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LORRAINE/DEXTER - Turn My Swag On EmptySam 18 Avr - 11:50

TURN MY SWAG ON

Garant ma Porsche flambant neuve dans l’allée des King, je profitais un instant de l’atmosphère, regardant alors que je claquais la porte, le soleil qui se couchait tendrement sur l’horizon de Los Angeles. L’avenir s’annonçait paisible et… sans grande surprise. Toutefois, c’est le cœur léger que je franchissais les quelques mètres qui me séparaient du seuil de la demeure. Frappant quelques coups, une bouteille d’un excellent whisky à la main - un petit bijou que l’on offre aux grands de ce monde afin de ne pas risquer qu’un tel cru ne vienne entacher les papilles d’un ignare qui ne saurait l’apprécier à sa juste valeur, je préparais mon plus beau sourire. King m’avait approché il y a peu, dès l’annonce publique de BRP. Ne sachant plus trop où investir, la direction, décision que j’avais approuvée, avait décidé de ranger quelques œufs dans le portefeuille d’un magnat de la finance. Ne pouvant pas rêver mieux, j’avais montré pattes blanches et accepté une partie de golf avec le directeur de la société. Nous avions partagé une après-midi charmante en compagnie de sa fille, une jeune étudiante ambitieuse qui projetait, selon le père de celle-ci, de reprendre la firme familiale. Admirant le culot et l’audace de cette jeune érudite, c’est sans effort que je me suis mis à sympathiser avec le duo, amusé par la complicité que les deux partageaient, non sans jalousie si je devais l’admettre. Comment aurais-je pu partager quoi que ce soit avec mon père ? Traire des vaches, m’occuper des box, de la récolte des œufs ? Exit le chapeau cowboy j’avais depuis longtemps adopté le costume cravate, même à l’époque où je n’étais personne, tout simplement parce que je savais que je deviendrais quelqu’un un jour. Et comme tout vient à qui sait attendre, c’est en homme important que je m’étais rendu chez les King.

Je me demandais si j’allais croiser la jeune Lorraine, après tout, n’était-elle pas venue apporter sa contribution l’autre jour ? Et puis, quel âge avait-elle ? La petite vingtaine ? Serait-elle à nos côtés lorsque nous aborderions – il y en a toujours, les aspects crapuleux de l’affaire ? Dans le doute, j’apportais des fleurs à son épouse et avais longtemps hésité à celui de sa fille. Qu’apporte-t-on à la jeune fille d’un PDG ? Un sac de luxe ? Ostentatoire et à la limite du « nouveau riche », ce dont je ne voulais absolument pas paraitre. Il fallait toutefois se mettre la jeune femme dans la poche pour s’attirer les faveurs du père. Je confiais donc cette tâche à mon assistante qui lui avait fait parvenir de Paris une robe de créateur, un petit bijou d’une valeur de sept mille dollars que je n’avais pas le moins du monde, ne serait-ce qu’aperçu. Quelle importance ? Armé d’une bouteille, d’un cadeau et de fleurs, je me fis l’impression d’une mission « séduction en mode gendre idéal » et me demandais si je n’avais subitement pas l’air d’un imbécile en costume. Ce n’était pas comme si cette impression pouvait être partagée, je veux dire, j’avais probablement le double de son âge ou presque, comment aurais-je pu prétendre à ce titre, moi, Dexter en pleine crise de la quarantaine ?

« Bonsoir Monsieur King. » Commençais-je, poliment, d’une voix assurée qui ne témoigne rien d’autre qu’un profond respect sur fond authentique, franchissant le seuil de sa propriété, le regard curieux et admiratif devant l’architecture qui ressemblait à la résidence d’un homme important qui a bâti carrière professionnelle et vie de famille avec bon goût. Ce qui n'avait en rien l'aspect de la mienne et qui me me donnait indubitablement l’étiquette du nouveau riche, même si cela faisait déjà presque une décennie que je m’étais installé dans ce monde. Je n’en restais pas moins un « nouveau riche » pour la haute sphère et venais de quitter il y a quelques années à peine celle du jeune « arriviste ».
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LORRAINE/DEXTER - Turn My Swag On EmptyDim 19 Avr - 22:04

Dexter & Lorraine

Dear, Business is business !

Regardant pas sa fenêtre Lorraine aperçut une Porsche rutilante se garant devant sa maison. Il ne faisait aucun doute de l'identité de son propriétaire. Son père avait invité un gros client, enfin un futur client potentiel. Il en avait déjà eu plein la vue, le père de Lorraine l'avait invité pour une de ses célèbres parties de golf et il avait insisté pour que Lorraine l'accompagne. En ce moment, elle n'avait pas vraiment la tête à faire du golf, mais elle adorait gagner contre des clients trop confiants, parfois, c'était vraiment trop facile. Son petit ami venait tout juste de la quitter pour partir avec son ex-petit ami, il avait finalement retrouvé la mémoire et avait clarifier les choses avec Lorraine. Lorraine, elle était vexée dans son ego et pour la première fois de sa vie, elle s'était fait larguer. Le choc avait été rude et tous ses efforts pulvériser en une demi-seconde. Lorraine n'avait pas osé en parler à son père, qui devait être au courant tout de même du départ de Lee. Richard, le père de Lorraine, lui n'avait pas hésité à tout faire pour garder la femme qu'il aime, il avait imposé une femme d'importance modeste à sa famille. Cette détermination, il l'avait transmis à sa fille, c'est pour cela qu'elle ne c'était pas laissé abattre par cette rupture, elle savait que peut-être un jour, il reviendrait ou trouverait telle mieux ? Pourquoi s'accrocher à une personne qui ne sait pas apprécier les belles choses ? Oui, en vrai, elle était plus en colère, contre elle-même et surtout contre lui.

L
'absence de son meilleur ami, l'avait contraint à se concentrer dans son travail, elle aurait voulu un gros dossier, elle en avait assez du menu fretin. Il lui fallait un gros poisson, un dossier qui lui donnerait de la reconnaissance et du respect de ses pairs. Quand elle avait vu Dexter Edward et sa société qui pesait plusieurs milliards de dollars, elle s'était décidée, il lui fallait absolument le dossier pour impressionner son père. Mais en général, son père aimait gérer les gros dossiers seul, bien sûr, il avait de nombreux employés et en général, il ne s'occuper pas de tout ça, mais il se devait en tant que chef de l'entreprise d'offrir des cadeaux aux meilleurs clients ainsi que de les invités à dîner et bien sûr leur mettre le grappin dessus. Mais Lorraine pendant la partie de golf avait essayé de sympathiser plus qu'habituellement. D'ailleurs, elle avait été agréablement surprise par cet homme, il était poli, charmant et sympathique. Il avait tout pour plaire. La brunette avait même reçu en cadeau une robe d'un créateur français et avait trouver qu'il avait un goût exquis. La robe été parsemé de pierre précieuse, elle était d'un bleue nuit et étinceler sur la jeune femme, elle soulignait parfaitement ses formes gracieuses. Il était vrai que la jeune femme était assez facile à acheter, elle adorait les robes, les chaussures et les sacs à main de marques, mais c'était la première fois qu'elle recevait un tel cadeau de la part d'un client de son père. En l'a mettant, elle n'arrêta pas de se regarder dans le miroir contemplant sa silhouette parfaite.

Elle entendit alors frapper à la porte, elle distingua ensuite la voix de son père qui parlait avec son hôte. Lorraine alors mis ses chaussures à talons et descendit le grand escalier qui menait dans le couloir. Elle afficha sur ses lèvres un grand sourire. Elle salua son invité tout en descendant de l'escalier. « Monsieur Edward, quel plaisir de vous revoir. » Une fois en bas, elle s'approcha de son père telle une représentation, elle lui fit un baiser sur la joue tout en lui demandant : « Papa, j'ai remarqué qu'il n'y avait que deux couverts d'installer ? » Plus tôt, elle avait vérifié les préparatifs du dîner et avait remarqué que la grande table était affublée que de deux couverts. Sachant que c'était son père qui avait donné les ordres et ne l'ayant pas trouvé avant que son invité n'arrive, c'était poser de nombreuses questions. Son père lui répondit alors simplement. « Ma fille, il est temps pour toi de gérer un dossier ! J'ai remarqué que le courant passé parfaitement bien entre vous, Monsieur Edward, je vous laisse au bon soin de ma fille Lorraine. » Sur ce, Richard King fidèle à lui-même pris son manteau et laissa seuls Dexter et Lorraine. La brunette afficha un grand sourire de victoire en direction de Dexter. Même si elle été un peu étonner de se départ. Enfin, c'était le début de la concrétisation de tous ses rêves.

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LORRAINE/DEXTER - Turn My Swag On EmptyLun 20 Avr - 10:57
King m'avait accueilli, de sa prestance légendaire, curieusement à l'image d'un vieil ami et bien qu'étonné, je me prêtais au jeu en lui donnant mon présent - qu'il admirait un instant, me remerciant chaleureusement avant que sa jeune prodige n'apparaisse en haut de l'escalier. Elle portait une robe bleue exquise et étincelante qui sublimait ses courbes à merveille, même si, d'un avis personnel, était plus appropriée à un gala ou toute autre manifestation publique qu'à un dîner. Néanmoins, je fus ébloui par la prestance qu'elle dégageait, comme si cette robe avait voulu signifier « je m'en fous je suis canon et absolument géniale », j'admirais cette audace et esquissais un sourire amusé. Les King avaient mis les petits plats dans les grands, auraient-ils voulu m'en mettre plein la vue ? Paraissais-je si ostentatoire ? « Monsieur Edward, quel plaisir de vous revoir. » « Ceci est partagé, Mademoiselle King. » Fis-je en murmurant, baissant la tête en signe de reconnaissance.
Celle-ci fit remarquer qu'il n'y avait que deux couverts à la table, allais-je être en tête à tête avec le directeur ? « Ma fille, il est temps pour toi de gérer un dossier ! J'ai remarqué que le courant passé parfaitement bien entre vous, Monsieur Edward, je vous laisse au bon soin de ma fille Lorraine. » « Oh heu, je serais entre de bonnes mains, je pense. » Répondis-je, pris de court. N'était-ce pas légèrement prétentieux que de laisser gérer la transaction par une étudiante, bien qu'il s'agisse de son incroyable progéniture ou avait-il pensé que le travail avait été si bien amorcé qu'il ne suffisait à sa fille que d'un battement de cils pour achever la travail ? Je me promettais à cet instant de lui rendre la tâche difficile, simplement pour le plaisir de voir jusqu’où elle avait prévu de rendre sa contribution. Je saluais Richard et me retrouvais en tête à tête avec Lorraine, un peu mal à l'aise, il faut l'avouer. J'avais l'impression de me retrouver dans un pseudo-entretien avec une jeune stagiaire ou pourquoi pas en plein babysitting.
Loin de l'influence de son père, se révèlerait-elle aussi remarquable ?  

« Vous êtes ravissante. » Fis-je, désignant la robe d'un revers de main, hésitant un instant à l'attraper par les doigts pour lui faire quelques pirouettes, je me ravisais. Les femmes sont si complexes que j'en avais fini par retirer leçon de mes approches. Mieux valait-il lui laisser esquisser le premier pas. « Vous avez une charmante demeure. Êtes vous revenue spécialement pour moi ou vivez-vous avec votre père ? » Demandais-je, convenant et poli, comme à mon habitude. Les discussions du grand monde n'étaient pas franchement garnies ni profondes mais elles étaient de rigueur et l'intérêt, même factice que l'on portait à notre interlocuteur semblait être la base dans l'amorce d'une pseudo relation. Mes fleurs à la main, dans le cas ou une Madame King ne serait plus de ce monde, je décidais de changer de tactique : « Je vous prie d'accepter ces pensées : pensez à moi comme je pense à vous. » Laissais-je flotter dans l'air, charmeur sans jamais franchir la limite de l'acceptable sans trop se faire insistant agrémenté d'une œillade franche et sincère. J'avais tout bêtement chargé mon assistante de trouver un bouquet de circonstances et relu ses notes quant à la signification de ses fleurs que j'avais trouvé hors propos mais fort heureusement la chance tournait à mon avantage et le bouquet n'avait pas atterri dans les mains d'une éventuellement Madame King pour qui ses mots auraient eu indubitablement été déplacés.

Cette soirée, c'était comme un coup de poker. Si Lorraine se révélait être aussi plate et ennuyeuse que la jeunesse actuelle, je m'efforcerais de retarder l'échéance du contrat - que j'allais accepter de surcroit car il fallait être quelque peu masochiste pour refuser une telle opportunité, afin de rappeler à Richard King qu'on ne laisse pas un aussi gros poisson en compagnie d'un élément comme moi. En revanche, si elle était aussi exquise qu'elle m'en avait laissé l'impression, si elle parvenait à me distraire, peut-être pourrais-je faire un effort et lui proposer quelque chose en échange, au delà de la gestion de mon portefeuille, une opportunité, une rencontre avec un grand de la finance ou peut-être une robe, encore. Le tissu semblait épouser ses formes gracieuses et retombait en vague douce le long de son dos, les pierres étincelantes lui donnait vaguement l'air d'une dame - pour peu qu'elle en ait eu l'âge. Lorraine était ravissante et ce n''était pas par courtoisie que je le lui avais signifié.
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LORRAINE/DEXTER - Turn My Swag On EmptyMer 22 Avr - 20:45

Dexter & Lorraine

Dear, Business is business !

Lorraine n'était pas vraiment surprise de la tournure des événements, sont père était comme ça. Toujours à courir entre deux rendez-vous. Il n'était pas souvent présent à la maison, le plus souvent Lorraine le voit lors de soirée, ou lors de partie de golf. Ou alors parfois, il lui fait la surprise de venir faire une partie de tennis avec elle ou de squash selon son humeur. Ce n'était pas vraiment comme-ci il avait une vraie relation père-fille. Mais la jeune femme avait toujours eu des parents occupés, elle avait donc acquérir une grande maturité depuis son plus jeune âge. L'ambiance parut vite embarrassante quand son père claqua la porte pour rejoindre sa femme au restaurant. Lorraine se doutait qu'ils dussent se voir en dehors de la maison, car elle n'était pas rentrée de son travail, et même si elle passer du temps dans sa boutique, elle rentrer tout de même en général à une heure convenable. Parfois, ils avaient besoin de temps en tête-à-tête pour se retrouver. Même si la maison était assez grande pour accueillir une équipe de football américain, équipé d'un chef qui vous faisait toujours des petits plats délicieux, il fallait qu'ils se fassent des soirées au restaurant. Lorraine se demanda ce qu'elle allait pouvoir dire à Dexter, elle voulait l'impressionner, lui montrer qu'elle était plus qu'une enfant pourrie gâtée par son papa. Non, ce n'était pas un caprice, c'était sa vocation, ce qu'elle va devenir, une femme influente et craint de tous. Elle accueillit le compliment de monsieur Edward par un sourire, bien sûr, on lui avait dit cent fois, mais c'était toujours plaisant qu'on vous le redise. Il désigna la robe, et Lorraine passa une main sur le tissu. « Merci, pour ce merveilleux présent. » Il fallait bien le remercier, il avait dû dépenser beaucoup d'argent pour ce cadeau. Dexter, elle l'avait vite cerné, il avait l'air d'aimant tout ce qui était tape à l'œil, sa Porsche, son costume, heureusement, il n'avait pas cédé au collier en or. Elle se regarda un instant dans le grand miroir de l'entrée et c'est vrai qu'elle était magnifique, enfin, elle se trouvait magnifique à tous moment de la journée alors. « Vous avez une charmante demeure. Êtes-vous revenue spécialement pour moi ou vivez-vous avec votre père ? » Elle observa la maison ou elle vivait depuis sa naissance et sourit à son convive. « Je vis ici, avec mon père et ma mère. Vous voudriez visiter ? » Elle l'emmena vers la grande salle à manger avec différents tableaux d'artistes plus ou moins connu. Sa mère adorant tous les artistes-peintres en vogue. « Je vous prie d'accepter ces pensées : pensez à moi comme je pense à vous. » Monsieur Edward, tel un poète lui offrit des fleurs, elle était vraiment gâtée ce soir. Elle lui fit un petit sourire, bien sûr, elle n'était pas vraiment dupe, son numéro de charme n'allait pas marcher si facilement. Mais elle décida de jouer dans son sens, elle ne voulait pas le blesser et risquer de se le mettre à dos en le rembarrant en demandant sur quel site il avait trouver cette citation. En société, elle éviter de rembarrer les personnes importantes. « Puis-je savoir comment vous penser à moi ? » Elle lui fit un petit sourire coquin, elle aimait bien faire un peu de provocation tout de même, tout en subtilité. Elle lui fit signe de s'asseoir avec son autorité naturelle, Lorraine même du haut de ses 23 ans avait une certaine prestance, elle l'avait toujours eu. « Nous devrions nous installer pour pouvoir profiter du merveilleux dîner que notre magnifique chef à préparer. Je pense que vous aller être conquis, c'est un des meilleurs. » Elle lui fit un petit clin d'œil avec un sourire. Elle s'assit tel une princesse et regarda ce qu'il se trouvait sur la table. Elle se redressa et alors regarda droit dans les yeux Dexter. « Ne vous inquiétez pas en tout cas, nous aurons tout le temps pour parler affaires ! » Elle n'avait pas vraiment perdu de vue son objectif, Dexter Edward, il était certain que vous signerait un contrat.



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LORRAINE/DEXTER - Turn My Swag On EmptyMer 6 Mai - 14:58
« Je vis ici, avec mon père et ma mère. Vous voudriez visiter ? » « Avec plaisir. » Fis-je poliment, traversant la salle à manger - ornée, avec un certain goût, de tableaux d'artistes plus ou moins connus et je m'amusais à en deviner l'époque et éventuellement l'artiste. « Puis-je savoir comment vous pensez à moi ? » Lança t-elle, un brin provocante, de l'audace qui caractérise les jeunes de son âge. Amusé, je levais un sourcil et répondis : « En fait, les fleurs sont des pensées. Il s'agit de leur signification, mais je suppose que vous l'avez compris. » A mon humble avis, Lorraine jouait la sotte, une sotte intelligente qui a l'habitude de charmer ses prospects. Ceci dit, je mettais un terme à ce manège, plus par conscience que par envie. En effet, l'âge de Lorraine constituait pour moi un frein, il s'agissait tout bonnement de bienséance. On ne commet pas de transactions de la manière avec une femme d'un certain âge qu'avec une jeune étudiante, aussi brillante soit-elle, aussi séduisante que pouvait l'être Lorraine à mes yeux, bien qu'elle soit étonnement plus jeune que moi.

« Nous devrions nous installer pour pouvoir profiter du merveilleux dîner que notre magnifique chef à préparer. Je pense que vous allez être conquis, c'est un des meilleurs. » Amusé par son clin d’œil, son apparente assurance, je répondis par un sourire. Richard King avait vulgairement mis les petits plats dans les grands. Cherchait-il à m'impressionner avec un dîner gastronomique ? Ou avait-il laissé à sa fille le soin de me révéler leurs dernières cartes ? « Mademoiselle King, par simple curiosité... votre père vous laisse t-il mener ses transactions ou s'agit-il de votre première fois ? » Demandais-je, le regard incandescent du sous-entendu qui se veut maladroit mais qui est uniquement fait pour déstabiliser l'adversaire. La firme King représentait une opportunité en or, un coup de maître à ne pas manquer mais si BRP pouvait bénéficier d'avantages, il ne fallait pas rater cette chance. Si Richard King m'avait laissé avec sa jeune érudite, il n'allait pas être déçu. Légèrement vexé qu'il m'adresse à celle-ci comme une sorte de « coup d'essai », comme si je n'étais qu'un vulgaire PDG notoire - mon ego se manifestant, je décidais subitement de lui rendre la tâche encore plus difficile et cette fois-ci, non plus pour m'amuser mais surtout pour lui exprimer ma colère.

« Je dois être honnête. Vous m'avez fait une excellente impression l'autre jour. En effet vous me semblez particulièrement ambitieuse et de surcroît, compétente dans votre domaine ce qui je pense vous conduira là où vous souhaitez aller mais je dois admettre être légèrement déçu de ne pas effectuer cet échange avec Richard King et je me demande, sans juger votre travail ou commettre une quelconque insulte envers vos compétences professionnelles, si vous avez la carrure pour endosser cette transaction. J'ignore si vous êtes là pour l'effectuer ou pour gérer les actions de ma société et bien qu'il ait une totale confiance en vous qui néanmoins me rassure quant à vos capacités, je me sentirai nettement plus confiant de savoir que mon argent serait géré par Richard King en personne. » Terminais-je, insufflant à cette tirade mon charisme légendaire, d'une voix grave et portante, posée. Je m'étais exprimé poliment mais peut-être n'avait-elle pas le recul pour y voir dans cela rien qu'une inquiétude. BRP engrangeait des millions voire des milliards à ce jour et la simple idée de tout perdre à cause d'une mauvaise gestion ou de paris hasardeux me donnait la nausée. BRP, c'était toute ma vie. Il n'y avait que le travail. Je n'avais rien d'autre et je ne voulais rien faire d'autre. Bien sûr, je ne m'attendais pas à ce qu'elle à ce qu'elle me convainque de lui faire confiance, peut-être l'avais-je déstabilisée, peut-être allait-elle mettre un terme à cette conversation. Je souhaitais avant tout comprendre son rôle dans l'histoire et surtout pourquoi Richard King m'avait invité pour me poser un lapin. Étais-je une sorte de présent pour sa fille ? Un défi ni plus ni moins ? Mon nom n'était pas Bill Gates mais ma société avait suffisamment d'influence et d'argent pour intéresser n'importe quelle autre firme. Oserais-je lui avouer que l'absence inattendu de son père me mettait dans un tel état ?
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LORRAINE/DEXTER - Turn My Swag On EmptyDim 10 Mai - 20:02

Dexter & Lorraine

Dear, Business is business !

Lorraine avait hâte de commencer se dîner, elle apprécier beaucoup la compagnie de l'homme en face d'elle et elle savait que cette transaction serait une petite mine d'or pour la société. Elle était contente que son père lui laisse le dossier, cela prouverait qu'elle était totalement capable de gérer une affaire. Certains, au sein de l'entreprise ne l'a voit pas digne d'être à la tête de dossiers sensibles. Mais il fallait bien que la jeune femme apprenne. Elle avait toujours était précise et vraiment concentrer sur ses dossiers, elle ne laisser jamais rien au hasard. De plus, elle aimait ça, les courts d'argent, la bourse, cela faisait vibrer la jeune femme depuis qu'elle était toute petite. Dès que son père lui avait annoncé qu'elle deviendrait la directrice de la banque familiale, un large sourire, c'était mis sur son doux visage et ne l'avait quitté. La jeune Lorraine était ambitieuse, elle se voyait déjà dans son bureau vitré en haut du building ou accueille les locaux des bureaux. Mais la conversation ne tournait plus à son avantage, elle fit mine de décrocher un sourire à la phrase de Dexter, mais le cœur n'y était vraiment pas. Croyait-il, qu'elle était là pour la potiche ? Que son père lui laisser battre des cils pour faire signer les clients ? Ce n'était pas non plus un bel objet que l'on secoue devant ses clients pour leur faire plaisir. Elle ne put laisser échapper soupir et un regard agacé vers le plafond. Elle lui répondit sur un ton dur : « Non, ce n'est pas ma première transaction Monsieur Edward. » Elle maintenait du regard son regard incandescent, sa phrase avait toucher son ego.

Et ce fut le coup de grâce quand monsieur Edward commença son petit discours. Lorraine se leva instantanément, s'appuyant sur le bord de la table, ce qui la fit un peu bouger. La brunette fronça les sourcils, elle n'aimait pas vraiment son petit discours. La provoquait-elle ? Le faisait-il exprès ? Voulait-il tester ses réactions ? Il sera surement être surpris. Ou alors la prenait-il pour une petite incapable ? Ici, car son papa est le directeur d'une banque. Comme la moitié du personnel. Elle devait lui prouvait qu'elle était digne, digne de gérer l'argent de son entreprise qu'il avait fondé lui-même. Oui, elle avait bossé le sujet. Elle se mit en avant en appuyant ses paumes contre la table et parla fort pour montrer sa détermination sans faille : « Pourquoi n'aurai-je pas la carrure pour gérer votre entreprise ? Parce que je suis une femme ? Ou la fille du patron ? Vous savez Monsieur Edward, j'ai toujours vécu dans cette ambiance des affaires et un jour je serais à la tête de cette entreprise. Il est donc normal, que je gère des dossiers sensibles. Nous savons très bien, que vous n'êtes pas quelqu'un à prendre à la légère. Traiter avec mon père pourrait vous rassurer. Je sais très bien que mon jeune âge puisse être un frein pour vous. Mais ne voulais pas le meilleur pour votre entreprise ? Quoi de mieux, que l'avenir ? Je suis l'avenir et je ferais tout pour mener votre entreprise aux sommets ! Votre entreprise représente peut-être des milliards de dollars, mais si vous me faite confiance, je serais votre plus beau pari. » Elle se radoucit un peu, elle avait bien failli exploser, mais avait réussi à gérer son discours. « Enfin, je peux toujours appeler mon père si vous vouliez traiter avec Richard King. À vous de voir. » En disant cette phrase, elle prit son téléphone portable faisant mine d'appeler. Elle lui adressa un petit sourire avec un air de dire que les cartes étaient dans ses mains.

Un mot, un geste et elle appellerait son père. Même si le ton de Dexter Edward était assez inquiétant, elle avait osé ce coup de bluff, le fixant dans les yeux, elle ne montrer pas sa peur en tout cas, bien sûr, elle avait peur qu'il lui dise que ce n'était qu'une enfant et qu'elle ne devrait pas être au commande. Qu'il refuse tout son beau discours et qui lui dise qu'il voulait absolument traiter avec son père, cela serait surement un énorme coup de massue. Elle ne pouvait pas encore avoir un refus. La jeune Lorraine n'avait point bougé de ses positions, elle ne faisait que le fixé, priant pour qu'il cède le premier.



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