toujours ce même ton pesant et sarcastique. Freya soupira avant de s'adosser à la paroi du placard. Cette discussion avait été un échec. Elle ne c'était rien représenté avant de se retrouver enfermé avec lui, mais elle était certaine que ce scénario faisait partit des plus catastrophiques qu'elle aurait pu élaborer. Le mutisme soudain de Talan la poussa à se résigner. Elle savait reconnaître l'échec quand il se présentait et c'était clairement impossible d'entrer dans une réelle discussion avec le géant. Elle attendit patiemment la fin du temps et sursauta quand elle entendit le déclic de verrou. Talan lui passa devant sans échanger un regard, furibond. Elle le suivie des yeux jusqu'à sa disparition dans la foule. Où était passé Léo ? Sûrement loin, à chercher une planque efficace pour échapper à Talan. Elle chercha Clyde du regard et il fut sur elle en quelques secondes, secourable, comme toujours. Il passa un bras rassurant autour de ses épaules et la guida à travers la foule qui se succédait déjà devant un nouveau duo à enfermer. Il glissa son regard bienveillant vers elle, comprenant que rien ne c'était passé prévu. Il posa un baiser délicat sur son front et prit l'initiative de la ramener à la maison, au moins avec lui, elle ne souffrirait pas des reproches.

TERMINE.


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