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You're driving me crazy + Noam
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You're driving me crazy + Noam EmptyMar 9 Juin - 21:36
crazy little thing called love

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Il est sept heure quarante-cinq et dans à peine quinze minute je devais être en cours de littérature. Je soupire avant de sniffer une nouvelle barre sur la table basse de l’appartement de Luke. Je ferme les yeux quelques secondes et laisse cette sensation de chaleur s’infiltrer en moi. J’observe Luke, étaler dans un pouf, sa copine sur lui. Quelques autres étaler ci et là dans un état tout aussi lamentable que le mien il faut l’avouer. Je soupire une nouvelle fois et me lève en attrapant mon sac et mon skate. Un signe de la main et je suis hors de l’appartement. Un peu par automatisme je prends la direction de mon lycée. Les élèves sont tous regrouper devant, comme chaque matin. J’enfile ma capuche sur ma tête, attrape mon skate a la main. Je crois que le seul avantage de ce matin c’est que j’allais pouvoir un peu mater. Ouais je dois avouer que le prof de littérature est beau, ce n’est pas pour rien que j’ai couché avec lui après tout. Bon okay à l’époque, je ne savais pas qu’il serait mon prof mais bon… Comme d’habitude je suis en retard, je crois qu’il ne m’arrive jamais d’être a l’heure, et encore moins pour être en cours. Heureusement le prof n’est pas encore là, quoiqu’au final j’aurais bien aimé qu’il me renvoie de cours. Comme ça j’aurais pu rentrer chez moi et dormir. Je n’ai qu’une seule envie c’est de rentrer chez moi et de m’affaler sur mon lit, je crois qu’à ce moment précis je pouvais m’endormir n’importe où. Je vire un mec de ma place du fond avant de me laisser lourdement tomber sur la chaise alors que monsieur Calloway pénètre dans la classe. Putain il est vraiment beau ce con quand même… Vraiment beau mais surtout interdit. C’est mon prof après tout et je savais que ce qui c’était passé entre nous devait rester privé, si je ne voulais pas avoir des ennuis et que lui n’en ai pas aussi d’ailleurs. Mes yeux me piquent, et ma tête me fait mal, j’ai soif et puis ça me fait chier d’être en cours. Je pousse un long soupire avant de laisser retomber mon front contre le bois frais de mon bureau. Je dois avouer que j’avais une sacre dose d’alcool dans le sang et surement une encore plus grande dose de drogue.

Sortant une feuille et un crayon, je me suis mis à griffonner, me perdant rapidement dans ma bulle. Depuis tout petit, j’avais toujours adoré dessiner. Je tiens ce don de ma mère, elle avait toujours eu une âme d’artiste. Petit, j’avais souvent passé des heures à la regarder dessiner ou peindre, puis quand j’avais été en âge de faire du dessin, je m’y étais mis aussi. Je possède des dizaines, ou peut-être même plus encore, des carnets rempli de dessin. La plus part ne sont pas joyeux, mais même pas du tout, mais c’est ma façon à moi de m’exprimer. Jamais personne n’a d’ailleurs vu aucun de mes dessins. Enfermé dans ma bulle, mon poignets fait des mouvements rapide sur ma feuille et très vite le dessin prend forme et je me rends compte alors que je viens de dessiner le portrait de ma mère, ou du moins ce que je me souviens d’elle. Le cœur serré, je change rapidement de page pour me mettre à dessiner quelque chose de beaucoup plus sombre. D’une oreille distraite, j’essaye de payer attention au cours de littérature, jetant de temps en temps des regards à mon prof. Je m’arrête de dessiner quelques secondes en remarquant qu’il a l’air fatigue. Ses traits son tiré et il a des cernes marques sous les yeux. Pendant de longues minutes, je me perds dans mes pensées en le regardant. Je me suis remis à penser à la nuit que nous avions passé ensemble. Il n’est pas rare que je trouve un mec pour la nuit, ça m’arrive même très souvent, et jamais je ne m’attache. Seulement avec lui, j’ai l’impression qu’il y eu quelque chose de diffèrent, peut être simplement le fait qu’il est plus vieux que moi. Oui ça doit être ca après tout. Certes ça avait été une des meilleures parties de jambes en l’air de ma vie, mais ce n’est rien d’autre qu’un coup d’un soir. Je me secoue la tête et soupire avant de me rentrer compte que les deux heures de cours sont déjà fini. Je fourre rapidement mes affaires dans mon sac, n’ayant bien sur pris aucunes notes. Je vais pour sortir mais soupire lourdement en entendant monsieur Calloway me rappeler. Je soupire et m’assois vulgairement sur un bureau face au sien en attendant que tous les élèves quittent la classe.


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You're driving me crazy + Noam EmptyMer 10 Juin - 20:09
C'est qu'on peut vite se rendre fou à jouer à qui tiendra le coup
Aedan & Noam

MAIS TU VOIS JE M'EN FOUS BIEN DE SAVOIR QUI A GAGNE OU BIEN QUI A PERDU CETTE NUIT. ✻✻✻ Dieu que la nuit a été compliquée. J’ai bossé tard hier soir, j’avais un millions de copies à corriger. Cela faisait déjà une semaine que je remettais cela à plus tard, mais a vingt et une heure hier je me suis rendu compte que j’avais promis à mes élèves de leurs rendre leur copie le lendemain. Il était donc temps que je m’y mette ! Pour être honnête, je ne mets jamais autant de temps à corriger les copies, mais en ce moment c’est pas vraiment la forme alors je remets toujours tout au lendemain. C’est pas vraiment la forme parce que dans moins d’un mois cela fera une année de plus que Lennon est parti. Les années ont beau passées, j’ai encore du mal à me faire à son absence. Je n’y arrive tout simplement pas. Elle me manque constamment. Il ne se passe pas une journée sans que je me dise que je voudrais lui raconter quelque chose, lui faire écouter une musique que j’ai découvert à la radio ou n’importe quoi dans ce genre-là. Je me suis fait de nouveaux amis, je ne suis pas spécialement solitaire, enfin un peu mais pas trop et pourtant il y a toujours ce manque au fond de moi. C’est quelque chose qui ne partira jamais, j’en suis certains. Je dois juste apprendre à vivre avec. Il y a des jours où c’est plus facile que d’autre c’est tout. Cette semaine est une semaine sans. La nuit dernière était une nuit sans. J’ai corrigé mes copies, mais je me suis rapidement retrouver seul face à mes souvenirs et ce n’est jamais bon. Alors je suis allé chercher ma nouvelle copine dans la cuisine, ma bouteille de whisky. Au final, j’ai bu jusqu’à trois heures du matin, j’ai dormi a peine deux heures et mon réveil à sonner.

Je viens d’arriver en retard et voir le manque d’enthousiasme de certains de mes élèves me donne juste envie de faire demi tour et de retourner me coucher sous ma couette. Mais non. Je dois faire cours. Je dois pas tout laisser tomber. Je dois le faire pour Lennon. J’inspire un bon coup et jette un coup d’œil à la salle. Tiens. Aedan a eu la décence de venir aujourd’hui. Un instant, je me perds dans mes pensées en le regardant. Il à l’air sur une autre planète : encore une fois. Je soupire un coup et me remet dans mon cours. Je peux pas me laisser aller avec un élève encore une fois. La première j’étais pas au courant, ce n’est qu’un accident malheureux. Ou pas. J’arrive pas à m’enlever la nuit qu’on a bien pu passer ensemble de la tête. Sans aucun doute un des meilleurs coups d’un soir de toute ma vie. Aussi jeune soit-il, il avait réussi à me faire ressentir quelque chose de nouveau. C’était profond et depuis il m’obsède. Enfin. Je donne mon cours et comme toujours je me balade dans la salle pour regarder si tout le monde suit ce que je raconte. Quand je passe à côté d’Aedan je me retiens de vomir. Il pu l’alcool et le joint. C’est pas vrai… Il continue encore ses conneries. C’est pas la première fois qu’il arrive complètement défoncer dans mon cours. La cloche finis par annoncer la fin de mon cours et je retourne près de mon bureau. « Tomas sortez pas de suite s’il vous plaît ! » J’attends que la salle ce soit vidé et je m’assois sur mon bureau face à lui. Je vois bien que je l’emmerde déjà, mais je m’en fiche. « Tu peux pas te pointer en cours en puant l’alcool comme cela Aedan. » Je sais qu’il va me répondre, je le connais. Il s’emporte pour un rien. L’autre jour il a faillit gifler un élève qui lui avait pris sa place dans le fond de la salle. Il est nerveux, mais je suis sûr qu’il a un bon fond. « Je peux savoir ce que t’as fait de ta soirée ? »

✻✻✻
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You're driving me crazy + Noam EmptyMer 10 Juin - 20:59
crazy little thing called love

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Ça me fait chier de venir en cours, de venir suivre des cours qui en plus de ça ne me servirai a rien dans ma vie. Ma vie qui de toute façon ne durera surement pas encore cinquante ans. Oui je sais vous allez me dire, j’ai dix-neuf ans et je pense déjà à mourir. Eh bien pour être honnête, oui. Ce n’est pas la première fois que j’y pense et après pas non plus la première fois que j’essaye. J’avais passe de nombreuses années à me faire battre, puis à être à la rue. Et croyez moi qu’en vivant à la rue vous en voyez des choses, il n’y a pas d’humanité dans ce monde honnêtement. A quatorze ans, j’avais tenté de mettre fin à mes jours pour la première fois, en avalant des médicaments. La deuxième fois j’avais seize ans, et puis une dernière fois avait suivi, laissant une longue cicatrice le long de mon avant-bras, cicatrices venant s’ajouter aux autres que je m’inflige tous les jours. Personne n’avait jamais été inquiet, personne n’était jamais venu me voir à l’hôpital. Je suis seul, depuis des années et au final ne plus être de ce monde aurait été plus simple, mais visiblement quelqu’un tenait toujours à ce que je reste en vie. Alors je me suis découvert à la drogue, et au dernier bonheur de la vie : le sexe. Au final je crois que le refrain « sexe, drogue et rock’n’roll » me correspond plutôt bien. Enfin bref… Pour rester donc en dehors du système de famille d’accueil, j’ai accepté de reprendre les cours, au moins on me foutait la paix. Je suis donc les cours, je vais bosser, puis je fais la fête. En gros c’est ça ma routine. Je dors a peine mais la drogue m’aide à tenir, deux heures de sommeil dans le nuit et je suis prêt à attaquer ma journée. Enfin prêt… C’est un bien grand mot.

La cloche sonne et je fourre mes affaires dans mon sac, je vais pour partir, pensant même a secher le prochain cours pour aller dormir un peu. «  Tomas sortez pas de suite s’il vous plaît ! » Je soupire lourdement. Bien sûr, il ne peut pas me foutre la paix celui la non ? Quoique si c’est pour passer une nouvelle nuit dans son lit je dis pas non… C’est vrai quoi ? Après tout il est beau, très beau, surtout c’est magnifique yeux bleus, son sourire et son torse musclé…  Non mais n’importe quoi moi, je ne vais pas encore me retaper mon prof, surtout que j’ai une règle de ne jamais coucher deux fois avec la même personne, ça fini toujours encore plus mal ce genre de chose. Je me pose sur le bureau face à celui de monsieur Calloway, attendant que tous les élèves quittent la salle ce qui arrive bien rapidement. «  Tu peux pas te pointer en cours en puant l’alcool comme cela Aedan. »   « Si je peux le faire, la preuve c’est que je viens de le faire. » Cette conversation me soul déjà, j’ai envie de partir. Puis pourquoi il fait son flic comme ça, ça me gonfle ! Puis qu’est-ce que ça peut bien lui foutre au final que je boive ou que je fume. Je me relève, allant pour partir mais je vois bien qu’il n’en a pas fini. «  Je peux savoir ce que t’as fait de ta soirée ? » Je ris ironiquement en le regardant, il ne veut pas non plus que je lui sorte le dernier mec avec qui j’ai couché non ? « Qu’est-ce que ça peut vous foutre de ce que j’ai fait hier soir ? » Je ferme les yeux quelques secondes, me massant les paupières. J’ai mal au crâne et il me donne encore plus mal au crane avec ses questions qui me font chier. Je soupire une nouvelle fois, remettant mon sac sur mon épaule. « C’est bon ? Vous avez fini de me faire chier ? » Je lui adresse un sourire faux, mais a son regard je me doute que ce n’est pas fini et qu’il va encore me poser des questions ou alors me faire la morale.

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You're driving me crazy + Noam EmptyJeu 11 Juin - 3:19
C'est qu'on peut vite se rendre fou à jouer à qui tiendra le coup
Aedan & Noam

MAIS TU VOIS JE M'EN FOUS BIEN DE SAVOIR QUI A GAGNE OU BIEN QUI A PERDU CETTE NUIT. ✻✻✻ Dès la fin de la première semaine de cours on a eu une réunion entre professeur. C’est un truc banal qui arrive tout le temps, on était tous les profs de l’établissement, mais après le proviseur nous avait pris à part quelques collègues et moi. Il a passé près d’une heure à nous parler du cas du jeune Aedan Tomas. En réalité, je crois qu’il nous a carrément lu le dossier que les services sociaux lui ont envoyé. Je pense avoir été le seul à écouter attentivement et pour honnête j’ai fait cela uniquement parce que j’ai partagé une nuit avec le concerner. Les services sociaux ne nous on pas donner tous les détails, j’exagère, mais ils nous ont peint un portrait assez noir d’Aedan. Si on les écoute il est le diable en personne. Apparemment, il a déjà vécu dans la rue plus d’une fois. Il a été rattrapé par les services sociaux et il à passer une sorte de pacte avec eux. Il vient en cours et il le laisse tranquille et vivre où il veut sans famille. Je pense qu’Aedan a très bien compris le marché, mais je pense qu’il se croit un peu trop tranquille. Il y a un mois une personne des services sociaux a été envoyé à l’école et ont a eu le droit à une autre réunion. Ils nous ont prévenus, c’est bien beau qu’Aedan se présente de manière régulière en cours, mais il faut aussi qu’il est les résultats qui suivent sinon il aura des problèmes. Tous mes collègues sans fiche, ils n’ont rien à faire du gamin paumé qui n’a personne pour s’occuper de lui. Moi pas. Et pas uniquement parce que je le trouve absolument beau à en crever et parce que j’ai couché avec lui. Il était parti quand je me suis réveillé ce matin et sans vraiment m’en rendre compte j’ai fait le tour de son appartement en regardant un peu de partout. Je n’ai pas vu une photo, pas une chose qui ressemble à un souvenir. Il vit pratiquement dans un appartement témoin. Il a dix-neuf ans ! Je vis avec mon petit frère qui a le même âge que lui et Lukas ne sait même pas mettre une machine en route ou faire des pâtes. Je ne doute pas des capacités d’Aedan à prendre soin de lui sur les basiques du quotidien, mais je me demande comment il peut s’en sortir seul à cet âge-là. Il a besoin de soutien. Je ne dis pas que je suis le meilleur placé pour lui apporter tout cela, mais j’aimerai juste qu’il remarque que quelqu’un se souci de lui, un peu. Quand il ne vient pas à mon cours, je passe la journée à me demander où il a bien pu passer. Il hanté mes pensées bien trop souvent pour être honnête. Enfin… J’ai remarqué qu’aujourd’hui il puait l’alcool et je voudrais lui parler un peu. Juste comprendre pourquoi il se ruine comme cela. Enfin… Je dis cela, mais je fais la même chose que lui au final. Mais ça, il n’a pas besoin de le savoir !

« Si je peux le faire, la preuve c’est que je viens de le faire. » Merde alors. Une vraie tête à claque ce gamin. Il a vraiment du répondant. J’ai quelques élèves qui essayent de me répondre parfois, mais en deux répliques j’arrive à leur rappeler qu’ils doivent se calmer. Avec Aedan c’est bien plus difficile. On a failli s’engueuler en plein cours une fois, parce que je ne voulais pas lâcher le morceau, mais lui non plus ! Sale gosse. Je suis sûr que dans le fond, c’est un gamin paumé qui se cache derrière sa carapace. « Qu’est-ce que ça peut vous foutre de ce que j’ai fait hier soir ? C’est bon ? Vous avez fini de me faire chier ? » Je vais le gifler. Je crois qu’un jour ça va m’échapper. Je vais lui mettre la tête sur son bureau pour qu’il arrête de me répondre de cette manière. Oui je suis un peu nerveux parfois. Pourtant je me calme et inspire un grand coup. Je m’en fiche de ce qu’il fait. Enfin non, mais je peux rien lui dire concrètement. Ce qui m’inquiète c’est ce que les services sociaux vont lui imposer s’il continue comme cela. « T’as raison mon grand fait ce que tu veux de ta vie, t’es grand après tout. » Il relève la tête et je plonge mon regard dans le sien. « Les services sociaux nous ont rendu une petite visite l’autre jour avec réunion à la clé sur ton cas et tout cela. » Je vois que j’ai attiré son attention. « Ils sont sur ton dos Aedan. » J’ai peur qu’il s’énerve, mais bon… J’estime qu’il a le droit de savoir.

✻✻✻
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You're driving me crazy + Noam EmptyVen 26 Juin - 14:06
crazy little thing called love

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Quand j’ai accepté le deal avec les services sociaux, je me doutais que ça allait être complique. Je me doutais que j’allais devoir bosser, avoir des bonnes notes, mais au final je m’en fiche. La plus part du temps, je me contente de rendre mes devoirs, avoir de pas trop mauvaises notes et c’est tout. Je ne sais pas comment c’est possible mais en cours je ne m’en sors pas mal du tout. Mes notes sont bonnes, le seul souci c’est probablement mon comportement. Je passe le plus clair de mes cours a dormir ou à dessiner. Il m’arrive d’ailleurs aussi très très souvent de venir en cours en sortant de soirée donc avec un coup dans le nez, ou avec de la drogue plein le sang. La plus part des profs ont fini par abandonner et me laisse faire, ou alors ils me foutent a la porte alors que j’en passe à peine le seuil. Puis en réalité, il n’y a qu’un seul cours ou je suis un peu c’est celui de littérature. Depuis tout petit, j’ai toujours adoré lire, j’ai toujours adoré me perdre dans les pages d’un bouquin. Ça m’avait bien souvent sortit de mon quotidien difficile pour me perdre dans un monde diffèrent du mien. Je ne compte même pas le nombre de bouquins que j’ai lu dans ma vie parce qu’il y en a un bon paquet. Alors en cours, c’est à peu près le seul cours ou je suis, quand je ne me perds pas dans la contemplation de monsieur Calloway. Et dire que j’ai couché avec lui il y a peine quelques semaines… Une soirée dans un bar, quelques verres et je me suis retrouver dans un lit avec lui. Au final je crois que ce qui me dérange le plus dans le fait d’avoir couché avec lui et que maintenant il se trouve être mon prof, c’est qu’il en sait trop sur moi. Quand je couche avec quelqu’un, je couche avec eux et je me barre au petit matin, ils ne savent souvent rien d’autre que mon prénom. Alors que Noam en sait bien plus. Je sais que les profs de l’établissement est au courant de ma situation, avec les services sociaux et tout ça. Donc je sais que Noam en sait plus, et je sais aussi qu’il s’est visiblement mit en tête de m’aider ce qui m’énerve plus qu’autre chose. Je me suis toujours débrouiller seul jusqu’à maintenant et je n’ai besoin de personne pour vivre. Je suis seul et au final c’est ce qui a de mieux. De toute façon, je fini toujours pas faire du mal aux gens que je connais et à qui je m’attache. Ma mère est morte à cause de moi, mon père a fini dingue, et ça m’a toujours suffit pour décider de ne plus m’attacher à qui que ce soit.

Allant pour sortir de la salle de cours, je me fais arrêter par Noam qui visiblement me parler. Je soupire lourdement et me frotte les yeux en me posant vulgairement sur la table face au bureau. J’attends que les derniers élèves sortent de la classe et ne me gêne pas pour lui répondre. Puis il ne fait chier aussi à se mêler autant de ma vie ! Je vois bien dans ses yeux que je l’énerve, je vois bien qu’il est en train de perdre patience. Puis de toute façon, qu’est-ce que ça peut lui faire de ce que je fais en cours ou le soir. « T’as raison mon grand fait ce que tu veux de ta vie, t’es grand après tout. » « C’est bien vous comprenez vite dis donc. » Je lève les yeux au ciel et me redresse dans l’attention de partir, mais visiblement lui n’a pas l’intention de me laisser partir. « Les services sociaux nous ont rendu une petite visite l’autre jour avec réunion à la clé sur ton cas et tout cela. Ils sont sur ton dos Aedan.» Pendant quelques instants, un vent de panique me parcours. Ils ne peuvent pas me renvoyer à Washington pas vrai ? Ils ne peuvent pas faire ça après tout, puis ça leur couterai trop cher. Je me reprends et lui lance un regard noir. Pourtant je ressens se sentiment que je n’ai pas ressenti depuis des années. J’ai l’impression qu’il s’inquiète. Ce fait des années que personne ne m’a regardé comme ça. La plus part du temps j’ai le droit à des regards de pitié ou même des regards de dégouts, mais depuis que ma mère est décédée, jamais personne ne s’est inquiéter pour moi. Pendant quelques secondes j’en suis déstabiliser, il n’y a aucune pitié dans ses yeux, aucune et ça fait du bien. Je secoue légèrement la tête avant de me lever. ¬¬¬¬¬ « C’est pas la première fois, puis c’est pas comme si il allait pouvoir me faire chier longtemps encore. » Oui parce que la vie est pesante et au fond je ne compte pas vivre encore dix ans… Triste à dire pour un jeune de mon âge mais pourtant j’en ai marre. Je suis fatigue de tout et puis la seule personne qui n’a jamais compter n’est plus la… « Sur ce bonne journée ! » Je vais pour sortir même si je sens qu’il ne va pas me laisser sortir.



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You're driving me crazy + Noam EmptyMar 30 Juin - 3:42
C'est qu'on peut vite se rendre fou à jouer à qui tiendra le coup
Aedan & Noam

MAIS TU VOIS JE M'EN FOUS BIEN DE SAVOIR QUI A GAGNE OU BIEN QUI A PERDU CETTE NUIT. ✻✻✻ Je sais ce que ça fait de vouloir détruire sa vie. Je le sais parfaitement même. Je peux pas réellement faire la morale à Aedan. Enfin… Je peux, mais cela ne paraît pas réellement honnête. Pendant des mois après le décès de Lennon, je me faisais exploser le crâne avec de l’alcool. Je n’ai jamais touché à la drogue, je me sentais mal, mais c’est pas quelque chose qui m’attirait pour me sentir mieux. Je me noyais là-dedans et l’espace de quelques heures je me sentais mieux. Je ne connais pratiquement rien de la vie d’Aedan. Je sais que les services sociaux sont sur son dos et qu’il le surveille comme le lait sur le feu, mais je n’en sais pas plus. Il n’a plus de parent c’est certain, a seulement dix neuf ans. Franchement… Ca me fait mal au cœur. Je le connais à peine, mais je ne sais pas pourquoi il y a quelque chose qui me donne envie de l’aider. Pas seulement parce qu’on a passé la nuit ensemble. Parce que pour être honnête, j’ai l’impression que ce n’es pas le même garçon. Le soir où l’on sait connu il était très entreprenant, il savait ce qu’il voulait, mais une fois qu’on est arrivé chez lui et qu’on c’est retrouver dans son lit je l’ai trouvé un peu plus fragile, un peu différent. Il a pas lâcher mes lèvres pendant un sacré moment et même s’il c’est barrer avant que je me réveille, je l’ai trouvé différent c’est tout. Je suis sûr qu’il a bon fond même s’il prend les gens de haut. Il se protège c’est certain. Et il noie ses déboires dans l’alcool et la drogue. Je suis certains qu’il se drogue. Parfois il s’endort en cours et quand je le réveille il a les pupilles tellement dilatées que cela laisse pas réellement place au doute. Je comprends un peu sa situation. C’est toujours plus facile de noyer son mal être dans des substances hallucinantes mais bon… Il est trop jeune pour se ruiner la vie comme ça. Parce qu’il se ruine la santé et j’ai compris qu’il le fait totalement consciemment. Il y a trois jours, j’ai donné un sujet de littérature à mes élèves, une simple question et je leur ai demandé de répondre librement. La copie que m’as rendu Aedan m’as laissé sans voix. Je l’ai lu tard le soir chez moi et franchement j’en ai eu des frissons. Ce gamin a besoin qu’on le remarque, il a besoin qu’on lui tende une main et qu’on ne le laisse pas tomber. Faudrait-il encore qu’il l’accepte. Je vois clair dans son petit jeu. Il est arrogant, il répond uniquement pour que les gens le déteste et pour que personne ne s’attarde trop longtemps sur lui. Jusqu’à présent ça à l’air de marcher, mais malheureusement pour lui il est tombé sur la mauvaise personne. Quand j’ai une idée en tête je la lâche rarement et surtout avec lui. Il y a quelque chose qui m’attire chez lui et pas seulement physiquement. Enfin. Pour le moment, j’essaye de le faire parler un peu et franchement c’est pas gagner.

« C’est bien vous comprenez vite dis donc. » Je serre les poings. J’ai envie de le frapper pour être honnête. J’ai toujours détesté les gamins arrogants et encore plus ceux qui me lance des regards comme ça. Malgré tout, je ne laisse pas tomber et j’essaye de jouer sur la carte sensible. Les services sociaux. Je le vois vaciller l’espace d’un instant et pourtant il finit par reprendre son arrogance très rapidement. Il m’énerve ce gamin, il m’énerve ! Et pourtant… Je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour lui. Je voudrais pas qu’ils s’en prennent à lui, je voudrais pas qu’il soit encore plus malheureux. « C’est pas la première fois, puis c’est pas comme si il allait pouvoir me faire chier longtemps encore. » Je repense à sa copie l’espace d’un instant. Merde alors. Il pense vraiment à mettre fin à sa vie alors. Cela me déstabilise tellement. Comment il peut réellement envisager d’en finir à cet âge là. Pendant deux secondes il à l’air d’avoir trente ans. On dirait qu’il est fatigué de tout. Que plus rien ne le motive à avancer. Si j’avais pas peur qu’il me frappe, je le prendrais dans mes bras. J’ai juste envie de le serrer contre moi et de lui dire que tout ira bien. Que je serais toujours là pour lui et qu’il n’as plus de souci à se faire. Mais je me retiens. Parce qu’Aedan ne supporterais pas cela, j’en suis sûr. Le temps que je me reprenne il est déjà à la porte : « Sur ce bonne journée ! » Je me lève d’un coup. « NON ! Attends… » Merde. Comment je le retiens maintenant ? Qu’est-ce que je dis ? Qu’est-ce que je fais ? Mon regard se pose dans le sien et je tente de lui sourire même si cela change pas grand chose. « Je… Je pourrais t’aider tu sais. » Bah bien sûr Noam, t’as pas mieux comme idée ? Il faut que je dise quelque chose d’autre chose maintenant. Je peux pas le laisser comme cela. S’il s’en va je suis dans la merde, il ne voudra plus me parler après ça c’est certain. Je peux lui proposer de coucher encore une fois ensemble. C’est débile. Je peux pas faire ça. Je soupire. « Je… Je pourrais parler avec les services sociaux, qu’on s’arrange. Je t’obligerai à rien. Je pourrais te couvrir tu vois. Qu’ils te laisse tranquille. » Ouais, je le connais à peine et pourtant je serais déjà capable de n’importe quoi pour sa belle gueule.

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You're driving me crazy + Noam EmptyMar 30 Juin - 14:26
crazy little thing called love

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Cela fait bien longtemps que je sais que je ne verrai jamais le jour sur mes trente ans, ou même mes vingt-cinq ans d’ailleurs. La mort de ma mère a été une étape vraiment très difficile pour moi, et voir ensuite ce que mon père est devenu n’a jamais arrange les choses. Depuis que ma mère n’est plus là, les fois où j’ai tenté d’en finir était nombreuse. Mais comme si quelqu’un tenait à ce que je reste en vie, je n’y suis jamais resté. Chaque fois, je m’en suis sorti, un peu plus détruit mais toujours en vie. Au fond je me suis promis que la dernière fois serai la bonne. Franchement qu’est ce qui me retenait de mourir ? Ma mère n’est plus là, la seule personne que je n’ai jamais vraiment aimée. Mon père m’a battu pendant des années, et il se trouve aujourd’hui à des milliers de kilomètres. Je n’ai même pas assez d’argent pour pouvoir manger correctement, heureusement que mon dealer m’offre souvent des doses gratuite. Je n’ai pas d’amis, je n’ai personne qui n’a jamais tenu a moi et au final tout est bien comme ça. Je me suis souvent demandé qui serait la si un jour je mourrai et la réponse est en réalité plutôt simple. Mon paternel aurait surement rit, en disant que je ne suis pas une grosse perte. Même les mecs avec qui j’ai passé une nuit à droite et à gauche n’en auraient surement rien à faire. Beaucoup de gens pensent que le suicide est un acte égoïste, mais comment pouvais être égoïste alors que je n’ai personne ? A qui allai-je faire du mal ? Personne. Pendant des années, j’ai essayé de me battre, de trouver une raison mais au final je n’en ai pas. J’ai ce don pour toujours faire du mal aux gens qui m’entourent, je crois qu’au fond je suis pire que mon père. Alors oui je me fiche bien de ce que mes profs pensent de mon comportement, du fait de réussir en cours ou non. Je me fiche de ce les gens disent de moi, parce que dans pas longtemps ils ne pourront plus rien dire.

Malheureusement pour moi, tous les profs n’ont visiblement pas décidé de me laisser tranquille, un en particulier en fait. Noam, le nouveau prof avec qui j’ai couché il y a quelques mois, sans savoir qu’il serai mon prof ensuite croyez moi. Je pousse un soupir lourdement quand il veut me parler. Je sens qu’il va m’emmerder et me poser trente-six mille questions et j’ai raison. Je veux simplement qu’on me foute la paix, pourquoi les gens ne peuvent-ils pas me laisser tranquille…   «  NON ! Attends… Je… Je pourrais t’aider tu sais. »  Je me tourne vers lui et voit dans ses yeux qu’il est sincère. Pendant quelques secondes je suis déstabilisé. Cela fait des annees que plus personne ne veux m’aider. Les gens se contentent en général de me qualifier de petit con, petit racaille, puis il ne se soucie pas d’en savoir plus. Personne n’a jamais sur ce que mon père me faisait, personne ne s’est jamais soucier de savoir pourquoi je me comporter de la sorte. Même les services sociaux, ils se contentent de faire leur boulot mais en réalité ils n’en ont rien a faire. «  J’ai pas besoin d’aide. » Je lui répond plus sèchement que ce je voulais mais ne dit rien de plus. Il ne doit pas s’en mêler, je ne suis pas bon pour les gens. «  Je… Je pourrais parler avec les services sociaux, qu’on s’arrange. Je t’obligerai à rien. Je pourrais te couvrir tu vois. Qu’ils te laisse tranquille. » «  Les services sociaux en ont rien a foutre de ce que vous pourrez leur dire. Du moment que je leur rapporte du fric. » Et c’est vrai après tout, cela fait tellement longtemps que personne ne m’a jamais demandé comment je vais tout simplement. Les services sociaux se contentent de me faire chier, venir me rappeler que je leur appartiens encore et c’est tout. «  Vous perdez votre temps, vous devriez lâcher l’affaire. » Au fond de moi, vraiment au fond, j’avais un jour espérer que quelqu’un se battre pour moi… Que quelqu’un prenne la peine de savoir comment je vais vraiment, de vouloir m’aider. Mais les gens se fichent bien de ca…

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