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DAMEN + et je noie mes idées noires.
Amen E. Wild-Ricci
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Emploi : serveuse à mi-temps.

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DAMEN + et je noie mes idées noires.  EmptyVen 21 Aoû - 20:01
Et, à l'encre de mon cœur je t'écris ces mots. Doux, violents, contradictoires, plein d'amour et d'amertume. Des mots qui seront, sans nuls doutes, les derniers. Je dois oublier, effacer, rayer de ma mémoire puisque je suis incapable d'accepter.  La pointe de mon stylo effleure le papier, le caresse doucement, pour y poser des pensées, des doutes, cruels et cinglants. Le geste est délicat, gracieux, naturel. Mon psychisme est encombrant, lourd et dévastateur. Un contraste flagrant, marquant ce qu'elle a fait de moi. Ce que cette histoire provoque en moi. Et, je m'en veux. Nourrir des sentiments si tranchant à l'égard d'autrui n'est pas une bonne chose. Enfin, autrui, non. Ce n'est pas envers son être que je ressens toutes ces choses négatives, c'est envers moi-même et ma réaction. Un mot trop haut, trop fort, ce manque de tact et cette conviction d'être dans le vrai qui la caractérise si bien. Malgré ce qu'elle pouvait dire, elle a toujours eut la foi. Si ce n'est pas lui, c'est au moins en elle. Et moi, submergée par ces mots, par cette vague qui s'est littéralement écrasée contre mon cœur pour le poignarder sans hésitation avec une force que je n'ai jamais connue auparavant, je me suis perdue dans mes mots. Je n'aurais pas dû. Pas comme cela du moins. Mais, ce qui est fait est fait. Mon stylo continue sa course sur la feuille de papier qui me sert d'exutoire, de dépotoir à sentiments. Les courbes que je trace se rejoignent, se mêlent et ouvrent un accès direct à mon âme sans que je ne le censure. J'écris. Je m'ouvre. Je laisse tout sortir. Et, je referme. Ma main ne bouge plus, le dernier mot est posé, mes maux sont apaisés. Je lâche mon arme, range ce petit carnet et reviens à moi-même. Ecrire, c'est comme être une autre personne, mais aussi, être un peu plus moi-même. C'est libérateur. En parfaite symbiose avec ma fermeture, mon alarme sonne. Il est vingt-deux heures, je dois me rendre au bar pour prendre mon service. Je prends le temps de me changer rapidement, enfilant un haut gris chiné ample et léger ainsi qu'un bonnet. Nous avons beau être en plein mois d’août, je suis cruellement accro à ces choses. Une fois fait, je claque la porte du petit appartement que je loue difficilement et je prends la route. Je lâche ma planche, cher à mon cœur, au sol, y dépose mon pieds et m'élance. La douce sensation de la brise qui caresse ma peau et fait voler mes cheveux m'emplie. Comme quand j'écris, d'une façon bien différente cette fois, je me sens libre. Je crois que c'est cette sensation, celle d'un lâché prise entier, qui m'a fait aimer cet engin à quatre roues. Et, peut-être un peu James aussi. C'est lui qui m'a montré comment trouver l’équilibre parfait alors que je venais rendre visite aux enfants malades de l’hôpital. Sa sœur, qui a fini par devenir l'une de mes amies les plus proches, était atteinte d'un cancer et nous a quittée l'année de mes treize ans. James, c'était le petit brun qu'on remarque instantanément. Charismatique, sûr de lui, toujours là pour amuser la galerie. Aujourd'hui, nous avons toujours quelques contacts lui et moi. Des correspondances que j'affectionne beaucoup. Je le comprends, il me comprend, nous nous soutenons, c'est l'accord amical parfait. Alors que je n'ai de cesse de m'élancer, j’aperçois mon lieu de travail et je suis ramenée au moment présent. La chute est légèrement amère, mais le sourire qui s'est installé sur mes lèvres ne me quitte pas. Machinalement, je m'arrête, ramasse ma planche et pousse la porte. Je jette un œil à l’horloge, vingt-deux heures trente. Aucun retard, je souffle doucement comme un soulagement. Le lieu est relativement vide, mais comme à chaque fois, il sera plein d'ici peu de temps. Passant derrière le bar, je salue mon collègue d'un sourire amicale avant de prendre ma place. Je scrute l'endroit des yeux, laissant mon regard traîner sur les gens présents. Les visages familiers des habitués m'arrachent un rictus, jusqu'à ce que mon regard se pose sur cet homme. Seul, accoudé au bar sur ma droite. Un verre vide. L'air envolé. L'éclat de ses yeux est terne, il ne trahit pas un trop plein d'alcool, mais une sorte de douleur que je ne saurais nommer. Je vous sers quelque chose, monsieur ? Demandais-je, une fois à sa hauteur, d'une voix douce accompagné d'un léger sourire tout en espérant ne pas lui provoquer un sursaut.
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Desmond Kellis
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Emploi : Adepte des courses de voitures illégales
love out loud : J'ai tiré un trait sur mon coeur. / Légalement marié à la pire des garces, mais le divorce est en cours

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DAMEN + et je noie mes idées noires.  EmptyMar 8 Sep - 18:55


I was in the darkness, so darkness I became


Who are you ? You’re looking like a stranger, you were once my love and my savior. Now I’m left with nothing but your makeup on my pillow. ⊹ J'ai passé la soirée à déambuler au hasard dans les rues de la cité des Anges. Cité des Anges ? Mon cul ouais. C'est l'enfer depuis des jours. Sept plus exactement. Sept jours depuis que j'ai quitté Jess. Jessica. Elle devait être la femme de ma vie, elle a tout foutu en l'air. Et quand je regarde en arrière, quand je me dis que tout ce qu'on a vécu n'était rien de plus qu'un énorme mensonge, j'ai la sensation de me noyer. Je me repasse certains moments en boucle dans ma tête, et parfois je me demande si je n'ai pas tout inventé. Comment est-ce possible que tout ça soit faux ? Tous nos moments de tendresse, notre complicité, est-ce qu'elle a vraiment joué de A à Z ? Ou est-ce qu'elle a fini par s'attacher à moi à un moment ? Est-ce que tout ça, c'était vraiment un simple jeu pour elle ? Mon coeur se serre. Elle était tout pour moi, la seule et l'unique. J'étais prêt à tout pour elle. Comment a-t-elle pu me faire ça ? Je lui ai donné tout ce que j'avais. Elle a tout foutu en l'air. Pour quoi ? Du fric. Une putain d'histoire de fric. Est-ce que c'est sérieux ? J'attends encore le moment où elle passera la porte du bar, glissant ses bras autour de mon cou pour me dire "mais je rigolais Des', c'était rien qu'une mauvaise blague !". A la vision de son sourire, mon coeur loupe un battement. Tout ça, c'est terminé. Pire, ça n'a jamais existé. Va falloir que je me fasse une raison.

J'avale mon whisky d'une traite et me plonge dans la contemplation du verre désormais aussi vide que mon coeur. Mes pas m'ont menés à ce bar, et ça fait maintenant un petit moment que j'y suis. J'ai enchaîné les verres, sans que ça fasse réellement l'effet voulu. A savoir : arrêter de penser. Je ne sais pas vraiment où j'en suis. Je sais juste que tout a basculé, et que je vais divorcer. A 24 ans. Comme c'est glorieux tiens. Je ne peux pas m'empêcher de penser à ce qui se serait passé si je n'étais pas tombé sur ce foutu message sur son téléphone. "Ouais Jess, c'est Sarah. Alors tu lui as parlé pour le bébé ? Qu'on puisse se partager la pension, parce que les fins de mois sont dures en ce moment. Rappelle-moi !". Il est gravé dans ma tête, et j'en connais chaque intonation, chaque variation de voix. Je ne me souviens même plus comment je me suis retrouvé avec le téléphone de Jess entre les mains. Je crois qu'elle m'a demandé de regarder quelque chose, que Sarah a appelé au même moment, et que, sans trop savoir pourquoi, j'ai écouté le message sans rien dire. Pendant tout ce temps, même Sarah était au courant de tout ça. J'ai vraiment été pris pour un con. Je me demande comment j'ai fait pour n'y voir que du feu. Pas un indice, rien. Après avoir écouté le message une bonne dizaine de fois, Jess m'a surpris. Elle m'a fait une scène comme quoi je ne respectais pas sa vie privée. Je me suis levé, je lui ai fait écouter calmement, puis je lui ai demandé des explications. J'ai eu droit au classique "nan mais c'est pas c'que tu crois". Puis je me souviens avoir explosé. J'ai hurlé, j'ai balancé ses affaires, dans tous les sens, hors des placards, par la fenêtre, par la porte. Un excès de colère. Un torrent de déception. C'est un joli coup que je me suis pris ce jour-là, une putain de droite qui a explosé mon coeur en un million de morceaux de verres, autant de lacérations dans mon âme. Ma vie ne sera plus jamais la même. Pas après ça.

- Je vous sers quelque chose, monsieur ?

Une voix douce me sort de mes pensées. Je lève la tête pour découvrir le visage d'une demoiselle de l'autre côté du bar. Une serveuse qui vient sûrement d'arriver. Je l'observe un moment en silence, puis je pousse mon verre dans sa direction du revers de la main.

- Un whisky s'il vous plaît.

Un de plus. Qui ne changera rien ni à mon état, ni à ma vie. Privé de ma source de distraction pendant qu'elle s'occupe de me servir, mon regard se dirige naturellement vers mon annulaire gauche. Je porte toujours mon alliance. Si je l'ai retirée quelques heures après notre rupture, je l'ai rapidement remise en place pour combler le vide qu'elle a laissé. Mais à l'intérieur de mon corps, rien à faire. C'est toujours aussi vide. Creux. Sombre.


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