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Blackout - Happy Valentine's Day ! | Olivia
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Blackout - Happy Valentine's Day ! | Olivia - Page 2 EmptyLun 11 Mai - 22:03



BLACKOUT

Happy Valentine's Day.


Bien sûr il ne comprenait pas. Il ne comprenait jamais rien. Comment le pourrait-il. Il lui manquait la raison de mes crises, la cause de mes déchirements et je me refusais à les lui donner. Alors bien évidemment, il pensait que j'en avais juste assez de ce deal, de ce mariage. Crétin. Il ne comprenait rien à rien. Il se plaignait de l'estime que je lui portais, mais en avait-il plus pour moi ? Quatre ans d'une loyauté sans faille ne signifiait donc rien pour lui ? Combien de fois lui avais-je prouvé que malgré tout, je restais sa fidèle assistante ? Bon sang. J'allais lui faire part de ma manière de penser à ce sujet quand il bougea, se détachant de la porte, décroisant les bras et se tenant droit, m'offrant une vue imprenable sur son... Merde ! Nous n'étions même pas capable d'avoir ce genre de discussion, habillé comme tout le monde. Pourquoi tout, même les disputes, finissaient inévitablement avec un sous-tendu sexuel ? Voulait-il vraiment qu'on se dispute ainsi dans notre plus simple appareil ?

Mais il m'empêcha surtout de répliquer parce qu'il m'assura qu'il allait répondre à mes questions, ce qu'il fit en partie. Il commença par la réponse au « pourquoi moi ? », me qualifiant de meilleure assistante qu'il ait eu dans toute sa carrière, de personne de confiance, de femme parfaite, dans toutes les tâches qui lui avaient jamais été confiées. Il me demanda s'il avait eu tord de me faire confiance, mais je supposais que c'était plus pour la forme que par réelle envie d'avoir une réponse. D'autant qu'il poursuivit sur le « pourquoi tout ça ? », auquel il n'avait aucune réponse. Parce qu'il ne comprenait même pas la signification ce « tout ça ». Qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ? Je n'étais pas claire, en tout cas pas pour lui et sans doute pas pour moi non plus. Il poursuivit sur le connard et je sentis les larmes monter lentement à mes yeux à sa réaction. Son rire nerveux et crispé. Il m'avait fait tous ses compliments, juste avant et maintenant, il devait répondre à mon insulte. Il expliqua alors. Parce qu'il le fallait. Parce qu'être un requin sans âme préservait. Ne pas s'attacher évitait de souffrir. Être un connard permettait de survivre. Je repensais malgré moi à Dimitri et à combien je l'avais aimé et combien cela m'avait fait du mal. Les larmes montèrent encore jusqu'à embuer mes yeux.

Et puis les cris s'estompèrent et il poursuivit froidement, parce qu'on en arrivait au grand tabou de l'histoire. « Pourquoi tout sauf le retour en Irlande ? » Cette question là ne concernait que lui, comme la raison de mon tatouage ne concernait que moi. Point final.

Et puis ce fut à mon tour d'être soumise à ses questions. Des questions tout à fait légitime, sans doute, mais le cœur battant, les larmes aux bords des yeux, je n'avais plus aucun recul sur ses mots, sur ses questions et sur ce que je vivais comme une agression. Il me demanda pourquoi je ne posais pas des questions plus pertinentes ? Plus utiles en somme. Du genre couleur ou plat préféré. Il argua le fait que cela pourrait toujours servir si les services d'immigrations se mettaient à fouiller dans nos vies. Plus que pourquoi mon mari était un véritable connard. Je sentis la chaleur monter à mes joues et la colère et l'envie de lui répliquer que si les services d'immigrations se pointaient, nous serions bien dans la merde et savoir si oui ou non je connaissais sa couleur préférée ne nous aiderait sans doute pas beaucoup... Pourquoi, la partie cartésienne de moi me hurlait qu'il avait raison. C'était sur les petits détails qu'ils allaient jouer, les choses qui prouvaient que nous serions un vrai couple. Ils demanderaient ses petites choses qui me faisaient craquer pour lui et ces petites choses que je ne supportais pas. Toutes ses petites choses que je ne voulais surtout pas savoir, en fait. Alors quand il acheva sa réplique avec son « Je doute qu'ils te demandent pourquoi ton mari est un connard », j'explosais. J'explosais littéralement, parce que la question apparaissait en gros caractères dans mon esprit et sa voix raisonnait furieusement à mes oreilles. « Pourquoi tu ne poses pas de questions plus pertinentes ? » « Parce que je ne veux pas savoir », commençais-je doucement, montant le ton à mesure que je parlais. « Parce que je ne veux pas savoir quel est ton plat ou ta couleur préférée, parce que je ne veux pas connaître toutes ses petites choses de toi qui te rendent humains, qui te rendent appréciable. Parce que je ne veux pas... » J'inspirais un grand coup, essayant de me calmer, mais rien n'y faisait, c'était pire et je criais littéralement en suivant. « Bordel Owen, je connais tes marques préférées, ta taille et ta pointure, ton pressing de prédilection. Je sais que les fruits de mer te font vomir, particulièrement les huîtres et que tu es chiant au possible quand tu t'ennuis. Que tu es accroc au sexe et que peu importe combien tu prétends le contraire, tu aimes ta sœur plus que n'importe qui au monde et je suppose qu'il en va de même pour toute ta famille. Et je ne veux pas le savoir... Je ne veux pas savoir tout ça... Je ne veux pas voir le type bien sous le connard... » J'avais du mal à respirer, à force de parler vite et fort et sans réfléchir... ou plutôt en réfléchissant à toute vitesse. « Parce que je dois te détester, parce que je ne peux pas t'aimer et que je ne le veux pas », crachais-je finalement, avant de plaquer ma main sur ma bouche en réalisant ce que je venais de dire.

Je baissais les yeux, fonçant sur la porte, la déverrouillant en évitant soigneusement de le toucher et quittait la salle de bain pour me précipiter vers ma chambre. Je claquais la porte et m'appuyais dessus, soufflant, laissant les larmes couler librement sur mes joues. Qu'avais-je dis, qu'avais-je fais... Qu'est-ce que j'étais en train de faire, nom de Dieu. L'aimer... Non, c'était impossible. Je ne pouvais pas prendre le risque de l'aimer et encore moins de tomber amoureuse. Pas quand il était si violent d'éprouver du bien-être à me retrouver dans ses bras. Mais de là à lui dire... J'avais merdé en beauté, une fois de plus. Comme si ça n'avait pas suffi qu'il me mette dans son lit.


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Owen O'Ceallaigh
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love out loud : Marié mais c'est compliqué

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Blackout - Happy Valentine's Day ! | Olivia - Page 2 EmptyJeu 14 Mai - 1:53
Blackout - Happy Valentine's Day !

Je crois qu’avec ma demande en mariage j’aurais dû prendre l’option Guide d’Olivia. Ça m’aurait évité pas mal de soucis. C’est vrai quoi, elle est super difficile à comprendre comme femme. Bon, certes, elles le sont toutes, mais je crois que je suis tombé sur LA femme complexe haut de gamme. High level. Ce n’est pas le niveau débutant que j’ai choisi mais directement le niveau expert. Sauf que je suis complètement largué, évidemment. Un coup, elle va bien, elle pète la forme, tout va bien, un coup plus rien ne va et elle se met à pleurer. Il n’y a qu’à voir hier. Et aujourd’hui, changement de comportement, voilà qu’elle se plaint que je ne lui raconte rien. Pire, qu’elle voudrait que ça s’arrête. Alors soit elle parle de notre contrat, auquel cas ce genre de propos ne me plait pas, soit je suis complètement hors sujet et il me manque des éléments. Dans les deux cas, je suis impuissant. Il me faut un décodeur, ce n’est pas possible autrement. Comment je pourrais deviner les choses si elle ne me dit rien ? Je ne suis pas devin que je sache. Enfin, ce pétage de plombs de sa part n’améliorait en rien mon humeur. Bien au contraire, devoir deviner ce qu’elle pense commence sérieusement à me gonfler.

On avait l’air fin à gueuler chacun notre tour à poil dans la salle de bain. Mais tant pis, mon boxer était à l’extérieur et j’étais trop loin des serviettes. Au pire, je m’en fous, je n’ai pas honte de mon corps. C’est juste que dévêtus comme ça, on parait un peu moins crédibles. Mais qu’importe. Elle m’avait déjà vu nu, je l’avais déjà vue nue. Il me faut juste un peu plus de concentration et de maitrise de moi-même, c’est tout. Autrement, c’est presque comme si on était habillés. Presque. Au fur et à mesure de mes paroles, je la vis au bord des larmes. Quoi, elle ne s’est jamais faite engueuler comme ça ? Ça le perturbe quand on lui crie dessus ? Tant pis, il faudra qu’elle s’habitue, quand on pique une crise, il faut savoir assumer les conséquences. Et je ne suis pas le genre à me la fermer quand on élève le ton avec moi. C’est moi le boss avant tout, elle n’est que mon assistante, rien de plus. Rien de plus…

Je considérais ses questions plutôt inutiles dans le sens où ça ne nous aiderait pas à faire croire à notre mariage. Ce n’est pas ce genre de renseignement qui intéresse les gens extérieurs. Ce n’est pas avec ce genre d’élément qu’on sera crédibles aux yeux de tous – de sa famille entre autre. Personne ne veut connaitre la raison de mon départ de chez moi, ni pourquoi je suis tel que je suis. Ce sont des informations personnelles ou qui ne s’expliquent pas. Personne n’a besoin de savoir pourquoi je l’ai choisie elle. Alors pourquoi voulait-elle savoir ce genre de chose qui ne lui servirait à rien à part assouvir sa curiosité ? Parce que c’est purement de la curiosité, rien d’autre. Si j’ai voulu connaitre la signification de son tatouage, c’est uniquement parce que je suis curieux. Je ne vais pas me servir de ça devant sa famille. Non. Les choses les plus importantes à savoir, les informations les plus pertinentes concernent nos gouts personnels, nos habitudes… ce genre de chose. C’est sur ces détails qu’on est testés en permanence, par sa famille notamment. Pourquoi elle ne pose pas les bonnes questions ? Les questions stratégiques. Celles qui nous aideront à sortir de la merde dans laquelle on s’est fourrés tous les deux…

Une fois que j’eus terminé mon monologue, elle explosa, littéralement. Bordel, j’ai l’impression que c’est à celui qui criera plus que l’autre… Elle ne me posait pas ce genre de question parce qu’elle ne voulait pas savoir ? Quoi ? Mais bordel, elle veut jouer le jeu ou quoi ? Elle ne voulait pas connaitre mes gouts, ni toutes ces choses qui me rendent humain et appréciable… Quoi ? Je restais debout comme un con, les bras ballants, surpris par ce qu’elle venait de dire. Attends, que je comprenne ce qu’elle est en train de me dire… Mais pas le temps de réfléchir qu’elle enchaina, hurlant qu’elle connaissait déjà quelques détails sur moi, comme ma pointure, mes marques préférées, entre autre. Bordel, est-ce qu’elle se rend compte qu’elle est contradictoire ? Elle me lista ce qu’elle savait de moi, en rajoutant ce que je lui avais appris la veille. Moi et mon horreur du poisson et des fruits de mer. Accroc au sexe ? Oh. Ouais. Sans doute. Peut-être. Je serrais la mâchoire quand elle mentionna l’amour que je portais à ma sœur… Evidemment, mais je ne pensais pas que ça crevait les yeux… je pinçais les lèvres quand elle évoquait ma famille, repensant douloureusement à eux. Elle ne voulait pas savoir tout ça… Pourtant, elle le savait déjà. Je suis perdu. “Je ne veux pas voir le type bien sous le connard...” Cette phrase se répéta en écho dans ma tête. Une fois, deux fois, plusieurs fois. Et étrangement, ça me faisait mal d’entendre ça. Elle devait me détester. “Parce que je ne peux pas t'aimer et que je ne le veux pas.” Boum, coup de massue. Le coup final, celui qui achève après un combat acharné. Je ne lui demandais pas de m’aimer, ce n’était pas le deal. Je ne lui ai jamais demandé de réellement tomber amoureuse de moi. J’en avais pleinement conscience, ce n’était pas le but de ce marché. Pourtant, pourquoi est-ce que je le prenais mal ? Pourquoi est-ce que je sentais comme une douleur qui me tordait l’estomac ? Je n’ai aucune raison de me sentir mal alors pourquoi c’est le cas ? Elle est mon assistante. Rien de plus… Rien. De. Plus.

Elle plaqua vivement une main devant sa bouche, réalisant ses paroles, alors que je la regardais, la bouche entrouverte et bizarrement blessé. Est-ce que c’est mon orgueil qui en prend un coup ? Le fait de savoir que quoi que je fasse, elle ne m’appréciera jamais ? Pas que je cherche forcément à me faire apprécier des autres, ce n’est pas mon but dans la vie. Je me fiche de ce que pense la plupart des gens, sauf mes proches. Alors pourquoi ? Elle venait de me blesser dans mon égo, c’est tout. Quoi d’autre ? Oui quoi d’autre… ? Elle quitta rapidement la pièce après ça. Je ne la retenais pas. A quoi bon ? Elle venait de me cracher au visage qu’elle devait me détester. Et elle a osé me dire hier qu’elle aimerait qu’on bosse ensemble plus tard ? Qu’on collabore tous les deux en tant qu’éditeurs ? Elle s’est bien foutue de ma gueule. On ne travaille pas en collaboration avec ses ennemis sans l’éventualité de leur enfoncer un couteau dans le dos à un moment donné. Elle est encore plus vicieuse que moi si c’est ce qu’elle pense réellement…

J’entendis la porte de sa chambre claquer, et après quelques secondes de réflexion, je quittais à mon tour cette foutue salle de bain. Je regagnais ma chambre et claquais la porte à mon tour. Je respirais un grand coup, passant mes mains sur mon visage puis dans mes cheveux. Cette femme est vraiment incompréhensible. Je fis quelques pas dans ma chambre, laissant mes mains derrière ma nuque. J’errais dans la pièce jusqu’à regarder par la fenêtre, derrière les rideaux. C’était bien calme dehors. Contrairement à la tempête qui venait de s’abattre ici. Elle ne veut pas m’apprécier. Elle ne veut pas m’aimer. Ce n’est pas ce que je lui demande. Alors pourquoi me le dire ? Honnêtement, je suis complètement paumé. Je me pose trop de questions et ça commence à me donner mal au crâne. Arrête de te prendre la tête Owen. Je soupirais un grand coup avant de me diriger vers ma commode pour en sortir un boxer propre que j’enfilais aussitôt. Puis j’avançais vers mon armoire pour y sortir un jean bleu foncé et un t-shirt gris que j’enfilais dans la foulée également. Je vais aller manger et boire un café, ça me fera du bien.

Je sortis de ma chambre, et descendis les escaliers pour rejoindre la cuisine. J’ai besoin de musique, j’en ai marre de ce silence pesant. Alors sur une étagère, je récupérais la petite radio et branchait la prise. J’appuyais sur le bouton pour l’allumer, mais rien. Ça ne fonctionnait pas. Et là, la panne de courant me revenait en tête, me giflant au passage parce que je l'avais complètement oubliée avec tout ça. Bordel de merde. J’avais besoin de musique pour me détendre, mais il n’y avait pas d’électricité. J’avais besoin d’un café pour démarrer la journée, mais il n’y avait pas de putain d’électricité. J’inspirais un grand coup pour tenter de me calmer et mon mal de tête ne faisait que s’aggraver. Sans aucune délicatesse je débranchais le fil de la radio et dans un excès de colère, je la balançais à travers la pièce. Elle explosa contre le mur du fond et tomba en pièces par terre. Un petit peu de défoulement après cette courte matinée riche en émotion. Mais j’ai faim. Alors je cherchais dans les placards pour dénicher un éventuel paquet de gâteaux, je tombais sur des pancakes en sachet. Bien. Je pris le paquet et je m’installais à la table de la cuisine, dos au mur, commençant à manger. Non seulement la matinée m’a plombé le moral, il n’y a plus d’électricité et en plus de tout ça, je n’ai pas de café… La journée commence mal, TRES mal. Il va falloir que j’aille faire un tour rapidement.


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