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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC]
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Owen O'Ceallaigh
Owen O'Ceallaigh
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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] - Page 2 EmptyDim 12 Avr - 22:54
C'est une blague?

Elle ne voulait pas qu’on s’envoie une fois en l’air, mais deux. Et en m’incitant au passage à jouer de ma langue partout. Décidément, cette femme est extrêmement surprenante. Je ne peux pas la blâmer, une fois qu’on a gouté au bonheur que je suis capable de procurer, on a du mal à s’en passer. C’est normal. C’est juste que je ne l’imaginais pas aussi gourmande. Moi qui la pensais frigide, je me suis bien planté. Serait-elle une accro également ? Non, je ne pense pas. C’est juste sous l’euphorie du moment je pense. Et aussi parce qu’elle a bu, ça aide vachement à se lâcher et à faire ressortir les pensées enfouies. Elle n’est plus apte à réfléchir en ce moment, elle se laisse juste guider par ses instincts. Mais bon, je suis pareil. Je suis incapable de réfléchir correctement dans l’immédiat. Je cherche juste à satisfaire mes besoins primaires. Et si Olivia est réceptive pour un second tour, je ne vais pas chercher midi à quatorze heures, je vais foncer, tout simplement.

Pour réponse, elle affirma que c’est moi qui l’avais mal jugée en pensant qu’elle était un robot sans appétit sexuel. Oui, c’est vrai, je l’ai pensé. Et je le pensais encore il y a quelques minutes. Mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Même si dans son cas, je pense que c’est plutôt l’alcool qui parle. Elle finit par avouer qu’elle ne choisissait que des moments coups ces derniers temps. Ah, c’est sûr que tout le monde ne m’arrive pas à la cheville. On ne joue pas tous dans la même cour, il faut dire. Certains se contentent du minimum juste pour tirer un coup. Moi, je cherche plus que ça. Ça me rend tellement fier de faire jouir une femme que je ne comprends pas comment font les mauvais coups. S’ils n’ont aucune fierté, c’est leur problème. Faire plaisir, c’est dans les deux sens, sinon tu te satisfais tout seul. « Je le reconnais, tu es plutôt surprenante Olivia. Mais il semblerait que ta chance ait tourné puisque tu es tombée sur LE meilleur coup du pays. » Voire même du monde, hein, on n’est pas à ça près.

Mais le moment n’était plus à la plaisanterie. Il était temps d’y aller pour un second tour et cette fois serait bien différent de la première. Fini de se chauffer, fini les préliminaires qui durent des plombes, fini de s’allumer. Nos corps sont déjà prêts et puis faire deux fois la même chose, ce n’est pas drôle. Il faut varier. C’est pourquoi j’étais déjà allé me préparer, inutile de subir une autre crise de panique. Et voilà pourquoi, j’y étais directement allé à fond. Les petits moments de douceur ça va un temps, mais à présent, laissons place à la passion et à l’intensité. Mon entrée fulgurante lui avait arraché un gémissement qui m’avait fait sourire de satisfaction. Le rythme de mes coups de rein était déjà rapide, cette fois-ci ne durera pas aussi longtemps que la précédente, mais c’était comme un petit bonus, un extra de toute façon. Elle s’accrocha rapidement autour de moi en enroulant son autre jambe autour de ma taille que j’attrapais pour la maintenir. Ce qui est plaisant avec elle, c’est qu’elle ne fait pas l’étoile de mer. Elle ne reste pas inerte à me laisser faire tout le boulot, elle y met du sien également. J’apprécie parce que ça me fatigue moins vite. Elle n’est pas passive et j’adore ça. Lorsqu’elle embrassa mon oreille et mon cou, je penchais même un peu la tête sur le côté pour lui faciliter l’accès.

Contrairement à tout à l’heure, elle ne retient pas ses gémissements. Comme si elle était plus à l’aise. Ou alors elle a compris que quoiqu’il arrive, je la ferai crier si elle se retient ? Ou encore, elle a décidé de rentrer dans le jeu pour que notre mariage paraisse plus réaliste. Elle peut aussi être tellement submergée par le plaisir qu’elle ne contrôle plus rien. Bref. Je n’en sais rien, je n’ai pas envie d’y réfléchir, le principal c’est qu’elle s’exprime. Enfin, je parlais en termes de gémissement. Parce que la voilà qui commence à discuter. Ce n’est pas vraiment le moment pourtant. Discuter en temps normal, ça ne me dérange pas mais en plein acte, je ne suis pas très adepte. Pas que ça me pose problème de parler, mais c’est surtout que je ne contrôle plus grand-chose. Alors pour ce que je dis, c’est pareil. J’aime être maître de la situation, maîtriser mes pensées et mes paroles. Mais dans ces moments-là, ce n’est pas le cas. C’est pour ça que je ne parle jamais beaucoup ou juste pour dire des conneries pour chauffer l’autre un peu plus. Et là, je dois dire que sa question me laissait dubitatif. Ce que je veux ? Ou ce que je lui veux ? De quoi elle parle ? Je ne suis pas en état de réfléchir à quoi que ce soit et elle me pose une question que je ne comprends pas. Où veut-elle en venir ? Je ne comprends pas le sens de sa question. Je tentais de réfléchir, en gardant le même rythme, inutile de tout perturber. « Quoi ? » Je reculais légèrement la tête pour pouvoir la regarder d’un air à la fois perplexe, perdu, mais sentant tout de même le plaisir monter. Alors tout ça mélangé, je devais avoir une expression bizarre. Non mais vraiment, je ne comprenais pas le sens de sa question. « Euh, là maintenant c’est toi que je veux… Mais ça se voit. » Non ? Ce que je veux, là tout de suite, c’est m’envoyer en l’air avec elle, mais c’est ce que je fais. Alors qu’est-ce que je veux de plus ? Ben rien. Qu’est-ce qu’elle veut que je lui dise ? Si c’est pour poser des questions bizarres, économise ta salive hein. Parce que là, vraiment… Je ne comprends pas. Bah peu importe, autant que je me concentre sur ce que je fais.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] - Page 2 EmptyVen 1 Mai - 23:57
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Cette fois-ci, cela n'avait rien à voir avec notre première fois. Au lit, il avait pris son temps, découvrant mon corps, allumant chaque fibre de ma peau pour que je le réclame, pour que je lui donne l'accès à mon corps tout entier. Là, il avait décidé d'être plus... Direct ? Sauvage en tout cas, plus possessif. J'étais sienne pour un deuxième tour et il allait faire de moi absolument tout ce qu'il voulait. Une petite part de moi - sans doute la vieille célibataire qui avait trop souffert de donner son cœur à la mauvaise personne - voulu s'en offusquer, mais la fille pleine d'hormones et la femme adorant voir le désir dans les yeux d'un homme se liguèrent pour la bâillonner dans un coin et permettre à mon corps de se laisser ainsi posséder gratuitement. J'avais trop besoin de ça, trop envie de lui, pour le repousser. Merde, c'était sans doute l'un des meilleurs coups de ma vie - même si je mourrais plutôt que de l'avouer et de valider sa promesse comme quoi j'étais tombée sur le meilleur coup du pays - et je n'allais pas m'en priver sous prétexte que ça allait mettre la pagaille dans mon boulot ensuite, non ? Owen était un professionnel et j'étais la seule assistante du pays capable de le supporter et d'accomplir la masse de travail qu'il demandait. Il n'allait pas me jeter comme le préservatif de tout à l'heure ou celui-là, parce qu'il avait enfin eu des rapports sexuels avec moi. Il était peut-être trop prétentieux sur ses performances, mais j'étais certaines des miennes.

J'avais tenté, plus ou moins subtilement au vu des circonstances, d'obtenir une réponse, de comprendre pourquoi il avait tant à cœur de me mettre dans son lit... ou de me prendre dans une douche, là, pour dire le moins, mais ce fut un échec. Il me répondit simplement qu'il me voulait. Point. A moins que ça ne soit que ça, la réponse. Owen O'Ceallaigh était un sex addict. Moi ou une autre, c'était sans doute la même chose, la satisfaction de s'être tapé le robot en moins. Il n'y avait sans doute pas à aller chercher plus loin. Très bien. Tant pis. Je n'étais pas une pauvre petite fille bercée d'illusions. Je savais parfaitement à quoi m'en tenir et je n'avais pas l'intention de me faire des films par la suite. Demain, ça serait une autre et ça serait très bien et au moins maintenant, j'aurais la paix. Je ne l'attirerais sans doute plus et il me ficherait enfin la paix au sujet d'une éventuelle coucherie. Nous l'avions fait deux fois ce soir, cela devait suffire à calmer ses ardeurs vis-à-vis de moi et même si j'étais un peu vexé à l'idée que deux fois suffise à ce qu'il choisisse un autre fruit encore non utilisé par la suite plutôt que moi, la vieille fille souhaitant ardemment ne plus se compliquer la vie avec les hommes assurait que c'était bien mieux ainsi. Un dernier orgasme puis au lit - une vraie mémé vous dis-je.

Je ne pouvais pas le laisser avec cette question énigmatique sans réponse. Sa réponse à lui ne me convenait pas, mais la question l'interrogeait et j'avais encore trop d'estime de moi - même après m'être donné à lui par deux fois - pour lui laisser penser qu'il y avait autre chose. Je lui offris un sourire prétentieux avant de hocher la tête. « Aaah c'est donc ça ! On veut bien la même chose, alors », le taquinais-je, sachant parfaitement qu'il allait me le faire payer. « Non parce que là j'ai plus l'impression d'une étreinte de gentil prince que de la partie de jambe en l'air torride qu'on m'avait fait miroiter », assénais-je en roulant des hanches. « Tu crois vraiment que tu pourrais me faire oublier jusqu'à mon nom ? Alors, prouve-le. »


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Owen O'Ceallaigh
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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] - Page 2 EmptySam 2 Mai - 2:57
C'est une blague?

Je n’étais pas un adepte de la parlotte en plein acte sexuel. J’avais mieux à faire que de raconter ma vie ou de parler de la pluie et du beau temps alors que je suis en pleine activité physique prenante. Si encore c’était un petit jeu pour se chauffer, pour faire monter l’envie et le désir alors d’accord. Balancer une petite réflexion coquine ou même un défi sensuel, pourquoi pas. Ce genre de discussion, je suis pour, c’est même amusant. Mais alors, se raconter notre journée ou ce genre de connerie non merci. C’est typiquement le genre du truc qui me donne envie d’abréger pour en finir et la faire taire. Je suis déjà tombé sur des cas comme ça. Une brune, en plein rapport s’est mise à me poser quinze mille questions. Sur mes gouts, mes hobbies, n’importe quoi… Une autre, une rousse s’est mise à me raconter ce qu’elle avait mangé à son restaurant la veille. Bordel, qu’est-ce qu’on en a à foutre ? Je comprends que certaines ont envie de parler mais de là à parler de choses aussi insignifiantes. On baise merde ! Je m’en tape de savoir que tu as aimé tes huîtres de la veille ! Cette fois-là, ça m’avait tellement agacé que je lui avais expressément demandé de la fermer. Au moins, je ne l’ai plus entendue. Bon à cette époque, j’étais jeune et inexpérimenté. Les nanas devaient se faire chier. A présent, toutes les femmes avec qui je passe la nuit se contentent de gémir ou de hurler mon nom. Je ne subis plus la parlotte inutile.

Jusqu’à maintenant. Qu’est-ce qui a bien pu passer par la tête de mon assistante pour qu’elle se mette à me parler ? En plus, pour me poser une question qui n’a ni queue ni tête. Sans mauvais jeu de mot. Comment ça qu’est-ce que je veux ? Je n’ai pas la tête à réfléchir à une question philosophique là. Au cas où elle ne l’aurait pas remarqué, je suis occupé. Mon cerveau n’est pas capable de lui trouver une réponse intelligente alors je lui ai simplement dit que je la voulais elle là tout de suite. Qu’est-ce que je peux lui vouloir d’autre ? Sa question n’est pas précise aussi ! Elle n’a pas précisé à quel moment. Il est évident que je ne veux pas la même chose au moment présent et dans quinze jours. Quoique. Enfin bon, elle ou une autre, ça ne me change pas grand-chose. Le résultat est le même. Je suis juste fier de m’être tapé mon assistante. Encore. La plupart de mes assistantes finissent dans mon lit de toute manière. Ça en fait une de plus. Que ce soit elle ou une autre, ça ne change rien. Olivia a juste ce petit truc en plus qui la rend meilleure dans son travail. Mais elles sont toutes pareilles, elles finissent toutes par céder, quand elles ne me mettent pas le grappin dessus directement. Alors bon, ce que je lui veux en particulier ? Rien. Elle est juste un cran au-dessus par rapport à toutes les autres parce qu’elle est plus performante et qu’elle a accepté de contracter ce mariage avec moi. C’est tout.

Mais bon, dans mon état actuel, tout ça était bien confus et loin dans mon esprit. Sans parler de la petite dose d’alcool dans mon sang en plus. Ça n’arrange en rien ma tentative de mettre mes pensées en ordre. Au contraire. Je ne sais pas trop ce qu’il lui prend de poser des questions débiles, mais c’est ainsi. Peu importe. Je ne voyais pas où elle voulait en venir, tant pis. Mais visiblement, elle n’en avait pas fini. Après un sourire arrogant et un hochement de tête elle continua à ouvrir la bouche pour faire autre chose que gémir. Elle voulait la même chose ? Bien, tant mieux. Fin de la discussion si on est d’accord. Pourquoi elle en rajoute ? J’avais ralenti la cadence pour pouvoir l’écouter cette fois. Mais ses répliques suivantes me stoppaient net. Je haussais un sourcil, quelques secondes perplexe. Elle se moque de moi là ? Une étreinte de gentil prince… Alors ça, on ne me l’avait jamais fait. Ces mots avaient marqué mon esprit. Je n’ai rien d’un gentil prince. Elle est en train d’insinuer qu’elle s’attendait à mieux ? Elle me provoque ouvertement cette garce. Elle veut que je lui fasse oublier son nom ? Alors là ma petite, il ne faut pas me lancer ce genre de défi, si on n’est pas prête à en subir les conséquences. Elle joue avec le feu. Elle va finir par se brûler. Quelle allumeuse ! « Tu veux vraiment jouer à ça ? » J’étais très sérieux. On ne me provoque pas impunément. Pas sur mon terrain. « Ne viens surtout pas te plaindre après. Tu l’auras cherché. » Un gentil prince… Je vais lui faire bouffer son gentil prince. Enfin, elle me cherche, mais je peux faire pareil. Mine de rien, c’est moi qui me démène depuis tout à l’heure. Qu’est-ce qu’elle fait elle ? A part se laisser faire et critiquer ? « Peut-être que si tu utilisais ta bouche pour faire autre chose que gaspiller ta salive en parlotte, ça irait mieux, chérie. » Moi vexé ? Oh, si peu…

Cependant, elle veut autre chose qu’une soit disant étreinte de prince à la con ? D’accord. Je lâchais ses cuisses pour qu’elle puisse se tenir debout et me retirais d’elle. Tu veux jouer, on va jouer. Un gentil prince… N’importe quoi. On va voir si un gentil prince ferait ça. Je l’attrapais par la taille pour la retourner de sorte à ce qu’elle soit dos à moi. Avec l’une de mes jambes, je lui écartais les cuisses. Je me reculais légèrement et attirais son bassin vers moi, posant une main sur son dos pour qu’elle se penche en avant ou qu’elle se cambre, peu importe. Position moins flatteuse pour une femme, mais elle l’a voulu. Avant de rentrer de nouveau en elle, je me saisis de son bassin et avec l’une de mes mains, avec un élan modéré, je lui donnais une grande claque sur les fesses. Mange. Regarde-le ton gentil prince. J’étais limite vexé en fait. On ne remet jamais en doute mes compétences, jamais. Surtout que c’est par pure provocation parce qu’elle a déjà joui deux fois. Elle veut juste me pousser à bout. Me tester. Ou alors, c’est simplement sa façon de faire… Elle n’a pas intérêt à se plaindre par la suite. Quand on me cherche on me trouve. A présent, j’étais de nouveau en elle et je repris mes coups de rein, plus amples, plus rapides, plus violents que précédemment. Est-ce qu’un gentil prince ferait ça ? Bouge-toi un peu aussi. Parce qu’à part m’allumer, me réclamer sans cesse toujours plus, faire des caprices et se plaindre, elle ne fait pas grand-chose. Mauvaise foi ? Sans doute.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] - Page 2 EmptyVen 8 Mai - 11:50
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Parler pendant l'acte n'était sans doute pas le moment idéal, mais la phrase était presque sortie toute seule. La question si vivace. Que pouvait-il bien vouloir de moi ? La patience, le temps qu'il avait pris, l'énergie dépensée pour me mettre dans son lit... Il avait mis tant d'acharnement, pour quoi ? Prouver que je n'étais pas un robot ? Que même un robot ne pouvait que craquer pour lui ? C'était exactement son genre, mais j'avais tant de mal à croire qu'il ne pouvait y avoir que ça. Malheureusement, croire que c'était le moment idéal pour obtenir des petites confidences d'Owen était surestimer le pouvoir de la chose. Non, monsieur était trop concentré sur ses gestes. Typique des hommes.

Par pur ego, il m'avait alors fallu trouver une échappatoire, justifier mes mots et ma question et je l'avais trouvé en faisant semblant de ne pas être satisfaite par la « douceur » avec laquelle il me possédait. Ça n'était pas forcément juste, mais qu'importe. Doux ou plus torride, je voulais le sentir en moi et je voulais qu'il désire ma peau comme je désirais la sienne. Peut-être que les choses pouvaient devenir intéressante si je le poussais dans ses retranchements, non ?

Il me demanda si je voulais vraiment jouer à ce genre de jeu et alors que son regard et son ton se faisait sans équivoque et je me sentis frémir contre lui, rougissant d'anticipation. Il m'intima de ne pas m'en plaindre par la suite et je me promis de ne jamais évoquer ce soir, de toute façon. Ce soir était une histoire d'une seule fois, une folie sans conséquences, une fois pour prouver un point et obtenir un plaisir difficilement accessible. Demain serait un autre jour et demain, je ne serais plus qu'Olivia O'Ceallaigh, l'assistante et fausse épouse d'Owen O'Ceallaigh. Un patron irrévérencieux et irrespectueux. Un homme détestable... Mais ce soir, il était cet homme qui me faisait vibrer et que j'autorisais à faire de moi sa chose par pur plaisir de sentir les effets de son toucher expert. Il me reprocha de trop parler, s'exclamant que si j'utilisais ma bouche pour faire autre chose cela irait beaucoup mieux. Avant que je ne puisse répondre, cependant, il sortit de moi, m'obligeant à me retourner. Je me mordis la lèvre, posant les mains à plat sur le mur de la douche, frissonnant du creux des reins jusqu'à la nuque lorsqu'une de ses jambes s'immisça entre les miennes pour s'ouvrir l'accès et que sa main imposa à mon dos de se cambrer pour positionner nos intimités de sorte qu'il puisse prendre ce qu'il voulait de moi de manière bien moins charmante et chevaleresque.

Juste avant de se lier à nouveau à mon corps, il me donna une gifle sur les fesses, qui claqua bruyamment dans le silence de la salle de bain. Silence brisé uniquement par le bruit de l'eau et par notre présence. Je gémis, sans savoir si c'était de douleur... ou de plaisir. Je n'étais pas ce genre de fille. Je n'étais pas une masochiste. Ce genre de comportement avait tendance à me faire fuir. Mais je savais que je l'y avais poussé. Je l'avais atteint dans son égo et c'était bien une chose qu'il ne pouvait tolérer. Il lui fallait montrer qui était le patron. Qui dirigeait. Je ne pouvais décemment pas lui reprocher d'être furieux contre moi et de me le faire payer, alors même que j'étais responsable... Enfin, je ne pouvais pas tant que cela restait dans les limites du correct. Hors de question qu'il fasse tout ce qu'il veut pour assouvir ses besoins de vengeance par le sexe. Je n'étais toujours pas son jouet.
Mon gémissement se prolongea encore lorsqu'il entra dans moi, sans aucune précaution, juste parce qu'il avait décidé de taper au fond de moi. Et comme il s'était plaint que je n'agissais pas hormis pour gaspiller ma salive en parlotte, je poussais mon bassin vers l'arrière pour l'y aider, alors qu'il poussait vers l'avant pour entrer. A chaque coup de rein, j'effectuais le mouvement inverse au sien, pour qu'il sorte presque entièrement de moi, pour re-rentrer aussi profondément que possible, me mordant la lèvre pour ne pas faire un boucan d'enfer qui pourrait réveiller mes parents. Si ses encouragements m'avaient aidé à me lâcher et si j'avais trop de plaisir pour le cacher plus longtemps, je ne tenais pas vraiment à ce que notre nuit soit le sujet de discussion principal au petit-déjeuner demain matin.

Il voulait que j'agisse autrement qu'en parlant. Très bien, tu l'auras voulu tout autant que moi, mon amour, songeais-je en me cambrant encore davantage, jusqu'à poser ma tête contre son épaule. La position n'était sans doute pas la plus glorieuse à voir de loin, mais tellement sexy d'aussi près qu'Owen l'était, puisqu'il se retrouvait à me posséder par derrière, tout en ayant une vue imprenable et plongeante sur ma poitrine. Toutes ses années à travailler la position de la roue et d'autres positions complexes au yoga avait finalement ses avantages en dehors des tapis. Souriante, je glissais ma langue sur la peau de son cou et une de mes mains dans mon dos, descendant jusqu'à nous, notre union. Je parcourus son aine du bout des doigts, jusqu'à pouvoir prendre les choses dans ma paume, jouant plus ou moins doucement avec alors qu'un nouveau coup de rein trouva le bon angle pour me faire me tendre de plaisir.


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Owen O'Ceallaigh
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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] - Page 2 EmptyJeu 14 Mai - 2:49
C'est une blague?

Je suis typiquement le genre de personne impulsif, qui répond immédiatement à la provocation. Que j’aie tort ou raison, peu importe, quand on me cherche on me trouve. Ça m’avait valu des arcades ensanglantées et des lèvres abîmées par le passé mais c’était plus fort que moi. Je n’aime pas qu’on me prenne pour un con. Là pour le coup, elle me provoquait sur mon propre terrain, d’une manière assez déloyale. Parce qu’elle avait beau le nier, insinuer qu’elle s’ennuyait, son corps ne me trompait pas. Je l’ai fait jouir par deux fois et elle ose me comparer à un putain de prince cucul la praline ? C’est de la mauvaise foi pure et dure. Ou alors, je ne sais pas, elle se venge de ce que je lui fais subir au boulot ? Qui sait ? Les femmes sont tellement sournoises. Ça ne m’étonnerait même pas. Ou alors, je lui découvre un penchant que je n’imaginais pas. Cette femme est tellement surprenante ce soir…

Avant de faire quoi que ce soit, je l’avais mise en garde. Qu’elle ne vienne surtout pas se plaindre après parce qu’elle l’aura cherché. Ça n’avait pas l’air de l’effrayer ou la perturber parce qu’elle se mit à rougir. Ah. Elle a donc des penchants un peu spéciaux ? Elle me plait de plus en plus celle-là. Elle joue avec le feu, j’aime ça. Elle se positionna correctement, posant ses mains contre le mur. Penchée en avant de la sorte, complètement à ma merci, c’est une position que ne plait pas forcément à tout le monde. Certaines n’aiment pas l’image que ça leur donne. Mais peu importe, c’est moi qui décide. Un gémissement s’échappa de ses lèvres lorsque ma main s’abattit bruyamment sur ses fesses. Tu l’as cherché. Plaisir ou douleur ? Il n’y a qu’un pas. De nouveau en elle, mes mouvements n’avaient rien de tendres, fini la douceur. Elle veut autre chose, elle va être servie. Elle ne restait pas passive cependant et couplait ses mouvements de bassin avec les miens, me permettant presque de sortir complètement pour rentrer de nouveau entièrement. Des mouvements amples, rapides, sans retenue. Le plaisir grimpait en flèche.

Elle finit par se redresser, se cambrant au maximum pour poser sa tête contre mon épaule. God, allumeuse et super souple. Et elle n’arrive pas à se trouver un mec ? Pire, elle ne tombe que sur des mauvais coups ? Alors elle est extrêmement mal chanceuse, parce qu’avec une souplesse pareille, on peut en faire des choses… Est-ce qu’elle fait de la gym ou ce genre de sport depuis toute petite ? Non parce que franchement, ça laisse tellement de possibilités… Bref, concentration Owen, tu fantasmeras plus tard. En plus, la vue est plutôt sympa de mon point de vue. Il semblerait qu’elle ait pris au pied de la lettre ma réflexion de tout à l’heure concernant l’utilisation de sa bouche parce qu’elle venait glisser sa langue dans mon cou. Instinctivement, je penchais légèrement la tête sur le côté pour lui faciliter l’accès. Je ne réduisais pas le rythme pendant ce temps et l’une de ses mains parcourut l’espace entre nos deux corps pour venir caresser du bout des doigts la naissance de mes jambes. Puis ses doigts glissaient le long de ma peau et sans mauvais jeu de mot, elle prit les choses en main. Seigneur, est-ce possible de mourir de plaisir ? Non parce que là honnêtement, c’est juste indéfinissable. Je crois pouvoir dire sans me tromper que je suis en train de passer l’une des meilleures nuits de ma vie. Je suis réellement incroyablement surpris par Olivia. Je ne la pensais pas du tout comme ça. Bon dieu, comment peut-on autant se tromper sur les gens ? Ça me sidère.

Ma respiration s’emballait considérablement alors que le plaisir atteignait des sommets. Et je devais réellement penser à autre chose et me concentrer pour ne pas tout lâcher maintenant. Pense à ton boulot. Ouais, je suis justement en train de coucher avec mon boulot… en quelque sorte. Je ralentissais légèrement pour garder un minimum de contrôle alors que j’amenais ma bouche sur son épaule pour la mordiller légèrement tout d’abord. Puis je glissais ma langue sur sa peau jusqu’à la naissance de son cou. A ce moment-là, je posais mes lèvres sur sa peau pour la lui aspirer doucement, lentement. Si personne ne nous entend cette nuit, un suçon sera toujours visible demain matin. Une sorte de marquage de territoire ? On peut voir ça comme ça. Une fois mon œuvre terminée, je reculais ma tête de son cou, satisfait. Mais malgré mes efforts pour tenir, je sentais bien que la fin était proche.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] - Page 2 EmptySam 16 Mai - 22:49
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Je me découvrais une certaine passion toute nouvelle avec cet homme. J'adorais le pousser à bout. C'était déjà un jeu que j'avais commencé à découvrir avec plaisir, mais ce soir, le plaisir de le voir devenir fou rien qu'à cause de ce que je pouvais lui dire ne faisait qu'agrémenter le reste. Bon sang, il avait raison, il savait comment faire plaisir. C'était probablement la meilleure partie de jambe en l'air que j'avais eu depuis une décennie et c'était déjà très... vraiment très bien. Mais pouvoir en plus voir la colère et le défi sur son visage, cette volonté de montrer qu'il était le patron et tous ces gestes qui trahissaient combien il devenait fou lorsque j'arrivais à le blesser dans son ego... Bon sang, rien que ça, ça aurait pu m'arracher un orgasme.

J'allais en avoir un... Encore un. C'était certain. Mais je n'irais pas seul dans ce pays magique là. La réaction de son corps, sous ma langue et sous mes doigts, trahissait vite combien je pouvais l'emmener lui aussi et je n'avais pas l'intention de lâcher tant que lui n'aurait pas eu sa dose aussi. Il avait dit une chose au cours de la soirée et j'étais tout à fait d'accord avec. Le plaisir ne valait le coup que s'il était partagé. Ce que j'avais toujours aimé dans le sexe avec Dimitri, c'était ce besoin compulsif d'obtenir son plaisir, mais de voir l'autre avoir du plaisir également. J'avais perdu cela de vu avec les années, parce que j'avais pris le sexe pour le sexe. Partenaire ou jouet, c'était du pareil au même. La communion des corps, le plaisir à deux, ça avait aussi peu d'intérêt que le cœur. Merde. C'était finalement lui qui avait raison au sujet des coups d'un soir... Plutôt mourir que de le lui concéder.

Je gémis, un peu frustré, quand il se mit à ralentir le rythme. Pourquoi, bon sang ? J'étais si proche... Et il posa sa bouche au creux de mon cou. J'ouvris de grands yeux une seconde, réalisant qu'il avait décidé de me faire un suçon. Merde, connard ! Il me marquait au fer, l'ordure. « Arrêtes de jouer », grognais-je en glissant une main dans sa nuque, ripant sa peau de mes ongles et faisant presque de même – plus délicatement quand même – de mon autre main sur ses... parties intimes. Je ne voulais pas de ses marques, je ne voulais plus de ses jeux. Je voulais qu'il aille au fond des choses maintenant. Je voulais qu'il aille toucher ce point si sensible que certains hommes pensaient n'être qu'un fantasme et qu'il m'arrache à nouveau à ce monde, qu'il me plonge dans la luxure et le plaisir. Je voulais qu'il soit obligé de me tenir pour ne pas que je m'effondre tant le plaisir aurait été grand et qu'il grogne de plaisir parce qu'il aurait aimé me... Oui, il fallait que j'ose le dire : parce qu'il aurait adoré me culbuter comme il l'avait fait. Sans retenue. Mes parents deviendraient fous s'ils savaient quel langage je pouvais avoir. Mince, avoir vécu quelques années avec un flic avait finalement laissé ses séquelles. Qu'importe. Je ne devais pas penser à lui maintenant. Je ne devais penser qu'au mec en moi et au plaisir qu'il me procurait... S'il se décidait à accélérer un peu le rythme pour aller taper au bon endroit et m'arracher cet orgasme qui ne pointait que trop férocement le bout de son nez.

« Fais-moi venir, Owen », quémandais-je en roulant du bassin, attisant le feu entre mes jambes, pressant malgré moi les doux petits bijoux dans ma paume. « Fais-moi venir et vient avec moi... » Et je lâchais tout ce que j'avais sous mes doigts, me redressant pour me pencher complètement, prenant appuie sur le mur de mes mains, ne touchant plus sa peau que par la fusion de nos corps et nos jambes entremêlés. Je cambrais le dos pour obtenir un nouvel angle entre nous et repris mon jeu d'accompagner ses mouvements de bassin pour le retirer presque entièrement avant de le pousser à entrer en moi toujours plus profondément. Juste un peu... Encore... Et j'y serais... Juste un peu plus... Ooooh putain ouiiii, me mordis-je la lèvre quand il tapa pile au bon endroit pour m'arracher un orgasme. Sous le choc, je serrais les cuisses, luttant pour rester debout, alors qu'il était toujours en moi... Juste encore un moment...


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] - Page 2 EmptyLun 18 Mai - 19:37
C'est une blague?

Olivia n’avait jamais été une assistante comme les autres. Elles avaient plus ou moins toutes le même profil, ne cherchant jamais à mettre en doute mon autorité ou à me défier. Mais alors elle, c’est tout l’inverse. Il n’y a qu’à voir son comportement alors qu’on s’envoie en l’air, me comparant à un tendre prince niais et mou ou je ne sais plus quoi. Elle a le don de me foutre en rogne, peu importe les circonstances et ça c’est vraiment très fort. En théorie, rien ne pourrait agacer un homme quand il couche avec une femme – bon à part quelques problèmes de lever de drapeau si je puis dire, mais je n’ai jamais rencontré ce problème, alors je ne peux pas dire. Mais alors toucher mon ego à ce moment-là… Faut y aller. Surtout que je suis pleinement conscient de mes compétences. Elle n’a pas le droit d’en douter alors que je lui ai fait gouter le plaisir ultime par deux fois. Non non, c’est juste par défi. Parce que Madame aime me défier et me provoquer.

Sauf que je ne suis pas le genre de personne à me laisser faire. Pire, je ne laisse personne se payer ma tête et s’en tirer à bon compte. Bon, dans son cas, elle n’aura franchement pas à se plaindre. Des tas de femmes tueraient pour être à sa place en ce moment précis. Elle a beau nier tout ce qu’elle veut et me laisser croire qu’elle s’ennuie, son corps la trahit, c’est indéniable. On ne peut pas simuler ce genre de chose. Alors, ça me fait doucement rire. Elle cherche juste à me faire chier. Quoi d’autre ? Sauf que des tas de mecs rêveraient également d’être à ma place à l’heure actuelle. On ne dirait pas comme ça, en la voyant, qu’elle pouvait avoir des doigts de fée, elle aussi. Parce qu’autant elle prenait un plaisir certain, autant elle n’était pas la seule dans ce cas-là. Loin de là.

J’avais décidé alors, pour me venger un peu de marquer sa peau pour un petit moment. Les suçons durent quelques jours, comme ça elle se souviendra qu’on ne se fout pas de moi impunément. Lorsqu’elle réalisa ce que j’étais en très de faire, elle me demanda – m’ordonna – d’arrêter de jouer. Jouer ? Qui parle de jouer. Je ne joue pas, je lui fais payer son insolence, c’est différent. Pour joindre le geste à la parole ou par simple envie, je ne sais pas, elle commença à me griffer dans le cou. Ouais ben mollo. Mais je compris vite que ce n’était pas par envie mais plus comme une sorte d’avertissement quand elle me griffa aussi les parties intimes. Je me crispais et attrapais immédiatement sa main. « Oh wow wow doucement ! » Okay, j’arrête. De toute façon, elle aura quand même une marque. Bien fait.

Et elle me demanda de la faire jouir. Là, tout de suite. J’étais en feu déjà depuis un certain temps et cette supplication – en plus de tout le reste – ne faisait que l’attiser davantage. Fais-moi venir et vient avec moi... J’eus un petit sourire à cette réplique. Le plaisir ça se prend à deux. S’il n’y en a qu’un sur deux qui est satisfait, ce n’est pas drôle. C’est ce que je me disais toujours. Il semblerait qu’on soit sur la même longueur d’ondes sur ce principe. Je pense pouvoir parler pour nous deux en disant ça, mais venir ne va vraiment pas être difficile. Je sens que j’arrive au bout du bout. Je me retiens juste depuis tout à l’heure pour elle. Mais si elle veut qu’on y aille, alors on va y aller. Elle lâcha tout et se pencha en avant en posant ses mains contre le mur devant elle. J’en profitais pour accélérer le rythme une dernière fois, me donnant à fond pour la dernière ligne droite. Je le sentais monter tellement vite, ce plaisir que je tentais de refouler depuis quelques minutes. Mais là, je ne pouvais clairement plus. Et au bout de quelques courtes minutes d’effort intense commun, après un dernier mouvement, le plaisir explosa, atteignant son summum dans un râle de plaisir incontrôlé. J’étais à bout de souffle, épuisé, mais pourtant tellement bien. Je sentis son corps se contracter et ses cuisses se resserrer. La sentant partir, je plaçais mes mains sous son ventre pour ne pas qu’elle tombe. « Hop là, reste avec moi. » Je me retirais d’elle et sentant également que mes jambes tremblotaient légèrement, je m’asseyais contre le mur froid de la douche et l’attirais avec moi pour qu’elle s’asseye aussi. La tête contre le mur, je fermais les yeux quelques secondes pour reprendre ma respiration et revenir sur terre. « T’es vraiment particulière Olivia… » Voilà que je pense tout haut... Autant je prends toujours mon pied avec n’importe qui, autant il y a des femmes avec un niveau au-dessus des autres. Olivia en fait clairement partie.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] - Page 2 EmptyVen 22 Mai - 19:12
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Il ne me connaissait pas. Il ne savait rien de moi. Il ne savait pas qui j'étais, de quoi j'étais capable et ce que je pouvais faire. Ni par le cœur, ni par le corps. Le défier était ma seule arme. Parce que je pouvais faire de lui ce que je voulais, le pousser dans ses retranchements d'un simple mort, d'une simple phrase bien pertinente, mais aussi parce que plus il était furieux, moins il voyait. Moins il sentait. C'était ridicule, mais j'avais toujours eu peur qu'un homme découvre ce que j'avais fait pendant l'acte. J'avais toujours eu peur d'avoir des cicatrices au niveau de mon intimité qu'un homme expérimenté aurait pu sentir. Mais les cicatrices étaient uniquement psychologiques. Je le savais. Je l'avais toujours su. Le médecin me l'avait assuré le jour où je l'avais fait. Cela n'empêchait pas la peur, cependant et si j'arrivais à contrôler mes pensées avec les autres, avec ces médiocres amants que j'avais eus par le passé, je n'arrivais pas à rationaliser avec Owen. Parce qu'Owen connaissait trop le corps des femmes. Parce qu'il se vantait de pouvoir faire plaisir à une femme à tous les coups, parce qu'il connaissait parfaitement cette part intime d'elles. Comment rationaliser avec ça et penser sereinement que l'horreur commise remontait à trop loin pour qu'il en reste physiquement la moindre trace ?

Je fermais les yeux pour ne pas verser de larmes alors que je revenais peu à peu à la réalité et que cette peur primitive refaisait son apparition, gâchant tout du très agréable moment que je venais de passer et dont je n'étais pas encore remise. Owen m'attrapa par la taille alors que j'allais m'effondrer, m'amenant contre lui pour qu'on glisse contre le mur et la douche et nous trouver en sécurité au sol, alors que l'un comme l'autre, nous reprenions difficilement notre souffle. Il souffla que j'étais vraiment particulière et je poussais un petit rire de dépit. « Je te l'ai déjà dit. Tu ne me connais pas », raillais-je en fermant les yeux, basculant la tête en arrière jusqu'à toucher le mur avec mon crâne. « Tu ignores tout ce dont je suis capable. » Dieu, pourquoi ma voix avait toujours l'air si sexy et provocante après l'orgasme ? Pourquoi cette phrase sonnait comme une invitation pour une prochaine fois et de nouveaux plaisirs nouveaux ? « Mais je dois t'avouer quelque-chose », signais-je finalement. Vaincue. « Ce qu'on dit sur toi est fondé. Ton ego reste démesuré, selon moi, mais tu es vraiment... Oh merde, c'est la première fois que j'ai trois orgasmes sur trois rapports consécutifs avec le même mec... et la même nuit en plus. Alors, tu vois bien ce que je veux dire, Owen », riais-je en posant mon regard sur lui. La tête ainsi tourné vers son visage, j'avais la peau de son épaule juste là, si proche de ma bouche. J'embrassais rapidement son épaule et me relevais, quittant son corps, me retrouvant à nouveau sous le jet d'eau dont nous nous étions finalement bien éloignés sans l'éteindre pendant que l'on couchait ensemble. « Mais quoi qu'il en soit, on se lave et c'est terminé », ordonnais-je avec le cran du soir qu'il me restait encore, consciente que dès demain, je ne pourrais que bafouiller sur le sujet de cette nuit. Je devais me montrer clair tant que j'avais encore un peu de pouvoir. Tant que le sexe avait encore ce pouvoir sur moi, qui me faisait croire en ma puissance et en ma capacité à décider des choses. « C'était une chose d'une seule fois. » De trois, en réalité, mais il comprenait la chose. C'était une affaire d'une seule nuit. Qu'il ne compte pas retrouver mon corps nu de si tôt.

Déterminé, j'attrapais le shampoing et m'en versait une bonne dose dans la main pour me l'appliquer soigneusement sur mes cheveux, trop collant de sueurs malgré le fait qu'ils étaient mouillés pendant toute notre partie de jambe en l'air dans la douche. Je savais que ça ne servait à rien de le mettre dehors. Nous venions d'avoir des rapports sexuels. Les meilleurs de ma vie. Il allait se foutre de moi si je lui disais que j'avais besoin d'intimité pour me laver et il allait exiger d'avoir la priorité sous prétexte qu'il était le patron – et probablement un truc du genre « Et puis c'est moi qui ait le plus donné de ma personne jusqu'à présent » - alors autant ne pas chercher à épiloguer et prendre cette douche, avec lui si besoin. Il fallait juste que j'arrive à garder mes mains savonneuses sur mon corps et pas sur le sien.

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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] - Page 2 EmptySam 23 Mai - 0:25
C'est une blague?

Cette femme était particulière. Tellement particulière et spéciale. A tel point qu’elle m’avait révélé des atouts que je n’aurais jamais pu soupçonner de sa part. Olivia Penrose était en fait plutôt douée en la matière. Qui l’eut cru ? Elle m’avait montré qu’elle était habile de ses mains, douée de ses doigts, agile et souple. Moi qui la pensais frigide et compagnie, je m’étais bien trompé. Mais ce sont souvent celles qui en montrent le moins qui sont souvent les plus douées. La preuve ce soir. Je prends toujours mon pied quand je m’envoie en l’air avec une femme mais à des degrés différents selon leur passivité, leur expérience. Mine de rien, et contre toute attente, Olivia entre dans les catégories les plus hautes. Surprenant. Vraiment. Preuve qu’en bossant simplement avec des gens, on ne les connait absolument pas. Qui aurait pu croire que derrière son air coincé se cache en réalité une déesse du sexe ? Certainement pas moi.

Adossé contre le mur de la douche, tête en arrière contre le mur, je reprenais doucement mon souffle et mes esprits, dévoilant mes pensées tout haut. J’étais épuisé, vidé, crevé. Deux coups de suite avec si peu de repos entre deux, c’est fatigant même pour les meilleurs. Elle se mit à rire légèrement avant de préciser qu’elle m’avait déjà dit que je ne la connaissais pas. Effectivement. Elle ajouta que j’ignorais tout ce dont elle était capable, ce qui, je dois dire, piqua ma curiosité. Aussitôt je tournais la tête vers elle en souriant. « Vraiment ? C’est une invitation ça ? » Avec cette façon de le dire, cette voix si sensuelle, je prenais ça clairement pour une invitation. C’est incroyable à quel point les femmes peuvent encore être attirantes alors qu’elles nagent en plein bonheur, et qu’elles planent encore. Je trouve ça tellement… sexy. Surtout quand je sais que je suis le responsable de cet état de bien-être. Sa réplique suivante attisa encore plus ma curiosité. Elle devait m’avouer quelque chose ? Quoi donc ? Je continuais de la regarder, attendant la suite. Elle affirma que les rumeurs sur moi étaient fondées. Oh, je suis si populaire que ça ? Evidemment. Je n’eus pas le temps de me demander de quelles rumeurs elle pouvait parler parce qu’elle mentionna mon ego surdimensionné et le fait que je sois vraiment… Vraiment quoi ? Par la suite, je voyais parfaitement où elle voulait en venir et ma fierté fut sensiblement flattée. Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire de satisfaction. C’était la première fois pour elle qu’elle atteignait trois orgasmes avec le même mec, la même nuit. Alors, si je voyais ce qu’elle voulait dire ? Bien sûr. « Non, je ne vois pas. » Plaisantais-je. « Je suis vraiment quoi ? Doué ? Parfait ? Merveilleux ? Exceptionnel ? Un autre qualificatif du même genre ? » J’aime qu’on vante mes mérites, mais quand ça ne veut pas sortir de sa bouche, je peux l’aider un peu pour mettre des mots sur tout ça. J’ai même l’habitude qu’on me remercie après une partie de jambes en l’air. Ce n’est pas la première fois. Mais venant d’elle, c’est encore meilleur. Parce qu’elle ne me fait jamais de compliment. C’était bien la première fois et ça me faisait rire. « Mon dieu Olivia, est-ce que c’est le fait d’avoir atteint l’orgasme trois fois de suite qui te permet de me faire des compliments aussi facilement ? Je suis touché. » Petite touche d’humour, pour me moquer gentiment d’elle. « Il faut que tu prennes ton pied plus souvent. » Avec moi ou un autre. Mais avec moi c’est mieux.

Elle déposa rapidement un bisou sur mon épaule avant de se lever, alors que je restais toujours assis par terre, suivant son mouvement du regard. Alors qu’elle glissait sous le jet d’eau de la douche, elle précisa qu’après qu’on se soit lavés, ce serait terminé. Si elle ne tient pas le coup tant pis pour elle. Elle n’en aura pas d’autre pour cette nuit. Je ne rajoutais rien, me contentant de regarder l’eau couler sur sa peau, comme hypnotisé. Terminé, terminé… Peut-être. Peut-être pas. Tout dépendra de mon humeur dans quelques minutes, le temps que je récupère un peu de force. Mais elle précisa alors que c’était une histoire d’une seule fois. Ou d’une nuit en l’occurrence. Ah d’accord. Elle avoue que je suis son meilleur coup mais elle ne voudra pas retenter l’expérience ? Vraiment ? Combien on parie qu’elle cèdera de nouveau ? Cette phrase me tira de mes pensées et je me levais à mon tour, m’approchant d’elle, dans son dos et posant mes mains sur ses hanches. Je me penchais à son oreille pour lui murmurer. « Tu me supplieras pour qu’on recommence, tu ne résisteras pas. Tu connais mes talents et encore, tu n’en as pas vu toute l’étendue. Tu craqueras, fais-moi confiance. » Si elle peut promettre des choses, moi aussi. Je n’ai pas vu tout ce dont elle est capable ? Elle non plus. Je mordillais doucement son oreille avant de m’écarter d’elle et de sortir de la douche le temps d’aller jeter mon préservatif dans la poubelle.

Elle voulait qu’on se lave ? D’accord. Je vois qu’elle a déjà commencé alors je ne vais pas attendre trois heures qu’elle termine. Je revenais donc dans la douche et le temps qu’elle se savonne les cheveux, j’en profitais pour passer sous le jet d’eau pour me mouiller complètement, frottant un peu mes cheveux au passage. Puis je récupérais un peu de gel douche dans ma main et me plaçais derrière elle. Je commençais à savonner mes bras mais bien vite me laver n’était plus ma priorité. Je la voyais nue devant moi, je n’allais quand même pas rester à ne rien faire non ? C’était plus fort que moi, j’avais ce besoin de contact dès qu’une femme se trouvait dans le plus simple appareil sous mes yeux. Alors n’y résistant plus après quelques minutes – secondes ? – j’approchais d’elle pour lui savonner le dos, massant ses épaules pour la décontracter encore plus, si c’était possible. En fait, mon traitement ressemblait plus à un massage qu’autre chose… Et elle ose me dire que c’est l’histoire d’une seule fois ? Alors que je suis aux petits soins pour elle ? Elle succombera une nouvelle fois. Peut-être pas aujourd’hui. Mais elle retombera dans mon lit quand le moment viendra.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] - Page 2 EmptySam 23 Mai - 17:09
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
Bien sûr j'avais flatté son ego en lui disant qu'effectivement, il était un très bon amant. Bien évidemment, il n'allait plus me lâcher avec ça. Mais je devais le reconnaître. Tout ça avait commencé parce que je lui avais dit que parler et ne pas agir faisait douter des compétences et parce que je l'avais poussé à avoir des rapports pour me prouver le contraire. Je devais lui avouer que je m'avouais vaincue. Que sa vantardise n'était pas infondée et que les rumeurs n'en étaient désormais plus pour moi, mais une certitude. Je devais le lui avouer, même s'il allait devenir imbuvable après. Et comme je l'avais deviné, ma voix rendue rauque de désir et de plaisir lui sembla être une invitation, alors que mes compliments avaient rendus son ego encore plus démesuré que d'ordinaire. Il avait de quoi être fier, c'est vrai, surtout après m'avoir fait avoir trois orgasmes en une nuit, mais je n'allais pas continuer de jouer son jeu. Je n'allais pas lui en dire plus, ni qu'il était doué, ni parfait. Merveilleux ou exceptionnel ? Et puis quoi encore ? Même pas en rêve O'Ceallaigh. Il te manque encore trop de qualité pour être parfait ou exceptionnel.

Il voulut me taquiner, s'étonnant sur le fait que les multiples orgasmes de ma nuit étaient peut-être ce qui me rendait plus prompt aux compliments et que cela le touchait. Il ajouta qu'il fallait que je prenne mon pied plus souvent et je lui lançais un regard noir, probablement pas aussi menaçant que je l'aurais voulu. Je ne savais que trop le regard que j'avais après l'amour, après une bonne partie de jambe en l'air. Je savais qu'aucune colère ne pouvait colorer assez mon visage pour effacer la béatitude et le plaisir. Pas pendant encore plusieurs longues minutes. J'étais trop sensibles au point G... « Je suis honnête, c'est tout, mon cher. Quand j'ai des raisons de complimenter quelqu'un, je le fais. Quand je dois reconnaître mes tords... Et bien il m'arrive de le faire. Mais je ne vais certainement pas dire à quelqu'un qu'il est nul quand il arrive à me faire prendre mon pied », assurais-je.

Il ne fut pas vraiment d'accord avec ma promesse que c'était une chose d'une seule fois, se relevant à son tour. Il vint se placer derrière moi, posant délicatement ses mains sur mes hanches, arrachant un frisson à ma peau alors que celle-ci s'enflammait au contact de ses doigts, dont elle ne connaissait que trop l'expertise. Approchant sa délicieuse bouche de mon oreille, il me jura que je finirais par le supplier de me prendre à nouveau, m'assurant que je ne saurais résister, que je n'avais pas encore vu toute l'étendue de son talent. Il alla ensuite jeter le préservatif, non sans avoir taquiner le lobe de mon oreille de ses dents avant et revint rapidement dans la douche, se saisissant du gel douche pour se savonner alors que j'achevais de rincer mes longs cheveux à grandes eaux. « On verra ça, mon cœur. Je peux me montrer très frigide quand je le veux, tu te souviens ? » C'était ce qu'il pensait de moi avant, non ? Ça n'était pas pour rien. Je savais me contrôler. Contrairement à lui, je savais comment me retrouver continuellement face à la tentation sans y céder...

… Ou du moins, je pouvais essayer, songeais-je alors qu'il s'ennuyait rapidement de son savonnage solitaire et qu'il se décidait à savonner mon dos, ses doigts prenant le chemin d'un massage, plus que d'un savonnage en bonnes et dues formes. Je fermais les yeux en me mordant la lèvre inférieure, laissa ma tête tomber en arrière alors que ses mains prodiguaient d'excellents soins. Je m'obligeais à rester concentrer, savonnant l'avant de mon corps le plus rapidement possible, sans trop fondre sous ses caresses, avant de me retourner vers lui, le jet d'eau évacuant le savon sur mon corps alors que je posais mes mains pleines d'une dose de savon reprise sur son torse. Je caressais doucement sa peau, glissant sur ses clavicules du bout des doigts, roulant la mousse sur ses mamelons de mes pouces, glissant encore sur son ventre, autour de son nombril, sur le V bien dessiné de son bas ventre. Je quittais l'œuvre de mes mains des yeux pour plonger mes prunelles dans les siennes, alors que je caressais sa taille d'une main savonneuse, glissant entre ses jambes pour le laver. « Non, pas de nouveau round, mon cœur », soufflais-je en sentant sous mes doigts les effets de mon travail. « C'est juste un... » Je cherchais le bon mot, le trouvant finalement. « Un remerciement », dis-je en vrillant mon poignet, le caressant avec plus d'insistance.

Un sourire carnassier s'étendit sur mon visage alors que je nous faisais tourner, le poussant lentement vers le mur, alors que je continuais sans m'arrêter et sans cesser de le regarder. J'avais dit que c'était terminé. Je n'avais pas précisé tous nos ébats, toutes nos caresses, non ? Je pouvais encore le faire jouir avec ma main. Juste une fois. Juste une dernière petite fois. Un remerciement, comme je le lui avais dis. Une preuve que je pouvais aussi me satisfaire de faire tout le travail et de simplement le regarder atteindre le nirvana pour moi, à cause de moi. J'avais eu ma dose, je n'avais plus besoin de lui en moi, mais je voulais savoir que je pouvais lui faire perdre la raison. Je voulais qu'il se souvienne toujours de l'effet de mes doigts sur son membre insatiable. Je voulais savoir qu'à l'avenir, il me suffirait d'un mot, d'une main bien placé pour le ramener toujours à ce moment et le déstabiliser même dans les moments de grande concentration professionnelle. Il me suffisait juste de ne pas perdre le contrôle et de lui faire comprendre que c'était moi qui menait pour le moment. Que son corps m'appartenait. Aucun baiser, aucun suçon. Aucune bouche sur la peau de l'autre. C'était juste une de mes mains sur son épaule pour le maintenir contre le mur et une autre entre ses jambes pour lui faire oublier son nom.

Mes caresses se firent rapidement plus intenses, plus fiévreuses, alors que j'évitais toujours sa bouche et repoussais ses mains chaque fois qu'il voulait y mettre son grain de sel ou que ses réflexes cherchaient simplement à m'enlacer pour me rapprocher de son corps. Je ne quittais pas ses yeux des miens, cherchant dans son regard ce qui lui plaisait, ce qui passait moins bien, quand il fallait que j'accélère et quand il avait besoin que je ralentisse le rythme pour faire durer un peu... Proche de ses limites, mais pas encore atteintes. Il voulait que je le supplie ? Bien ! Qu'il quémande la libération en premier.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] - Page 2 EmptyMer 3 Juin - 23:17
C'est une blague?

Une chose est certaine avec cette chère Olivia. Elle devrait s’envoyer en l’air plus souvent. Non correction, elle devrait prendre son pied plus souvent. Parce que si en temps normal, les compliments ne franchissent pas la barrière de ses lèvres, c’est tout autre chose quand elle nage encore en plein bonheur. Jamais, en quatre ans de travail ensemble elle n’avait prononcé le moindre compliment, la moindre attention gentille à mon égard. Et la voilà qui se montrait beaucoup plus démonstrative après avoir atteint le septième ciel, trois fois de suite. Comme quoi, un sentiment d’allégresse et la langue se délie. Elle me connait pourtant, un minimum du moins, et elle sait que j’ai une très forte estime de moi-même. Pourtant elle flatte quand même mon égo, même si je risque probablement – certainement – de m’en vanter ou de lui rappeler cette nuit pendant longtemps. Jusqu’à ce qu’elle ne craque de nouveau. J’ai obtenu ce que je voulais de sa part ce soir. Olivia a toujours été un défi, même inconsciemment. Et ce soir, je suis extrêmement fier de me dire que j’ai gagné. Je sais pertinemment que les rumeurs sur mon compte sont fondées, parfois amplifiées, mais je suis tellement fier qu’Olivia le reconnaisse. Vraiment. Je n’en attendais pas tant de sa part.

La voir tenter de me fusiller du regard pour avoir simplement dit qu’elle devait prendre son pied plus souvent me fit rire. C’est la vérité pourtant. Elle est bien plus agréable dans cet état que dans son état habituel. Enfin, d’un côté, je la paye pour son boulot, pour qu’elle soit efficace pas pour qu’elle me complimente à longueur de journée. J’ai déjà eu une assistante dans ce gout-là. Mais elle était inefficace dans son travail. Quitte à choisir, je préfère la performance professionnelle étant donné que je me repose beaucoup – énormément – sur elle. Elle assura être honnête et n’avoir aucune honte à complimenter quelqu’un quand il le méritait. Cependant lorsqu’elle devait reconnaitre ses torts, elle semblait un peu plus réticente. Oui, j’ai remarqué ce détail. Madame a beaucoup de mal à avouer ses torts. Ça nous fait un point commun. Je déteste ça aussi. De toute manière, j’ai toujours raison. Voilà. « Tu as du mal à reconnaitre tes torts, je suis d’accord. Mais je ne vais pas te blâmer pour ça parce que je suis pareil, même si j’ai très souvent raison. » De toute façon, je n’aime pas qu’on me contredise. Je n’aime pas non plus qu’on me donne des ordres mais ça c’est une autre histoire.

Je savais qu’elle ne pouvait pas me résister. Maintenant qu’elle connaissait mes talents et ce dont j’étais capable, elle y pensera à chaque fois que je m’approcherai d’elle. Ça deviendra automatique. Cette nuit va la marquer et elle s’en souviendra longtemps, j’en mettrais ma main à couper. Alors je suis sûr que si jamais je la titille trop de nouveau, elle me suppliera de recommencer. Elle a reconnu elle-même que j’étais bon. Elle ne pourra plus jamais me résister. Pourtant, elle précisa qu’elle pouvait se montrer très frigide parfois. Si je m’en souviens ? « Un vrai glaçon. Oui. Mais je t’ai prouvé ce soir que j’étais capable de te faire fondre. Alors oui, on verra comme tu dis. Mais la balance penche en ma faveur. » La première fois était la plus difficile, maintenant qu’elle sait comment je fonctionne et comment je m’y prends, elle aura envie de recommencer.

J’avais décidé pour lui faire plaisir, encore – et parce que je ne pouvais pas m’empêcher de la toucher aussi – de lui faire un massage du dos. Elle est déjà détendue, certes, mais personne ne refuse jamais un massage. Au bout d’un moment, elle se retourna vers moi, m’obligeant à la lâcher et à son tour, elle me savonna le torse. Enfin savonner c’était vite dit. Elle glissait plutôt ses doigts sur mon corps. Je ne la quittais pas des yeux alors qu’elle semblait concentrée sur ses gestes, jusqu’à ce que nos regards se croisent. Sa main finit par atteindre mon entre jambe. Quoi ? Encore une fois ? A croire qu’elle venait de lire dans mes pensées parce qu’elle me contredit, ajoutant encore une fois ce petit surnom si charmant qu’elle employait pour me qualifier devant sa famille. Disons plutôt que mon corps m’avait trahi aussi. Il est évident que si elle commence à me tripoter, je ne vais pas rester de marbre, pas dans ces conditions. Elle commença une phrase pour expliquer ce qu’elle était en train de faire mais elle se stoppa pour chercher ses mots. Juste un quoi ? Un remerciement ? Vraiment ? Je n’eus pas le temps de réfléchir plus longtemps que ses caresses devenaient déjà plus insistantes, refaisant monter le désir en moi. On ne me remercie pas de cette façon d’habitude. Enfin, quoi que. Ça dépend des femmes.

Un sourire que j’avais rarement vu sur elle apparut sur son visage alors qu’elle me poussait lentement contre le mur de la douche. Mur assez froid qui me donna un frisson soit dit en passant. Elle continuait son œuvre, accélérant ainsi ma respiration et mon rythme cardiaque. God. Elle va me rendre dingue. Elle posa une main sur mon épaule pour tenter de me maintenir. Genre me maintenir ? Moi ? Ça risque d’être difficile de me faire tenir en place dans les minutes à venir. D’une main experte, comme si elle avait fait ça toute sa vie, elle changea de rythme, m’arrachant au passage quelques soupirs que je ne pouvais pas retenir. Plusieurs fois, je tentais de poser mes mains sur elle, de l’attraper ou de simplement la tenir, de l’embrasser même mais elle me repoussa à chaque fois. Bordel à quoi elle joue. J’avais besoin de la toucher, voire de serrer quelque chose dans mes mains tant le plaisir s’accentuait. Je me mordais les lèvres, faute de mieux, fermant les yeux de temps en temps. Je baissais la tête, je levais la tête, je serrais les poings, j’amenais mes mains sur mon visage bref j’avais du mal à rester immobile. Mes réflexes avaient beau jouer pour moi, elle me repoussait, continuellement. Paradoxalement, ça pouvait sembler frustrant. D’habitude lorsqu’on me prodigue ce genre de traitement, c’est dans un lit alors je peux agripper les draps ou alors on ne m’interdit pas le contact mais là… elle avait attrapé mes cheveux tout à l’heure quand nos places étaient inversées. C’est clairement de l’antijeu.

Cependant, je n’ai pas une résistance à toute épreuve. Pas après une nuit pareille. Alors mon corps commença à se crisper, à se contracter. Je ne pouvais plus tenir, j’étais arrivé au bout de mes limites. Au bout d’un moment, ça devient surhumain de lutter. Je ne suis pas superman. L’explosion se fit dans un râle incontrôlé et toutes mes forces m’échappaient. Je veux bien être endurant mais après trois fois de suite sans beaucoup de repos entre chaque coup, c’est épuisant. Même si pour ce coup-là, je ne me suis pas trop dépensé physiquement. Je suis vidé, dans tous les sens du terme. Je me laissais glisser le long du mur pour m’asseoir et reprendre mon souffle – et pour récupérer un peu d’énergie. « T’es vraiment… » Vraiment quoi ? « J’sais pas. J’trouve pas le mot. » Mon cerveau s’était déconnecté, impossible de réfléchir correctement pour le moment. « T’es pas si prude que ça finalement. » C’est choquant. Perturbant. Mais plaisant.


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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] - Page 2 EmptySam 6 Juin - 1:58
c'est une blague?

j'ai jamais su jouer à ce genre de jeu. trop confiante, trop moi... je perds toujours. j'y laisse ma peau et mes os. et toi tu me perdras... comme les autres avant toi.
On avait bien des points communs. Ça me tuait de le reconnaître, mais ce soir, j'avais pris conscience que nous avions bien des points communs. A plus d'un titre, nous étions du même acabit et il me fallait me forcer pour continuer à dire que malgré tout, il était un homme en tout point détestable, suffisant et insupportable. Et si le jeu reprenait demain matin ?, songeais-je avec appréhension. Je voulais à tout prix qu'il comprenne que cette nuit était l'acte d'une seule nuit et j'avais bien argumenté sur le fait que j'étais d'une frigidité exemplaire quand je le voulais, que le passé nous l'avait prouvé, mais il argumenta à son tour que ce soir il m'avait fait fondre et que cela prouvait que dans le jeu des pouvoirs, il était celui qui avait le plus de chance de gagner.

Et il avait raison, après tout. Alors que je le caressais, alors que ma main sur son corps le faisait réagir comme si j'en étais la maîtresse, je savais qu'il avait raison. C'était lui, qui avait les tous pouvoirs. Parce que je n'étais pas en train de le cajoler parce que j'avais ce pouvoir sur lui de lui faire atteindre le septième ciel, mais parce qu'il me rendait complètement dingue. Parce que le toucher et voir l'effet que ça lui faisait, m'excitait totalement. Parce que j'étais un jouet à la disposition de son bon plaisir. Ma seule victoire était de parvenir à assouvir mon besoin de lui en me faisant violence pour ne pas le laisser me toucher. De lui faire croire, que c'était moi qui avait le contrôle, malgré tout. Ma seule victoire était de voir sa frustration à recevoir sans pouvoir donner, sans pouvoir faire quelque-chose de ses mains. Ma victoire était d'arriver à tenir ma langue, pour ne pas lui avouer combien je le trouvais beau ainsi, luttant pour tenir, luttant pour être assez fort et ne pas exploser de plaisir tout de suite. Ma frustration était de ne pas le voir jouir là, dans l'instant, parce que c'était tout ce que je voulais. Voir le plaisir déformer ses traits, le rendre plus beau encore qu'il ne l'était. Avoir la satisfaction d'en être responsable et d'avoir tenue sans le laisser poser ses mains sur moi.

Il lutta autant qu'il put, cherchant à me toucher à son tour, puis à trouver une utilité à ses mains que je refusais à mon corps et après quelques minutes à peine, sous mes doigts ou peut-être juste parce qu'il avait épuisé tout ce qu'il avait, il finit par venir sous mes caresses. Un râle de plaisir et il toucha l'extase, basculant la tête en arrière en se contractant des orteils jusqu'à la tête, venant entre mes doigts pour mon plus grand plaisir. Je glissais avec lui, alors que, à bout de force, il venait s'asseoir par terre. Ma main toujours entre ses jambes, je vins à genou à son côté, ce maudit sourire satisfait ne quittant plus mes lèvres. Il avoua ne pas trouver les mots pour dire comment j'étais et je souris un peu plus. « Exceptionnelle ? Formidable ? », tentais-je de proposer, jouant le même jeu que lui. Mais non, il assura juste que je n'étais pas si prude que cela. J'approchais mon visage de sien et approchais ma bouche de son oreille, attrapant son lobe entre mes dents. « Je te le dis pour la dernière fois, Owen », soufflais-je doucement. « Il y a tant de choses que tu ignores sur moi et sur toutes les choses que je sais faire. »

Et sans plus de cérémonie, luttant contre mes pulsions primaires pour ne pas l'embrasser, pour ne pas lui donner cette satisfaction d'obtenir encore mes caresses et mes baisers après ça, je me relevais, lavant rapidement mes mains sous le jet d'eau avant de sortir de la douche. Je me séchais le plus rapidement possible avec la première serviette venue, avant de rejoindre la chambre. Avisant mon pyjama, je me sentis incapable de rentrer dedans. J'avais trop chaud. Mon corps tout entier était encore en feu. De dépit, me promettant que cette nuit était la seule et unique fois, j'enfilais simplement un débardeur bleu ciel et une culotte blanche et me glissais sous les draps. Il ne verrait rien, de toute façon, si j'étais déjà couchée quand il revenait dans la chambre. Je m'obligeais donc à fermer les yeux et à tout tenter pour m'endormir rapidement. Demain serait un autre jour et cette nuit serait un agréable passé à oublier.

A oublier... Oublier me semblait si difficile. J'avais encore l'impression de sentir ses caresses, ses baisers brûlants sur ma peau. Fermant les yeux, je me retrouvais à nouveau contre lui, dans ce lit ou dans la douche, mon être tout entier enflammé par la profondeur et l'expertise de ses gestes. J'avais les joues en feu, probablement rouges, alors que je pressais un peu plus mes paupières dans l'espoir de faire disparaître les frissons et le plaisir et l'envie. Merde, comment j'allais survivre à mes journées auprès de lui si j'étais un brasier rien qu'à l'idée qu'il se trouve dans la pièce d'à côté ? Il fallait que je me calme et il fallait surtout que je me calme avant qu'il ne revienne au lit. Demain matin, comme tous les matins, je serais dans ses bras. Probablement même qu'il prendrait un malin plaisir à me prendre dans ses bras dès son retour au lit. Je devais à tout prix rester stoïque. Faire semblant de dormir et m'y tenir.

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ft Owen ɤ C'est une blague ? [NC] - Page 2 EmptyLun 29 Juin - 12:10
C'est une blague?

J’en avais eu des relations d’une nuit avec des femmes dans ma vie. Enormément. Peut-être même plus que je ne pourrais l’imaginer. Après tout, je suis un drogué du sexe et je ne peux pas vivre sans. Mais je dois dire que j’ai rarement été aussi satisfait que cette nuit. Même si certaines sont assez expertes dans le domaine. J’ai été agréablement surpris par les aptitudes d’Olivia que je ne soupçonnais même pas. Elle est franchement incroyable. Qui aurait pu penser que derrière cet air si frigide et sévère se cache une femme aussi surprenante ? Certainement pas moi. Comme quoi, il ne faut pas juger les gens trop vite. Mais en tout cas, c’est bon à savoir et je garde ça dans un coin de ma tête pour plus tard. Je parviendrais à la faire succomber de nouveau. Même si elle affirme que ce n’est que l’expérience d’une nuit, je sais parfaitement qu’elle ne pourra pas me résister pour une prochaine fois. Elle sait de quoi je suis capable, elle sait que je peux lui procurer un bien fou. Il faudrait être dingue pour ne pas vouloir recommencer. De toute manière, je suis bien curieux de connaitre toute l’étendue de ses talents puisqu’apparemment je n’ai pas tout vu.

A bout de force, je m’étais laissé glisser le long de la paroi de la douche pour pouvoir m’asseoir par terre et m’adosser contre le mur. Je n’en pouvais plus, j’étais épuisé. Il fallait que je reprenne mon souffle et que je redescende doucement sur terre pour reprendre mes esprits. Elle s’installa à côté de moi avec un sourire, qui d’ordinaire m’aurait horripilé. Malgré moi, j’avais voulu lui trouver un qualificatif, mais je n’arrivais pas à réfléchir pour trouver le bon mot. Elle est tellement quoi ? Je ne sais pas trop, plein de choses à la fois. Mais elle continua ma phrase à ma place, utilisant des adjectifs valorisants comme j’avais pu le faire pour moi précédemment, ce qui me fit sourire. Je crois qu’on a beaucoup plus de points communs que je ne l’imagine au final. Et je me rends compte, comme elle le précisa alors au creux de mon oreille, que je ne la connais pas aussi bien que je le pense. Après tout, je m’intéresse bien plus à ma petite personne qu’aux gens autour de moi donc ce n’est pas étonnant. Mais je vais peut-être réviser mon jugement et m’intéresser un peu plus à elle. Enfin, je pense ça maintenant mais qu’en sera-t-il demain ?

Pendant que je reprenais mon souffle, elle se leva pour aller se laver les mains et se sécher. Je la regardais faire sans rien dire, sans bouger, admirant simplement son corps et ses gestes. L’histoire d’une nuit hein ? Je ne crois pas non. Elle peut se montrer frigide pour me résister, certes, mais je peux la faire craquer sans trop d’effort. La preuve ce soir. Je n’ai pas fait grand-chose au final pour qu’elle me tombe dans les bras. Alors ça ne sera pas difficile de recommencer. J’ai réussi une fois, j’y arriverais les fois suivantes. Elle finit par quitter la pièce et je me décidais enfin à me lever pour me passer sous le jet de la douche et me rincer, ou plutôt me laver correctement. Une bonne douche bien fraiche, ça rafraichit, j’ai terriblement chaud.

Une fois propre, je me séchais avec une serviette avant de quitter la salle de bain à mon tour. Dans la chambre, je récupérais mon boxer que j’enfilais avant de venir m’allonger dans le lit avec elle. Elle était déjà couchée mais je l’imaginais mal déjà dormir. On ne s’endort pas en si peu de temps même après une activité physique intense. Restant assis dans le lit, je la regardais quelques instants, du moins son dos vu qu’elle me tournait le dos. Et si j’abusais encore un peu ? Etant donné qu’on va déménager pour avoir notre propre maison, on aura nos chambres individuelles. Et si j’en profitais encore tant que je le peux ? C’est donc avec un sourire malicieux que je m’allongeais tout contre elle, passant un bras autour de sa taille et calant ma tête contre sa nuque en ayant poussé un peu ses cheveux au préalable pour ne pas me mettre dessus. J’aime sentir la présence d’une femme quand je dors, ou quand je m’endors. Dormir seul, je n’aime pas ça. Mais tout en fermant les yeux, je ne pouvais m’empêcher de repenser à cette sortie qui avait dérapé, à mon manque de contrôle dans ce snack et à cette soirée tellement agréable. Est-ce que cette nuit va changer quelque chose entre nous ? Est-ce qu’elle se montrera plus humaine ? Ou au contraire, est-ce que demain, elle fera comme si ça n’avait jamais eu lieu ? Si c’est le cas, je ne manquerais pas de le lui rappeler. Enfin bon, demain est un autre jour et seul l’avenir nous dira si cette nuit sera sans conséquences ou non.


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